International
"J'ai attendu cela toute ma vie": lancement d'une ligne de soutien aux victimes d'abus
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Les victimes de violences sexuelles dans l'enfance sont appelées à témoigner sur une plateforme téléphonique et un site internet qui ont reçu "des centaines" d'appels et courriels quelques heures après leur lancement mardi.
"En quelques heures, il y a déjà des centaines et centaines d'appels et courriers électroniques adressés à la commission, cela veut bien dire qu'il y a un besoin social de très grande ampleur", a indiqué le juge Edouard Durand, coprésident de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) qui a mis en place ce dispositif.
Les victimes peuvent appeler entre 10h00 et 19h00 le 0805 802 804 (ou le 0800 100 811 pour l'outre-mer), où elles sont entendues par des écoutantes formées à la spécificité des violences sexuelles du CFCV (Collectif féministe contre le viol) et de SOS-Kriz. Elles peuvent aussi témoigner par écrit par le biais du site de la Ciivise (https://www.ciivise.fr/).
"Ca n'arrête pas de sonner et des mails sont arrivés toute la matinée", a indiqué Louis Jehel de SOS-Kriz.
Selon l'enquête nationale Virage de 2015, 14,5% des femmes et 4% des hommes ont subi des violences sexuelles au cours de leur vie. Plus de la moitié des femmes et deux tiers des hommes ont subi ces violences avant 18 ans.
"Une femme m'a dit qu'elle avait attendu cet appel à témoignages toute sa vie", témoigne Elodie, une écoutante, dans les salles du CFCV à Paris.
"Certaines ont dit que c'était la première fois qu'elles parlaient. D'autres ont crié à l'aide à de multiples reprises, mais cela n'a rien changé", raconte-t-elle.
"Certaines ont parlé de leur vie brisée, pourrie par ce qu'elles ont subi. Mais elles disent qu'elles ne veulent pas que cela se produise pour d'autres", indique l'écoutante qui ne demande que le prénom et le département de son interlocuteur.
Les travaux de la Ciivise ont commencé en mars, dans le sillage de la publication de "La familia grande", de Camille Kouchner, qui accusait son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, de viols sur son frère jumeau. Le livre de la fille de l'ex-ministre Bernard Kouchner avait provoqué une onde de choc, entraînant des milliers de témoignages sur les réseaux sociaux sous le mot-dièse #MeTooInceste.
Parquets sensibilisés
Composée de magistrats, avocats, membres des forces de l'ordre, chercheurs, psychologues ou pédiatres, la Ciivise a pour mission de recueillir la parole des victimes d'inceste, de mieux connaître le phénomène, et de formuler des recommandations pour l'action publique.
Les victimes sont invitées ainsi à remplir un questionnaire sur le site "qui va permettre de donner à la société une vision claire des mécanismes des violences sexuelles" et les réponses sociales et judiciaires reçues. Ces éléments inspireront les préconisations que la Ciivise formulera à l'horizon 2023.
"Vous avez parlé de ces violences à votre famille à l'époque, mais ils n'ont rien fait? Vous vous rendez compte que cela ajoute de la violence à ce que que vous avez subi? Cela les a rendus complices de votre agresseur", dit une écoutante à son interlocuteur.
La plate-forme orientera les personnes vers des aides juridiques, psychologiques ou des soins. "Il est possible aujourd'hui de soigner le psychotraumatisme, au lieu d'en traiter les symptômes toute la vie", explique M. Durand, juge des enfants pendant 17 ans.
Signalements possibles
Elle pourra être amenée à faire des signalements à la justice.
"Le garde des Sceaux a sensibilisé l'ensemble des parquets à la forte probabilité qu'un certain nombre de dossiers soient transmis et donc que les parquets y prêtent une attention toute particulière", a indiqué le secrétaire d'Etat à l'Enfance, Adrien Taquet, lors d'un point presse.
Dans l'Education nationale également, un "repérage systématique" des violences sexuelles subies par les enfants est mis en oeuvre, renforcé depuis cette rentrée scolaire, a-t-il dit.
A partir du 20 octobre, les membres de la Commission Inceste iront dans le pays à la rencontre des victimes et du public, en organisant des réunions publiques, et en consultant des professionnels, juges, médecins, services sociaux, forces de l'ordre, institutions, à la recherche de "bonnes pratiques" pour aborder ces problèmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Corée du Nord effectue des essais de missiles de longue portée
La Corée du Nord a procédé à deux tirs d'essai en mer de missiles de croisière de longue portée, ont annoncé lundi les médias d'État. Le test, organisé dimanche, est le premier depuis le début novembre.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé les opérations et a appelé à un développement "illimité et soutenu" des forces nucléaires de son pays, a écrit l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Les engins ont été lancés en direction de l'ouest, au-dessus de la mer Jaune
L'armée sud-coréenne a déclaré avoir détecté le tir de plusieurs missiles à partir de la région de Sunan, près de Pyongyang, selon l'agence de presse Yonhap.
