International
Des enchères pour un siège vers l'espace s'emballent
Avis aux millionnaires: une place à bord d'une fusée pour un vol de quelques minutes dans l'espace est actuellement mise aux enchères. Mais son prix excède d'ores et déjà les 2,4 millions de dollars, a révélé mercredi la société spatiale Blue Origin.
Les clients potentiels ont encore un mois pour offrir un montant plus élevé et ainsi espérer remporter le gros lot. Le 20 juillet, l'entreprise créée par le milliardaire américain Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, enverra pour la première fois des humains dans l'espace, à bord de sa fusée New Shepard.
Depuis deux semaines, tout un chacun pouvait faire une offre du montant de son choix, à l'aveugle, pour ce premier siège.
Un acompte de 10'000 dollars était réclamé pour toute mise de plus 50'000 dollars. 5200 personnes de plus de 136 pays ont participé, a annoncé Blue Origin, qui a également révélé mercredi la plus haute enchère réalisée durant cette première phase: 1,4 million de dollars.
Désormais, pour s'inscrire, tout nouveau participant doit surpasser la somme la plus haute misée jusqu'ici, actualisée en continu sur le site de Blue Origin. Et dès mercredi matin, les enchères se sont vite emballées: d'abord à 2 millions de dollars, puis 2,2 millions, 2,4...
La clôture est fixée au 10 juin. Deux jours plus tard, un ultime round se tiendra en ligne et en direct entre les participants déjà inscrits. L'annonce du vainqueur sera alors faite. Le montant final sera reversé à une fondation créée par Blue Origin, destinée à encourager les jeunes à travailler dans le milieu scientifique.
Une dizaine de minutes
Le voyage en juillet prochain ne durera qu'une dizaine de minutes au total, et transportera les passagers juste au-dessus de la ligne de Karman, qui marque selon la convention internationale le début de l'espace, à 100 km d'altitude. Ils pourront flotter en apesanteur durant quelques minutes et observer la courbure de l'espace.
La capsule qui se trouvera au sommet de la fusée, dotée de grands hublots, peut accueillir jusqu'à six personnes, mais Blue Origin n'a pas précisé qui seront les autres passagers. La fusée décollera depuis un désert de l'ouest du Texas.
Le principal concurrent de Blue Origin sur ce secteur des vols touristiques courts dans l'espace, Virgin Galactic, a pour sa part déjà vendu quelque 600 billets à un prix compris entre 200'000 et 250'000 dollars. Mais elle a prévenu que lorsque de nouveaux seraient mis en vente, leur prix serait plus élevé -- sans révéler de combien.
International
La Pologne ne fournit plus d'armes à l'Ukraine
La Pologne a averti mercredi qu'elle ne fournissait plus d'armement à l'Ukraine. L'annonce a été faite quelques heures après que Varsovie a convoqué "d'urgence" l'ambassadeur ukrainien pour protester contre les propos du président Volodymyr Zelensky à l'ONU.
"Nous ne transférons plus aucun armement à l'Ukraine, car nous nous armons nous-mêmes avec les armes les plus modernes", a indiqué le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, interrogé par la télévision privée Polsat News sur le soutien militaire et humanitaire de la Pologne à l'Ukraine malgré le conflit sur les céréales.
Le premier ministre n'a pas précisé quand la Pologne, qui est des plus grands fournisseurs d'armes à l'Ukraine, avait cessé d'en fournir, ni cela avait un lien avec le conflit sur les céréales.
"Nous nous concentrons principalement sur la modernisation et l'armement rapide de l'armée polonaise, afin qu'elle devienne l'une des armées terrestres les plus puissantes d'Europe, et ce dans un délai très court", a-t-il expliqué.
Il a également précisé que le centre militaire situé dans la ville de Rzeszow, dans le sud-est du pays, par lequel passe le matériel occidental à destination de l'Ukraine, fonctionnait normalement.
"Certains pays feignent la solidarité"
Ces déclarations interviennent quelques heures après une convocation "d'urgence" par Varsovie de l'ambassadeur d'Ukraine pour protester contre les propos du président Volodymyr Zelensky à l'ONU. Mardi, le président ukrainien avait dénoncé que "certains pays feignent la solidarité [avec l'Ukraine, ndlr] en soutenant indirectement la Russie".
Le vice-ministre polonais des affaires étrangères, qui a reçu le diplomate ukrainien, a dénoncé cette "thèse fausse à l'égard de la Pologne et particulièrement injustifiée concernant la Pologne qui soutient l'Ukraine depuis les premiers jours de la guerre", selon le communiqué du ministère.
Les tensions entre Varsovie et Kiev, provoquées par le conflit sur les céréales ukrainiennes dont la Pologne a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs, se sont renforcées ces derniers jours.
L'annonce par Bruxelles vendredi de la fin de l'interdiction d'importer des céréales ukrainiennes, prononcée en mai par cinq Etats de l'UE, a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué lundi en annonçant porter plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le premier ministre polonais a averti mercredi qu'il élargirait la liste des produits ukrainiens interdits d'importation si Kiev devait intensifier le conflit sur un embargo sur les céréales.
