International
Le G7 dénonce le "comportement irresponsable" de Pyongyang
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Les pays du G7 ont dénoncé le "comportement irresponsable" de Pyongyang, qui a tiré un missile balistique intercontinental. Celui-ci serait tombé dans la Zone économique exclusive japonaise, quelques jours avant un exercice militaire de Washington et Séoul.
Pyongyang "a tiré un missile balistique de classe ICBM en direction de l'est. Il a volé pendant approximativement 66 minutes" et parcouru une distance d'environ 900 km, a déclaré le porte-parole du gouvernement nippon Hirokazu Matsuno aux journalistes.
Le temps de vol est similaire à celui de l'ICBM Hwasong-17, que Pyongyang avait testé en novembre, selon le site spécialisé sud-coréen NK News.
Ce nouveau tir de missile pourrait être un deuxième test du Hwasong-17, mais pourrait aussi être un test "de l'ICBM à combustible solide que Pyongyang est en train de mettre au point et qui pour l'instant n'a jamais été vu", a expliqué à l'AFP Joseph Dempsey, chercheur à l'Institut international des Etudes stratégiques (IISS).
Ce tir a été fermement condamné samedi par la Maison Blanche et les pays du G7. "Ce tir aggrave inutilement les tensions et risque de déstabiliser la sécurité de la région", a estimé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson. "Il constitue une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU".
"Violation flagrante"
A l'issue d'une rencontre lors de la conférence annuelle sur la sécurité de Munich, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont pour leur part déclaré que "le comportement irresponsable de la Corée du Nord exige une réponse unifiée de la communauté internationale, y compris de nouvelles mesures importantes prises par le Conseil de sécurité des Nations unies".
Les pays du G7 - Etats-Unis, Allemagne, Japon, France, Italie, Grande-Bretagne et Canada - "condamnent avec la plus grande fermeté" ce tir qui "constitue une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité (...) et menace la paix et la sécurité régionales et internationales".
La Corée du Nord tente depuis longtemps de mettre au point un ICBM à combustible solide. Ces missiles sont en effet plus faciles à stocker et à transporter, font preuve d'une meilleure stabilité et sont plus rapides à préparer pour un lancement, ce qui rend plus difficile leur détection, ainsi que leur destruction préventive par les forces américaines.
Nouvelle escalade
Le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, a indiqué de son côté que le missile semblait avoir une capacité de vol de 14'000 km - ce qui lui permettrait d'atteindre la partie continentale des Etats-Unis.
L'armée sud-coréenne avait annoncé plus tôt ce tir de missile, et affirmé que le pays maintenait "un état de préparation complet tout en coopérant étroitement avec les Etats-Unis et en renforçant sa surveillance et sa vigilance".
Ce lancement est "une nouvelle escalade dans les efforts de la Corée du Nord pour perfectionner ses capacités de frappes à longue portée", a déclaré à l'AFP Chun In-bum, général sud-coréen à la retraite. "Le message de la Corée du Nord est claire : nous progressons régulièrement vers notre but de perfectionner des armes nucléaires de longue porte".
Les tensions militaires se sont accrues sur la péninsule coréenne en 2022, année lors de laquelle Pyongyang a qualifié d'"irréversible" son statut de puissance nucléaire et mené une série record d'essais d'armements, et notamment d'ICBM.
Kim Jong Un "a dégainé"
En réponse à son voisin du Nord, Séoul a mené des manoeuvres militaires conjointes avec les Etats-Unis, son allié clef en matière de sécurité, moyen pour lui de convaincre l'opinion publique sud-coréenne de l'engagement américain à dissuader Pyongyang de toute attaque.
Le tir de samedi, le premier depuis sept semaines, intervient au moment où les deux alliés s'apprêtent à mener un exercice de simulation, qui doit se tenir la semaine prochaine à Washington, afin de discuter des mesures à prendre en cas d'utilisation de l'arme nucléaire par Pyongyang.
La Corée du Nord a menacé vendredi de réagir avec une force "sans précédent" aux manoeuvres américano-sud-coréennes à venir, y voyant les préparatifs d'un conflit armé.