L'objectif de cet exercice était d'évaluer "la posture de riposte et la capacité de combat des sous-unités de missiles de longue portée", a dit KCNA. Toujours selon KCNA, Kim Jong-un a déclaré que le gouvernement et le parti au pouvoir "consacreraient comme toujours tous leurs efforts au développement illimité et soutenu de la force de combat nucléaire de l'État".
Intensification des essais
La Corée du Nord avait procédé à un essai de missile balistique le 6 novembre, un peu plus d'une semaine après que le président américain Donald Trump, en visite dans la région, avait fait part de son intérêt pour une rencontre avec le dirigeant nord-coréen. Mais Pyongyang n'avait pas répondu à cette offre.
M. Trump venait alors d'approuver le projet de la Corée du Sud de construire un sous-marin à propulsion nucléaire. Selon les analystes, ce projet de Séoul de se doter d'un submersible à propulsion atomique risquait de susciter une réaction agressive de la part de Pyongyang.
La Corée du Nord a considérablement intensifié ses essais de missiles ces dernières années. Le but, selon les analystes, est d'améliorer les capacités de frappe de précision, de défier les Etats-Unis et la Corée du Sud et de tester des armes avant d'éventuellement les exporter vers la Russie.
Depuis l'échec du sommet de 2019 entre MM. Kim et Trump sur les questions de la dénucléarisation et de l'allègement des sanctions, la Corée du Nord s'est présentée à plusieurs reprises comme une puissance nucléaire "irréversible".
Kim Jong-un a depuis lors été encouragé par la guerre en Ukraine, obtenant le soutien crucial de Moscou après y avoir envoyé des milliers de soldats combattre aux côtés des forces russes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: au moins un mort dans des inondations dans le sud
Au moins une personne est morte dans les importantes inondations survenues dans le sud de l'Espagne à la suite de pluies diluviennes dans la nuit de samedi à dimanche, ont annoncé les secours. Deux personnes restent portées disparues à ce stade, selon les autorités.
L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles générées par la hausse des quantités de gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.
Ce pays reste profondément marqué par les grandes inondations de 2024 qui avaient fait plus de 230 morts, principalement dans la région de Valence (est).
Corps retrouvé
"Le corps d'une personne a été retrouvé dans la zone où se déroulent les recherches de personnes disparues à Alhaurín el Grande, à Malaga" en Andalousie, ont déclaré dimanche les secours espagnols sur le réseau social X, précisant que leurs équipes "continuent de travailler" sur place.
Une autre personne est toujours recherchée dans cette zone et une autre plus près de Grenade, d'après les autorités et la Garde civile.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient dans la nuit de samedi à dimanche les rues de plusieurs villages du sud de l'Espagne inondées, les services de secours s'attelant de leur côté à les nettoyer dans la matinée.
"Vigilance maximale"
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé sur X la population à "la vigilance maximale" face à cette situation.
L'agence météorologique nationale espagnole (Aemet) avait abaissé en fin de matinée de rouge à orange son niveau d'alerte en Andalousie mais les fortes pluies se concentraient en fin d'après-midi sur le littoral de la région de Valence.
"Pluies torrentielles sur la côte sud de Valence" avec "risque d'inondations et de crues soudaines", a alerté l'Aemet sur X. Cette alerte rouge est en vigueur "en principe jusqu'à 19h59" dimanche.
La région de Murcie, voisine de celle de Valence, était également touchée par de violentes précipitations dimanche.
Précédent dramatique en 2024
Ces nouvelles pluies diluviennes interviennent un peu plus d'un an après les grandes inondations d'octobre 2024.
Cette catastrophe avait provoqué l'émoi de toute l'Espagne et suscité la colère des sinistrés, qui avaient critiqué la gestion de l'alerte et des secours, sur fond de polémique entre le gouvernement central de gauche et les autorités régionales de droite sur les compétences des uns et des autres dans ces domaines.
L'enquête sur la réponse des autorités régionales ce jour-là reste un feuilleton très suivi par les médias espagnols. Cible des critiques, le président régional de droite, Carlos Mazón, avait fini par démissionner début novembre face à la pression populaire.
En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes - notamment climatiques - relève de la responsabilité des autorités régionales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Ukraine: "nombreux progrès" faits pour arrêter la guerre, dit Trump
Le président américain Donald Trump a estimé dimanche être plus près que jamais d'un accord de paix en Ukraine, après une réunion avec son homologue ukrainien et un téléphone avec le président russe. Il n'a toutefois fait mention d'aucune avancée concrète.
S'exprimant dans sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, où il a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky en présence de plusieurs hauts responsables des deux pays, M. Trump s'est montré résolument optimiste mais évasif, assurant que les prochaines semaines diraient si la guerre peut prendre fin.
"Cela a été une négociation très difficile", a dit le président américain, évoquant de "nombreux progrès". "Je ne veux pas dire quand, mais je pense que nous allons y arriver", a-t-il poursuivi, proposant aussi de venir s'exprimer devant le Parlement ukrainien pour faire avancer son plan de paix.
