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Kering acquiert le fabricant de lunettes américain Maui Jim

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La marque de lunettes a été fondée à Hawaï en 1987 (archives). (© KEYSTONE/AP/MARCO GARCIA)

Le géant du luxe Kering annonce lundi avoir acquis le lunetier américain Maui Jim, qui viendra enrichir le portefeuille de marques de Kering Eyewear, l'entité dédiée à l'activité lunettes de ses griffes, créée en 2014.

"Kering Eyewear a signé un accord en vue de l'acquisition de Maui Jim", la "plus grande marque indépendante de lunettes de soleil au monde", fondée en 1987 à Hawaï, affirme Kering dans un communiqué, sans dévoiler le montant de l'opération.

Maui Jim, dont le chiffre d'affaires annuel est évalué entre 300 et 350 millions d'euros (environ 359 millions de francs), a développé une gamme de montures solaires et optiques haut de gamme, "vendues dans plus de 100 pays", selon ce texte.

Avec "une offre très diversifiée de produits" et "une position de leader en Amérique du Nord", la marque qui emploie environ un millier de salariés dans le monde, a un "potentiel de croissance significatif" estime Kering Eyewear.

Quelques mois après avoir racheté le danois Lindberg, Kering Eyewear étoffe ainsi son offre avec cette "deuxième marque en propre" et franchit "un nouveau cap, dépassant nettement le milliard d'euros de chiffre d'affaires en année pleine et améliorant encore sa profitabilité", précise le communiqué.

Le directeur général (CEO) de Kering Eyewear Roberto Vedovotto, se félicite de voir Maui Jim, dont les "lunettes de soleil très haut de gamme et techniquement innovantes, plébiscitées par sa clientèle" rejoindre le portefeuille de l'entreprise.

Kering Eyewear "conçoit, développe et distribue" des lunettes pour son portefeuille de 16 marques, qui comprend Lindberg, Gucci, Cartier, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Chloé, Alexander McQueen, Montblanc, Brioni, Dunhill, Boucheron, Pomellato, Alaïa, McQ et Puma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Naufragé retrouvé en mer d'Okhotsk après deux mois de dérive

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La mer d'Okhotsk, où le naufragé a été recueilli par un navire de pêcheurs (Photo d'illustration).. (© KEYSTONE/EPA/EVERETT KENNEDY BROWN)

Un homme a été retrouvé vivant après avoir passé plus de deux mois à dériver sur un canot gonflable dans les eaux de la mer d'Okhotsk, en Extrême-Orient russe. Ses deux compagnons d'infortune, eux, sont morts, a indiqué mardi le parquet régional dans un communiqué.

Dans une vidéo diffusée par le parquet, on voit un homme barbu en gilet de sauvetage orange, en pleine nuit, en train de s'envelopper dans une couverture sur son embarcation gonflable, dans l'attente des secouristes qui s'approchent.

Selon de premières informations, "le 9 août 2024, deux hommes, des frères, et un adolescent de 15 ans, le fils d'un entre eux, sont partis sur un bateau Baïkat 470 de type catamaran" faisant cap depuis la région de Khabarovsk sur l'île de Sakhaline, explique le communiqué.

Peu après, le contact a été perdu, selon la même source, qui n'explique pas les causes de la dérive du petit navire. L'embarcation mesure 4,7 mètres de long et 2,2 mètres de large, d'après le site de revendeurs.

Ce n'est que le 14 octobre que le bateau a été retrouvé dans les eaux de la mer d'Okhotsk, à quelque 1000 km du point de départ des infortunés, au large d'un village de la péninsule du Kamtchatka, par un navire de pêcheurs appelé "Ange" .

Deux occupants du bateau sont morts, le père et son fils, pendant la dérive, le troisième, qui a été retrouvé, est en vie, et une assistance médicale lui est apportée, a indiqué le communiqué, sans plus de précisions.

Surpoids

"Le survivant est dans un état sérieux, amaigri, mais conscient", a indiqué à Ria Novosti Alexeï Arykov, le capitaine du bateau de pêche l'ayant sauvé.

"C'est une sorte de miracle", a pour sa part commenté auprès du même média l'épouse du rescapé, Ekaterina, estimant que le surpoids de son mari a pu le sauver.

"Il pesait autour de 100 kilos", a-t-elle dit, alors que la télévision russe affirme que l'homme pèse désormais 50 kilos.

Mikhaïl Pitchouguine travaillait comme chauffeur sur l'île de Sakhaline et a invité son frère et son neveu à lui rendre visite, a rapporté le tabloïd Komsomolskaïa Pravda, citant des membres de la famille selon lesquels le trio avait prévu une excursion en mer pour voir des baleines.

Une enquête a été ouverte pour violation des règles de transport maritime qui a entraîné par imprudence la mort de deux personnes, a ajouté le parquet régional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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"La solution est un cessez-le-feu": du N°2 du Hezbollah à Israël

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Le numéro du Hezbollah Sheikh Naim Qassem s'adresse à Israël: un cessez-le-feu ou son mouvement redoublera d'attaques (Archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le numéro 2 du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, leur disant que "la solution" pour mettre fin à la guerre était "un cessez-le-feu". Il menace, sinon, de frapper "partout" en Israël et assurant que son mouvement ne serait "pas défait".

