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Inondations "extrêmement graves" en Chine, 12 morts dans le métro

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La ville de Zhengzhou a été placée en alerte rouge, le niveau le plus élevé pour la météorologie en Chine. (© KEYSTONE/AP/Zhu Xiang)

Des inondations "extrêmement graves" de l'aveu même du président Xi Jinping: la Chine est confrontée à des pluies torrentielles qui ont fait au moins 12 morts dans le métro d'une grande ville du centre du pays.

Des passagers qui s'accrochent aux poignées pendant que l'eau monte dans leur wagon. Les scènes de chaos mardi à Zhengzhou, une ville de 10 millions d'habitants à 700 km au sud de Pékin, ont semé l'inquiétude dans le pays, alors qu'un barrage menace de s'effondrer "à tout moment" dans la même région.

L'armée a été appelée en renfort à Zhengzhou, capitale de la province très peuplée du Henan, qui a reçu en trois jours presque l'équivalent d'une année de pluie.

Dès mercredi matin, pas moins de 200'000 habitants avaient dû être évacués, a annoncé la mairie, précisant que 36'000 personnes étaient "affectées" par les inondations.

La ville "a connu une série d'orages rares et violents, provoquant une accumulation d'eau dans le métro de Zhengzhou", ont déclaré mercredi des responsables de la municipalité dans un message publié sur le réseau social Weibo, ajoutant que 12 personnes avaient péri et que cinq autres avaient été blessées.

Alerte rouge

La métropole a été placée mardi en alerte rouge. Il s'agit du niveau d'alerte le plus élevé pour la météorologie en Chine. La télévision nationale CCTV a montré des rues de la ville submergées par un immense courant d'eau boueuse, tandis que des habitants avec de l'eau jusqu'aux genoux poussaient leur véhicule dans des artères inondées.

Selon le Quotidien du peuple, l'organe du Parti communiste au pouvoir, ces intempéries ont provoqué l'effondrement de maisons. Mais c'est dans le métro que la situation a paru la plus dramatique.

Des vidéos sur les réseaux sociaux, dont l'authenticité n'a pas été vérifiée, ont montré des passagers dans un wagon, suspendus aux poignées, alors que l'eau leur arrive aux épaules, et d'autres debout sur les sièges.

Des images diffusées par la télévision publique CCTV ont montré de l'eau envahissant le quai désert d'une station.

Par le toit du wagon

Un passager a raconté sur Weibo que des secouristes avaient ouvert le toit de son wagon pour permettre l'évacuation, un par un, des passagers. D'autres images ont montré un passager assis sur le toit de son wagon à moitié submergé dans un tunnel.

Des proches d'habitants faisaient part de leur inquiétude. "Le premier étage est-il en danger? Mes parents y habitent mais je n'arrive pas à les joindre", écrivait un utilisateur de Weibo. "Je suis très inquiète".

Le président Xi Jinping a appelé à la mobilisation face aux intempéries. "Des barrages se sont effondrés, provoquant de graves blessures, des décès et des dégâts. La situation sur le front des inondations est extrêmement grave", a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par la télévision nationale.

Brèche dans un barrage

Toujours dans le Henan, près de l'ancienne capitale de Luoyang, l'armée a annoncé qu'un barrage menace de s'écrouler, après l'apparition d'une brèche de 20 mètres dans la structure. La ville de Luoyang, à l'ouest de Zhengzhou, compte quelque 7 millions d'habitants.

Le barrage de Yihetan "peut céder d'un instant à l'autre", ont averti les militaires. Des soldats se sont déployés le long d'autres cours d'eau de la région, afin de renforcer les berges à l'aide de sacs de sable.

Selon les autorités chinoises, les pluies dans la région ont été les plus fortes jamais enregistrées depuis que les phénomènes météorologiques ont été compilés il y a 60 ans. La ville de Zhengzhou a vu tomber en trois jours l'équivalent d'un an de pluies, selon ces mêmes sources.

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Une défaite qui fait très mal pour Jil Teichmann

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Jil Teichmann:: éjectée du top 100 de la WTA après cette défaite à Paris... (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

La descente aux enfers de Jil Teichmann (WTA 77) se poursuit. La gauchère s'est inclinée d'entrée de jeu à Roland-Garros, battue 3-6 6-4 6-2 par Sara Errani (WTA 73).

Défaite après avoir commis... 62 erreurs directes, Jil Teichmann a perdu le fil de son tennis après le gain du premier set. Incapable de poser son jeu d'attaque face à son adversaire de 36 ans qui avait été finaliste à Roland-Garros il y a onze ans devant Maria Sharapova, elle concède une défaite qui l'enfonce encore plus dans la crise alors qu'elle avait une place de huitième de finaliste à défendre.