Pour An Chan-il, chercheur à la tête de l'Institut mondial pour les études nord-coréennes, ce dernier tir indique que le dirigeant de Pyongyang Kim Jong Un "a finalement dégainé son épée".
Exercices militaires avec les Etats-Unis
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a pris ses fonctions en mai 2022 en promettant de se montrer ferme vis-à-vis de Pyongyang, a considérablement intensifié la tenue d'exercices militaires avec les Etats-Unis.
Séoul a qualifié jeudi Pyongyang d'"ennemi" dans un document de défense, un terme qu'elle a utilisé pour la première fois en six ans, signalant un nouveau durcissement de sa position envers la Corée du Nord.
Au cours des essais d'armements menés par Pyongyang l'an dernier, un missile a atterri au sud de la ligne servant de fait de frontière maritime près des eaux territoriales sud-coréennes pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: Yann Sommer et l'Inter face au Barça
La deuxième demi-finale aller de la Ligue des champions se joue ce soir dès 21h00 à Barcelone. Le club catalan attend de pied ferme l'Inter Milan et son gardien suisse Yann Sommer.
Leader de la Liga et récent vainqueur de la Coupe du Roi, le Barça traverse une période positive. L'équipe de l'entraîneur allemand Hansi Flick, même privée sur blessure de son buteur vétéran Robert Lewandowski, dispos d'une armada offensive impressionnante, à commencer par Lamine Yamal et Raphinha.
Pour se hisser dans le dernier carré, les Blaugrana ont éliminé le Benfica Lisbonne (1-0/3-1) et Borussia Dortmund (4-0/1-3), finaliste de l'édition précédente. Ils devront néanmoins terriblement se méfier de l'Inter.
L'équipe dirigée par Simone Inzaghi est difficile à manier. Elle dispose d'une défense très solide et trouve toujours des solutions en attaque avec notamment Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Dans la phase à élimination directe, les nerezzurri ont successivement écarté Feyenoord Rotterdam (2-0/2-1) et le Bayern Munich (2-1/2-2).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les Etats-Unis ont frappé plus de 1000 cibles au Yémen en un mois
L'armée américaine a frappé depuis la mi-mars plus de 1000 cibles au Yémen, où Washington mène une campagne aérienne contre les rebelles houthis, a annoncé mardi le ministère de la défense. L'armée britannique participe également aux raids.
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime en mer Rouge depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël. Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël.
Depuis le 15 mars, "les frappes du CENTCOM [le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, ndlr] ont touché plus de 1000 cibles, tuant des combattants et des dirigeants houthis [...] et dégradant leurs capacités", a affirmé dans un communiqué Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone.
Mercredi matin, l'armée britannique a annoncé, pour la première fois depuis le lancement de cette campagne américaine à la mi-mars, y avoir participé en ciblant "une cible militaire houthie" dans la nuit au sud de la capitale Sanaa.
Prison bombardée
Selon le ministère britannique de la défense, l'opération, menée par des avions de combat britanniques Typhoon, visait "un ensemble de bâtiments, utilisés par les Houthis pour fabriquer des drones du type de ceux utilisés pour attaquer les navires dans la mer Rouge et le golfe d'Aden".
Le Royaume-Uni avait déjà participé aux frappes menées contre les Houthis à partir de début 2024 par les Etats-Unis, proche allié d'Israël.
Dimanche, le CENTCOM avait évoqué plus de 800 cibles atteintes depuis mi-mars et dénombré des centaines de morts parmi les rebelles.
Quelques heures après cette annonce, les Houthis avaient accusé l'armée américaine d'avoir bombardé une prison de Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts et 47 blessés parmi des migrants africains qui y étaient détenus.
Sollicité par l'AFP, le CENTCOM avait indiqué "être au courant des allégations de pertes civiles liées aux frappes américaines au Yémen et prendre ces allégations très au sérieux". "Une évaluation des dégâts ainsi qu'une enquête sur ces affirmations sont actuellement en cours", avait-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente
Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.
"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.
"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.
Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.
S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.
Attaques "inacceptables"
Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".
Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.
Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.
Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.
Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes
Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.
"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.
Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.
A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.
Frappes de drones en Russie
Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.
Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.
Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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