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Climat

Inde: au moins 41 morts dans des inondations et glissements de terrain

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Les autorités de l'Etat himalayen de l'Uttarakhand ont annoncé que des glissements de terrain avaient fait 35 morts, après avoir déjà tué six personnes la veille. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 41 personnes sont mortes dans le nord de l'Inde. Elles ont été emportées par les inondations et glissements de terrain déclenchés par plusieurs jours de fortes pluies, selon un nouveau bilan annoncé mardi par les autorités.

Les services de météorologie indiens ont en outre étendu mardi leur alerte. Ils prévoient des pluies "fortes" à "très fortes" dans la région durant les deux prochains jours. Par endroits, plus de 400 mm d'eau sont tombés lundi.

Les autorités de l'Etat himalayen de l'Uttarakhand ont annoncé que des glissements de terrain avaient fait 35 morts, après avoir déjà tué six personnes la veille.

Dégâts considérables

Au moins 30 d'entre eux ont été tués tôt mardi dans sept incidents séparés dans le district de Nainital, le plus touché, après une série de glissements de terrain et d'affaissements d'infrastructures provoqués par un gigantesque déluge.

"30 personnes ont été tuées et beaucoup d'autres sont portées disparues", a déclaré Ashok Kumar Joshi, un responsable du district de Nainital, dans l'Uttarakhand. Selon lui, les intenses précipitations ont entraîné des dégâts considérables dans les zones reculées de cette région montagneuse.

Cinq membres d'une même famille ont notamment été ensevelis dans leur maison, a indiqué un responsable local, Pradeep Jain. Cinq autres victimes ont été tuées dans un glissement de terrain qui s'est produit dans le district d'Almora, dans le nord de l'Uttarakhand, et a englouti leur maison sous les rochers et la boue.

Ecoles fermées

En raison des alertes météorologiques, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et interdit toute activité religieuse ou touristique dans l'Etat.

Des images retransmises par les télévisions et circulant sur les réseaux sociaux montrent des habitants se frayant un chemin dans l'eau qui leur arrive aux genoux près du site touristique du lac de Nainital, ou encore le Gange qui déborde dans la ville de Rishikesh.

Plus d'une centaine de touristes ont été bloqués dans la station de Ramgarh en raison de la crue de la rivière Kosi qui a inondé plusieurs localités.

Réchauffement en cause

Les glissements de terrain frappent régulièrement le Nord himalayen de l'Inde, mais leur nombre augmente selon les experts avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers, les travaux de construction de barrages hydroélectriques et la déforestation.

En février, une crue subite a dévasté la vallée de Rishiganga, dans l'Uttarakhand, tuant quelque 200 personnes. Seuls une soixantaine de corps ont été retrouvés.

Menace sur le Kerala

Selon les prévisions météorologiques, de fortes pluies devraient en outre frapper dans les jours à venir l'Etat méridional du Kerala où des inondations ont déjà fait plus de 27 morts depuis vendredi.

De nombreux barrages dans cet Etat touristique frôlaient le niveau d'alerte, les rivières ont débordé, et les autorités ont procédé à l'évacuation de milliers de personnes. Après un bref répit mardi, de nouvelles fortes précipitations sont attendues au cours des deux prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré

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Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.

Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.

Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."

Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.

Une forme d'urgence

L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."

Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."

Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.

Lieu marqué par Blatten

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.

Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.

Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.

Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.

L'heure est aux réjouissances

Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.

"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."

Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.

Un travail d'équipe

Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.

À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.

D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.

"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Le décret en faveur de Blatten et du Lötschental va entrer en force

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Avec l'approbation de ce décret par le Grand Conseil valaisan, la reconstruction de Blatten peut aller de l'avant (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés valaisans ont accepté jeudi, en une seule lecture, le décret urgent lié à la gestion des conséquences des événements naturels ayant frappé le Lötschental en mai. Au vote, le texte final a été accepté par 112 voix contre 0 et 16 abstentions vertes et PLR.

L'analyse des 43 amendements proposés n'a débouché que sur une modification significative du projet du Conseil d'Etat. Les deux tiers du Parlement ont accepté une proposition de l'UDC du Valais romand de doter les services de la mobilité, du développement territorial et des dangers naturels d'un poste à durée déterminée supplémentaire chacun, dès 2026.

Le décret d’une durée maximale de cinq ans vise à alléger, à simplifier et à accélérer les procédures liées à la reconstruction de Blatten, afin d’aboutir à un rétablissement de la situation d’ici à 2030. Les coûts de reconstruction sont estimés pour l'Etat du Valais à quelque 100 millions de francs.

Les travaux ne seront pas soumis à l'accord intercantonal sur les marchés publics. Le délai des mises à l'enquête sera de 20 jours au maximum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts

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La province d'Aceh, à l'extrémité occidentale de l'île indonésienne de Sumatra, est la région la plus touchée par les inondations (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALBERT IVAN DAMANIK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).

Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.

Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.

C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).

Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.

Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.

"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Shell poursuivi par des survivants d'un typhon aux Philippines

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Shell a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des survivants du typhon Rai, qui a fait plus de 400 morts en 2021 aux Philippines, ont déposé une plainte à Londres contre le géant britannique des hydrocarbures Shell. Ils l'accusent de n'avoir pas pris ses responsabilités face aux impacts du changement climatique.

Cette plainte constitue "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières", ont indiqué jeudi des ONG, dont Greenpeace, qui soutiennent les plaignants.

La démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier.

Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

"Allégation infondée"

Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions" de CO2. "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté.

Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abris.

La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué.

"Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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