Le tournant du match fut bien les deux derniers jeux du deuxième set. A 4-4, Jil Teichmann a galvaudé une balle de break qui lui aurait permis de servir pour le gain de la partie. A 5-4, elle offrait le gain du set sur un plateau à l'Italienne avec deux doubles fautes.

Depuis le début de l'année, Jil Teichmann n'a obtenu qu'un seul résultat positif, un succès sur Belinda Bencic pour se hisser au troisième tour du WTA 1000 d'Indian Wells. Avec ce revers d'entrée de jeu à Paris, elle ne figurera pas dans deux semaines dans le top 100 de la WTA. A 25 ans, aura-t-elle les moyens de rebondir, de retrouver cette flamme qui lui avait permis de se hisser l'été dernier à la 21e place mondiale ?

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cavendish s'offre une sortie de rêve

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Mark Cavendish a soigné la sortie de son ultime Giro. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

La légende du sprint britannique Mark Cavendish s'est offert une sortie de rêve sur le Tour d'Italie en remportant la dernière étape dimanche à Rome, sa première victoire de la saison, grâce notamment à l'aide impromptue de Geraint Thomas.

Le sprinteur de l'Ile de Man, qui avait annoncé lors de la journée de repos lundi dernier qu'il prenait sa retraite à la fin de la saison, a levé les bras au pied du Colisée où le Slovène Primoz Roglic a gagné le classement général.

"Je suis incroyablement heureux", a bredouillé le Britannique de l'équipe Astana, à court de mots pour commenter sa 17e victoire dans un Giro, sa 54e dans un grand Tour et sa 162e au total.

C'est un dénouement de rêve pour "le Cav", 38 ans, qui est ensuite tombé dans les bras de la moitié du peloton, ravi de voir l'un des meilleurs sprinteurs de tous les temps s'offrir une telle sortie.

Un homme en particulier lui a filé un sérieux coup de main, et ce n'est autre que Geraint Thomas, deuxième du classement général qui s'est mué en poisson pilote de luxe à moins de deux kilomètres de l'arrivée, alors qu'ils ne sont pas dans la même équipe.

"J'étais dans le coin et j'ai vu que Mark n'avait que Luis Leon Sanchez (comme équipier). Alors je me suis dit: allons aider un vieux frère", a commenté le leader d'Ineos, après avoir donné l'accolade à l'arrivée à son ancien partenaire au sein de l'équipe de Grande-Bretagne.

"Mes potes ont été incroyables, je suis très ému. La première fois que j'ai gagné dans un grand Tour c'était sur le Giro en 2008", il y a quinze ans, a réagi Cavendish.

Avant de ranger le cuissard, le Britannique s'est fixé un ultime objectif: remporter en juillet une 35e victoire d'étape sur le Tour de France pour battre le record qu'il partage actuellement avec le meilleur cycliste de tous les temps, le Belge Eddy Merckx.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cavendish s'offre le bouquet final, Roglic le général

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Mark Cavendish a laissé tous ses adversaires sur place. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Mark Cavendish a remporté au sprint, dimanche à Rome, la 21e et dernière étape du Tour d'Italie, disputée sur 126 km dans la capitale. Primoz Roglic a pour sa part gagné son premier grand tour.

Le Britannique de 38 ans Mark Cavendish, champion du monde en 2011, a signé sa 17e victoire sur le Giro, sa 54e sur un grand tour et sa 162e au total sur le World Tour. Au pied du Colisée, l'insatiable sprinter, qui prendra sa retraite au terme de la saison, a dominé le Luxembourgeois Alex Kirsch et l'Italien Filippo Fiorelli.

Le classement général de ce Giro a quant à lui été remporté par le Slovène Primoz Roglic, qui avait repris samedi le maillot rose de leader à l'issue du contre-la-montre décisif. Il devance le Gallois Geraint Thomas de 14 secondes et le Portugais Joao Almeida de 1'15''.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Erdogan revendique la victoire et reste le maître de la Turquie

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Des supporters fêtent la réélection du président turc Erdogan devant le palais présidentiel à Ankara. (© KEYSTONE/AP/Ali Unal)

L'indéboulonnable Recep Tayyip Erdogan a revendiqué dimanche la victoire à la présidentielle, qui le laisse maître de la Turquie pour cinq années supplémentaires.