Prenant la parole à ses côtés, Volodymyr Zelensky s'est également voulu enthousiaste, parlant de "grandes avancées", notamment "90%" du plan de paix américain en vingt points "approuvé", des "garanties de sécurité" pour l'Ukraine "approuvées" pour certaines et "presque approuvées" pour d'autres, ainsi "un plan de prospérité en cours de finalisation".
Plan de paix revu
Le dirigeant ukrainien jouait gros à travers cette rencontre, soucieux surtout d'obtenir l'imprimatur de Donald Trump sur une nouvelle version du plan de paix présenté par Washington il y a près d'un mois, retravaillé après d'âpres négociations réclamées par Kiev qui jugeait la première version beaucoup trop proche des revendications russes.
La nouvelle version propose un gel du front sur les positions actuelles sans offrir de solution immédiate face aux revendications territoriales de la Russie, qui contrôle environ 20% de l'Ukraine.
Le nouveau document abandonne aussi deux exigences clés du Kremlin: un retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk, dans le Donbass, et un engagement de l'Ukraine juridiquement contraignant de non-adhésion à l'OTAN.
Sur le Donbass, question centrale pour toute issue au conflit, Donald Trump a assuré: "Nous nous rapprochons beaucoup, peut-être même de très près," d'un accord.
Echange "très productif" avec Poutine
Quelques heures avant la rencontre, le président américain a eu un échange téléphonique avec Vladimir Poutine, qu'il a jugé "très productif".
Mais tandis que l'Ukraine et les dirigeants européens n'ont de cesse d'accuser celui-ci d'être responsable de la poursuite de la guerre qu'il a lui-même initiée, Donald Trump a jugé le patron du Kremlin tout aussi "sérieux" que Volodymyr Zelensky dans sa volonté de mettre fin au conflit.
Le Kremlin pour sa part a de nouveau appelé l'Ukraine, "pour mettre fin" à la guerre, à prendre "la décision courageuse" de se retirer de la partie orientale de la région de Donetsk qu'elle contrôle encore, condition majeure de la Russie pour arrêter les hostilités.
Après leurs discussions, Volodymyr Zelensky et Donald Trump se sont entretenus ensemble au téléphone avec plusieurs dirigeants européens, qui la veille avaient apporté leur "profond soutien" à Kiev.
Garanties de sécurité
Accroissant la pression sur le terrain, la Russie a pilonné samedi Kiev et sa région, privant d'électricité durant des heures plus d'un million de foyers, puis annoncé la prise de deux nouvelles villes dans l'est de l'Ukraine.
Pour la Russie, qui a trouvé en Donald Trump un relai efficace de certaines de ses revendications, "l'Europe et l'Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix", selon le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le président américain, qui ne cache plus son agacement face à l'étirement des négociations, "est extrêmement frustré par les deux camps", avait déclaré le 11 décembre sa porte-parole Karoline Leavitt. Le 19 décembre, le dirigeant américain avait même pressé l'Ukraine de "bouger".
Outre le sort du Donbass, cette région de l'est de l'Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud, les deux dirigeants ont évoqué les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir dans le cadre d'un éventuel accord de paix.
"Il y aura des garanties de sécurité. Elles seront fortes. Et les pays européens sont très impliqués", a assuré dimanche le président américain sur le perron de Mar-a-Lago.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Camille Rast battue d'un cheveu par la reine du slalom
Camille Rast n'est pas passée loin de faire chuter la reine Mikaela Shiffrin. La Valaisanne a pris la deuxième place du slalom nocturne de Semmering dimanche, à seulement 9 centièmes de l'Américaine.
Déjà battue pour 14 centièmes samedi lors du géant, la skieuse de Vétroz a encore dû s'avouer vaincue sur le fil dans la station autrichienne. Elle s'était pourtant idéalement placée en signant le meilleur temps d'un premier tracé très difficile - 39 skieuses sur 72 ont connu l'élimination - dessiné par son entraîneur.
Mais la championne du monde la discipline n'a rien pu faire face au récital de Mikaela Shiffrin lors de la deuxième manche. La reine du slalom, seulement quatrième en début d'après-midi, a corrigé le tir dans la nuit de l'est de l'Autriche pour signer une 106e victoire en Coupe du monde, la 69e en slalom. L'Albanaise Lara Colturi a pris la troisième place.
Constance bienvenue
Camille Rast, qui a réalisé deux excellentes manches, n'a pas beaucoup de regrets à avoir. La constance qu'elle a affichée ce week-end doit lui permettre d'envisager sereinement la suite de l'hiver après un début de saison en dents de scie.
Deux autres Suissesses se sont classées dans le top 10: Wendy Holdener a terminé 6e (+2''76) et Eliane Christen 9e (+4''25) d'une course qui a connu des écarts gigantesques en raison de la dégradation rapide de la piste. L'Uranaise n'avait encore jamais fait mieux qu'une 12e place en Coupe du monde, obtenue également à Semmering l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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