International
Etats-Unis - Joe Biden sera officiellement le candidat démocrate
Joe Biden a annoncé vendredi disposer de suffisamment de délégués pour sa nomination comme candidat des démocrates afin d'affronter le président républicain Donald Trump lors de l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis.
"Ce soir, nous sommes assurés des 1991 délégués nécessaires pour remporter la nomination démocrate", a tweeté l'ancien vice-président. "Je vais consacrer chaque jour à me battre pour obtenir vos voix afin que, ensemble, nous puissions gagner la bataille pour l'âme de notre pays".
M. Biden, 77 ans, a franchi le seuil des 1991 délégués lui permettant de s'assurer de sa nomination par son parti alors que se poursuivait le décompte d'une série de primaires démocrates organisées mardi.
Il était d'ores et déjà considéré comme le candidat présumé après le ralliement en avril à sa candidature du champion de la gauche, Bernie Sanders.
Critique de Trump
Le pays connaît actuellement des manifestations massives de protestation après l'homicide le 25 mai de George Floyd, un homme noir non armé, par un policier blanc.
"Il s'agit d'un moment difficile dans l'histoire de l'Amérique. Et la politique colérique et semeuse de discorde de Donald Trump n'est pas une réponse", a-t-il écrit sur la plateforme Medium après l'annonce du franchissement du seuil décisif du nombre de délégués. "Le pays réclame du leadership à cor et à cri. Un leadership capable de nous réunir. Un leadership qui puisse nous rassembler".
La réaction de M. Biden aux manifestations contraste avec celle de M. Trump qui a menacé de déployer l'armée. M. Biden a multiplié les déclarations, dénonçant à plusieurs reprises le "racisme institutionnel" et promettant de s'y attaquer dès ses 100 premiers jours de pouvoir s'il battait le président républicain Trump sortant le 3 novembre.
Lors d'une rencontre avec des responsables religieux et politiques noirs organisée dimanche dernier, sa première participation à une rencontre publique depuis la mi-mars lorsque la pandémie de coronavirus a soudainement paralysé la campagne présidentielle, M. Biden avait dénoncé la présidence de M. Trump et les problèmes de racisme et d'inégalités qui rongent les Etats-Unis."Le pansement a été arraché par cette pandémie et ce président", avait-il dit.
Plusieurs participants à la rencontre l'ont exhorté à choisir une colistière qui deviendrait la première vice-présidente noire s'il gagnait en novembre. Il leur a répété que "plusieurs candidates afro-américaines" figuraient dans sa liste.
Populaire
Vice-président pendant huit ans de Barack Obama, Joe Biden est très populaire chez les Noirs américains, un électorat clé pour tout démocrate espérant remporter la présidentielle américaine.
Mais il n'échappe pas pour autant aux critiques pour ses positions passées ou des commentaires qui ont provoqué l'indignation. Comme lorsqu'il avait déclaré, en mai, à un animateur de radio qu'il n'était "pas noir" s'il songeait à voter pour Donald Trump. Joe Biden s'était rapidement excusé.
La course à l'investiture démocrate s'était mal engagée pour M. Biden face à M. Sanders mais il avait repris l'avantage fin février à la faveur d'une primaire en Caroline du Sud. Une moyenne des sondages nationaux établie par le site RealClearPolitics attribue actuellement à M. Biden une avance de 7,1 points sur M. Trump pour l'élection.
International
Troisième succès de la saison pour Mathilde Gremaud
Mathilde Gremaud a cueilli samedi son 10e succès en Coupe du monde, le troisième en trois concours cette saison. La Fribourgeoise de 23 ans a remporté le Big Air de Pékin.
La triple médaillée olympique, qui avait profité de l'annulation de la finale pour valider sa 1re place obtenue en qualification tant lors du Big Air de Coire qu'en slopestyle à Stubai, a cette fois-ci pu démontrer tout son talent en finale. Elle a cumulé 175,50 points sur ses premier et troisième sauts pour s'offrir un 7e succès dans la discipline en Coupe du monde.
Sacrée en slopestyle et "bronzée" en Big Air à Pékin lors des JO 2022, Mathilde Gremaud a devancé de 7,75 points sa dauphine, la Britannique Kirsty Muir. La Gruérienne a lancé de manière idéale son concours en obtenant 90,25 points pour sa première tentative, le meilleur score de cette finale dames dont la Grisonne Giulia Tanno s'est classée 4e mais à plus de 10 points du podium.
Andri Ragettli doit quant à lui encore patienter avant de fêter sa première victoire de la saison. Le Grison, 10e à Coire en Big Air, a pris la 3e place d'une épreuve gagnée par l'Américain Alexander Hall samedi à Pékin. Il a récolté 179,75 points, dont 92,75 sur son dernier "run", pour échouer à 2,25 points seulement du vainqueur. Kim Gubser a quant à lui terminé 9e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Dressel s'impose sur 100 m papillon
Le septuple champion olympique Caeleb Dressel a remporté le 100 m papillon de l'US Open vendredi à Greensboro. Il amorce son retour au plus haut niveau à huit mois des JO de Paris 2024.
Après un 50 m nage libre encourageant jeudi, Caeleb Dressel s'est imposé sur le 100 m papillon en 51''31, un centième de seconde devant le Canadien Ilya Kharun. L'Américain sera l'un des grands rivaux du Tessinois Noè Ponti dans la discipline à Paris.