M. Qassem, qui ne s'exprime plus que lors d'allocutions diffusées par la chaîne de la formation pro-iranienne, a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa, la plus meurtrière du Hezbollah sur le sol israélien en près d'un mois.

M. Qassem est de facto le chef de la formation depuis que son secrétaire général Hassan Nasrallah a été assassiné par Israël le 27 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Boeing, en difficultés, veut renflouer sa trésorerie

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Boeing avait également annoncé vendredi 5 milliards de dollars de charges avant impôts dans ses comptes au troisième trimestre, en partie dues à la grève, ainsi que l'arrêt de la production du 767 Fret. Ses résultats trimestriels seront publiés le 23 octobre. (AP Photo/Lindsey Wasson) (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

L'avionneur américain Boeing a annoncé mardi plusieurs mesures pour renflouer sa trésorerie, mise à mal par des problèmes récurrents de production et par une importante grève dans des usines américaines.

Dans un document boursier, l'entreprise se donne la possibilité de mettre sur le marché divers titres comme des obligations ou des actions, afin de renflouer sa trésorerie affectée par le mouvement social qui, selon le cabinet Anderson Economic Group (AEG), lui a déjà coûté plus de 3 milliards de dollars lors de son premier mois.

Les opérations pourront se faire en plusieurs fois et selon un calendrier qui sera précisé par la suite. Le groupe a également indiqué qu'il avait obtenu 10 milliards de dollars de lignes de crédit supplémentaires auprès de plusieurs banques.

Convalescente après des crashes d'avions de 2018 et 2019 (qui avaient fait 346 morts au total) et la pandémie de Covid-19, la trésorerie de l'avionneur fond à mesure que perdure la grève de plus de 33'000 ouvriers dans le nord-ouest des Etats-Unis.

Ce mouvement des adhérents du syndicat des machinistes IAM de la région de Seattle a mis totalement à l'arrêt les deux principales usines du groupe: celle de Renton qui produit le 737, son avion le plus vendu, et celle d'Everett, qui fabrique le 777, le 767 ainsi que plusieurs programmes militaires.

En réaction, l'avionneur avait déjà annoncé vendredi des "changements structurels" pour sortir du marasme. Il compte notamment réduire ses effectifs d'environ 10% dans les prochains mois. A la fin 2023, le groupe employait presque 171.000 personnes, dont 41.000 hors des Etats-Unis.

Boeing avait également annoncé vendredi 5 milliards de dollars de charges avant impôts dans ses comptes au troisième trimestre, en partie dues à la grève, ainsi que l'arrêt de la production du 767 Fret. Ses résultats trimestriels seront publiés le 23 octobre.

Pour le cabinet Melius Research, "plus la grève se prolonge, plus Boeing risque de voir sa note abaissée par les agences de notation parce qu'il ne livre pas d'avions et ne génère pas de liquidités".

Dans les échanges préliminaires à la Bourse de New York mardi, aux alentours de 11H50 GMT, le titre de l'avionneur gagnait environ 1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le patron du Comité olympique russe présente sa démission

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Ancien escrimeur, Stanislav Pozdniakov quitte la présidence du Comité olympique russe (© KEYSTONE/AP/MASSIMO PINCA)

Patron du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov a annoncé mardi sa démission.

Selon lui, cette décision est censée "renforcer le mouvement olympique russe", dont les athlètes sont bannis des compétitions internationales en raison de l'offensive en Ukraine.

La Russie, mise au ban du sport mondial, a ainsi été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de 15 athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection stricte.

Les athlètes autorisés à concourir devaient notamment avoir montré qu'ils n'avaient pas soutenu l'intervention militaire russe en Ukraine et qu'ils n'appartenaient pas à un club sportif lié aux forces armées ou de sécurité, comme c'est parfois le cas en Russie.

"Les défis géopolitiques auxquels notre pays fait face rendent nécessaire une optimisation et une centralisation de la gestion des domaines clés, y compris du sport de haut niveau", a déclaré Stanislav Pozdniakov (51 ans) dans un communiqué pour justifier sa décision.

En poste depuis 2018, ce quadruple champion olympique d'escrime a assuré voir actuellement des "prémisses opportunes, notamment économiques, pour remplacer le leader et l'équipe" olympiques afin de "renforcer le mouvement olympique russe".

"Pour cette raison, le comité exécutif du Comité olympique russe, lors de sa prochaine réunion le 7 novembre, va soutenir, j'en suis sûr, ma proposition et fixer la date de l'élection du nouveau dirigeant", a-t-il conclu.

Russophobie dénoncée

Sous sa présidence, le Comité olympique russe a dénoncé à plusieurs reprises la soi-disant "russophobie" des autorités sportives internationales, en amont des JO de Paris.

Privés de leur drapeau et d'hymne dans la capitale française, de nombreux athlètes russes avaient choisi de renoncer aux compétitions, dénonçant des critères "discriminatoires".

Dans ce contexte, Moscou avait critiqué "le racisme et le néonazisme" du CIO dans un climat extrêmement tendu, l'organisation accusant en retour la Russie de "politiser le sport", en plein assaut des forces russes contre l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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