Juché sur un bus devant son domicile d'Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore, le chef de l'Etat, 69 ans dont vingt au pouvoir, a pris la parole devant une mer de drapeaux rouges brandis par une foule enthousiaste.

"Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années", a-t-il lancé, au terme d'une élection qui l'a contraint pour la première fois à un second tour.

Selon les résultats portant sur plus de 98% des bulletins, publiés par l'agence officielle Anadolu, le chef de l'Etat a obtenu 52,1% des suffrages contre 47,9% à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu qui, à 74 ans, a perdu le pari de l'alternance et de la "démocratie apaisée" qu'il promettait.

Des rassemblements spontanés se sont formés partout dans les villes où le "Reis" a triomphé, en particulier au coeur de l'Anatolie.

Ni le désir de changement et d'ouverture d'une partie de l'électorat, ni l'inflation sévère qui mine la Turquie, ni les restrictions aux libertés et l'hyperprésidentialisation d'un pouvoir qui a envoyé des dizaines de milliers d'opposants derrière les barreaux ou en exil, n'ont pesé face au désir de sécurité et de stabilité qui s'était déjà exprimé au premier tour du scrutin.

50'000 morts

Pas même les conséquences du terrible du séisme de février (au moins 50'000 morts et 3 millions de déplacés) dans onze provinces du sud du pays, qui ont largement reconduit le chef de l'Etat.

Le parti du président Erdogan, l'AKP islamo-conservateur, sur lequel il a bâti son accession au pouvoir suprême, a perdu des sièges au Parlement mais conserve sa majorité avec ses alliés.

Kemal Kiliçdaroglu encaisse quant à lui une défaite de plus, malgré une campagne qui prenait le contrepied de celle du président en promettant le "retour du printemps" face aux invectives.

Considéré par beaucoup, y compris au sein de l'opposition, comme un candidat terne et sans charisme, M. Kiliçadaroglu, qui emmenait une coalition de six partis, avait fini par imposer sa marque, des coeurs avec les doigts lors de ses meetings et une faconde posée de "demokrat dede", un "papy démocrate".

Mais il n'a pas su imposer l'économie ni la crise dans le débat électoral et s'apprête, comme il l'avait promis, à "retourner s'occuper de ses petits-enfants".

"C'est la bonne personne; j'attends d'Erdogan qu'il continue d'apporter de bonnes choses chose au pays et d'abord qu'il redresse l'économie", espérait Nisa Sivaslioglu, 17 ans, en se précipitant vers le gigantesque palais présidentiel à Ankara où le nouveau vainqueur était attendu dans la nuit.

Visage fatigué, se déplaçant avec lenteur, Recep Tayyip Erdogan, avait voté à la mi-journée dans son quartier d'Usküdar à Istanbul: une foule enjouée l'y attendait, à laquelle les gardes du corps ont distribué des jouets tandis que le président glissait quelques billets de banque à des enfants.

Presque simultanément, tout sourire malgré les pronostics défavorables, Kemal Kiliçdaroglu déposait son bulletin à Ankara en incitant ses concitoyens à voter "pour se débarrasser d'un gouvernement autoritaire".

Le camp Erdogan n'a eu de cesse de qualifier l'opposition emmenée par Kiliçdaroglu de "terroriste" en raison du soutien que lui ont apporté les responsables du parti pro-kurde HDP.

Les personnes interrogées par l'AFP dans les files d'attente des bureaux de vote ont témoigné de la polarisation du pays après ces semaines de campagne.

Campagne difficile

A Ankara, Mehmet Emin Ayaz, chef d'entreprise de 64 ans, estimait "important de conserver ce qui a été acquis au cours des vingt dernières années en Turquie" sous l'ère Erdogan. A l'opposé, Aysen Gunday, retraitée de 61 ans, voulait faire de ce scrutin "un référendum" contre le président et a choisi Kemal Kiliçdaroglu.

Faute d'accès aux grands médias et surtout aux chaînes de télévision officielles, Kemal Kiliçdaroglu a bataillé sur Twitter quand ses partisans tentaient de remobiliser les électeurs par du porte-à-porte dans les grandes villes.

Face à cet homme discret d'obédience alévie, une branche de l'islam jugée hérétique par les sunnites rigoristes, Recep Tayyip Erdogan a multiplié les meetings, s'appuyant sur les transformations qu'il a su apporter au pays depuis son accession au pouvoir comme Premier ministre en 2003.

Sa réélection intervient dix ans jour pour jour après le début des grandes manifestations de "Gezi" qui s'étaient répandues dans tout le pays et avaient été sévèrement réprimées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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