"C'est toujours agréable de voir des chronos rapides, comme hier (jeudi) et ce soir. C'est juste fun d'être de retour. Je suis à la moitié du chemin, mais je me sens dans les temps", a commenté Caeleb Dressel. "L'entraînement se passe bien, cette victoire c'est la cerise sur le gâteau", a-t-il ajouté.
Son chrono du jour reste très loin de son propre record du monde (49''45 à Tokyo en 2021). Mais il constitue un nouveau signe de progrès pour l'Américain de 27 ans qui a vécu deux années chaotiques après les Jeux de Tokyo en 2021, où il s'était notamment paré d'or sur 50 m papillon devant le Hongrois Kristof Milak et Noè Ponti.
Entre des coupures de plusieurs mois hors des bassins, Caleb Dressel s'était retiré des Championnats du monde de Budapest en 2022 avant d'échouer à se qualifier pour ceux de Fukuoka cet été. Il devra passer comme ses compatriotes par les Trials prévus à Indianapolis du 15 au 23 juin pour espérer disputer les JO.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des manchots font plus de 10'000 siestes par jour
Les manchots à jugulaire font plus de 10'000 siestes de quatre secondes en moyenne par jour, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. Cela leur permet de cumuler plus de 11 heures de sommeil quotidien.
Cette espèce pourrait avoir développé ce trait à cause du besoin de rester constamment vigilant, indiquent les auteurs des travaux. Selon eux, cette étude montre que les bénéfices du sommeil peuvent se cumuler même s'il est fragmenté, du moins chez certaines espèces.
Les manchots à jugulaire (Pygoscelis antarcticus) ont une population estimée à près de 8 millions de couples reproducteurs. Ils vivent principalement dans la péninsule Antarctique et sur des îles du sud de l'océan Atlantique.
En période de nidification, les manchots doivent surveiller leurs oeufs, afin de les protéger, des oiseaux prédateurs notamment, pendant que leur partenaire part à la recherche de nourriture, parfois durant plusieurs jours d'affilée. Mâles et femelles font ces voyages à tour de rôle.
Electrodes implantées
L'équipe de chercheurs, emmenée par Paul-Antoine Libourel du centre de recherche en neurosciences de Lyon, a implanté des électrodes sur 14 manchots d'une colonie de l'île du Roi-George en décembre 2019. Ceux-ci ont enregistré l'activité électrique dans leur cerveau et les muscles de leur cou, et des accéléromètres et GPS ont été utilisés pour enregistrer leurs mouvements et leurs localisations, le tout combiné à des observations directes et des enregistrements vidéo.
Résultat, les manchots s'endormaient debout ou lorsque allongés pour couver leurs oeufs, durant une moyenne 3,91 secondes, plus de 10'000 fois par jour. Ceux situés à la périphérie du groupe dormaient plus longtemps, probablement à cause du niveau sonore et des contacts physiques plus élevés pour les autres manchots au centre de la colonie.
Les chercheurs n'ont pas directement mesuré si ces micro-siestes permettaient effectivement aux manchots de se reposer, mais puisque ceux-ci arrivaient à se reproduire, ils en ont déduit que c'était bien le cas.
Chez les humains en revanche, un sommeil trop interrompu, par exemple en cas d'apnée du sommeil, a des conséquences sur les fonctions cognitives et pourrait même accélérer des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
"Ainsi, ce qui est anormal chez l'humain pourrait être parfaitement normal chez les oiseaux et d'autres animaux, en tout cas dans certaines conditions", ont écrit des scientifiques dans un commentaire également publié dans Science.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le premier satellite-espion sud-coréen a bien été émis en orbite
La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son lancement la veille. Cette réussite intervient moins de deux semaines après le lancement par Pyongyang de son propre satellite-espion.
Le satellite de Séoul a été lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg. Selon le ministère sud-coréen de la défense, la séparation entre la fusée et l'appareil est intervenue 11 minutes après le tir et que le satellite a atteint son orbite. "Nous avons confirmé les communications avec le contrôle au sol".
Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire. L'appareil doit être capable de détecter un objet aussi petit que 30 centimètres, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
"En considérant sa résolution et sa capacité d'observation de la Terre [...] notre technique satellitaire se place parmi les cinq premières du monde", a déclaré un responsable du ministère sud-coréen de la défense, cité par Yonhap. La Corée du Sud prévoit de lancer quatre satellites supplémentaires d'ici à la fin 2025 pour renforcer ses capacités.
"Surveiller Pyongyang"
Pour surveiller les activités de Pyongyang, "jusqu'ici, la Corée du Sud s'est beaucoup reposée sur les satellites de reconnaissance des Etats-Unis", a expliqué Choi Gi-il, professeur à l'université Sangji.
Bien que le pays "a déjà réussi à lancer un satellite militaire de communications, il a mis bien plus longtemps pour un satellite de reconnaissance, à cause de défis technologiques plus élevés", a-t-il ajouté. Mais après le lancement réussi par la Corée du Nord d'un satellite-espion, "le gouvernement de Corée du Sud [devait] lui aussi démontrer qu'il [pouvait] le faire".
Depuis le lancement du satellite nord-coréen "Malligyong-1" la semaine dernière, Pyongyang a affirmé avoir pu observer des sites militaires américains et sud-coréens, notamment des bases militaires américaines à Guam dans le Pacifique. Aucune image n'a toutefois été rendue publique.
Samedi, le régime a mis en garde Washington, promettant de mettre hors d'usage les satellites-espions américains en cas d'"attaque" contre son propre appareil, qui serait reçue comme une "déclaration de guerre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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