La diplomatie ukrainienne a réagi rapidement en appelant la Pologne à "mettre l'émotion de côté" et à adopter une approche "constructive" dans cette dispute sur les exportations de céréales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Sept oeuvres d'art rendues aux héritiers d'un collectionneur juif
Sept oeuvres de l'artiste expressionniste autrichien Egon Schiele ont été officiellement rendues mercredi aux héritiers d'un collectionneur juif tué par les nazis en 1941. Cédées sous la force aux nazis, elles étaient réapparues après-guerre en Suisse puis à New York.
Cette restitution représente une importante victoire pour les héritiers de Fritz Grünbaum, qui se battent en justice depuis des années pour recouvrer la possession de ses oeuvres.
Les oeuvres ont été "volontairement" rendues par les institutions qui les détenaient, "une fois que des preuves de leur vol par les nazis leur avaient été présentées", a annoncé le parquet de Manhattan. Une cérémonie officielle de restitution était prévue à 15h00 (21h00 suisses).
Neuf millions de dollars
L'un des héritiers, le juge Timothy Reif, a félicité les autorités pour avoir "réussi à élucider des crimes perpétrées il y a plus de 80 ans".
Les sept oeuvres avaient été "saisies" en 2023 par la cellule de lutte contre le trafic d'oeuvres d'art du parquet de Manhattan. Deux d'entre elles étaient au Musée d'art moderne de New York (MoMA), les autres à la Morgan Library de New York, au Musée d'art de Santa Barbara (Californie), dans la collection Ronald Lauder et au sein du trust Vally Sabarsky, du nom du marchand d'art Serge Sabarsky, décédé en 1996, précise le parquet.
Les dessins d'Egon Schiele, figure de l'expressionnisme autrichien, sont évaluées entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars, selon le parquet.
Fritz Grünbaum, un artiste de cabaret juif autrichien, était un grand collectionneur d'art qui possédait plus de 80 dessins de Schiele, et un critique du régime nazi. Il fut tué dans le camp de concentration de Dachau en 1941.
Réapparues via la Suisse
La justice américaine a repris un des arguments clés des héritiers. Capturé par les nazis en 1938, Grünbaum avait été contraint de signer à Dachau une procuration en faveur de son épouse, Elisabeth. Elle-même avait été ensuite obligée de remettre toute la collection aux autorités nazies, avant d'être déportée et tuée au camp de concentration de Maly Trostinec, près de Minsk, dans l'actuel Bélarus.
Les oeuvres étaient réapparues sur le marché de l'art dans les années 1950, d'abord en Suisse, puis revendues sur la place new-yorkaise.
Un magistrat new-yorkais avait déjà donné gain de cause en 2018 aux héritiers Grünbaum et ordonné la restitution de deux oeuvres de Schiele. Il avait estimé qu'"une signature sous la menace d'une arme à feu" ne pouvait avoir aucune valeur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Fed maintient ses taux, mais prévoit encore une hausse
La Fed a maintenu mercredi ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Elle anticipe une hausse supplémentaire d'ici fin 2023 et les voit rester à 5,1% en 2024, contre 4,6% anticipés en juin.
La banque centrale américaine a par ailleurs doublé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année. Elle table sur 2,1% contre seulement 1,0% en juin.
L'économie américaine "progresse à un rythme solide", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), précisant avoir pris la décision à l'unanimité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Royaume-Uni: marche arrière sur certains engagements climatiques
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi le report de plusieurs mesures phare de la politique climatique du Royaume-Uni. Cette décision, dénoncée comme électoraliste, est réprouvée dans les milieux économiques et jusqu'au sein des conservateurs.
"J'ai confiance dans le fait que nous puissions adopter une approche plus pragmatique, proportionnée et réaliste pour atteindre la neutralité carbone, qui allège le fardeau sur les travailleurs", a déclaré Rishi Sunak devant la presse.
L'annonce la plus emblématique concerne les voitures neuves roulant à l'essence et au gazole, qui seront désormais interdites à la vente en 2035 et non en 2030. Avec cette mesure, le Royaume-Uni "aligne son approche" sur le calendrier prévu dans l'Union européenne ou dans d'autres pays, a-t-il défendu, face au tollé suscité dans le secteur automobile.
M. Sunak a aussi annoncé l'assouplissement des conditions d'élimination progressive des chaudières à gaz à partir de 2035 et l'abandon d'une mesure sur l'efficacité énergétique des logements qui prévoyaient de fortes contraintes sur les propriétaires.
Tories à la peine
Les ambitions climatiques du Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, semblent ainsi faire les frais de la crise du pouvoir d'achat qui touche les Britanniques et de ses possibles répercussions électorales pour le parti conservateur.
Au pouvoir depuis treize ans, les tories sont désormais à la peine dans les sondages face aux travaillistes, en vue des législatives attendues l'an prochain. Certains au sein du parti appelaient de longue date le gouvernement à réduire la voilure en matière environnementale.
Fin juillet, Rishi Sunak avait déjà provoqué un tollé en promettant des centaines de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures en mer du Nord.
Ce nouveau revirement survient alors que l'organisme indépendant chargé de conseiller Downing Street sur ses politiques climatiques avait déploré en juin la "lenteur inquiétante" de la transition dans le pays, en particulier pour atteindre les objectifs légalement contraignants pour 2030.
Autre mauvais signal: l'échec d'un récent appel d'offres d'éolien offshore, source d'énergie sur laquelle le pays mise beaucoup pour décarboner son énergie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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