Économie
La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala reconduite à la tête de l'OMC
La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a été reconduite vendredi pour un second mandat à la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé l'organisation vendredi.
"Les membres de l'OMC ont décidé aujourd'hui de confier à Ngozi Okonjo-Iweala un second mandat en tant que directrice générale de l'OMC. Son second mandat de quatre ans, qui a été approuvé lors d'une réunion spéciale du conseil général de l'organisation, débutera le 1er septembre 2025", a indiqué le gendarme du commerce mondial dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nouvelle hausse de l'inflation aux États-Unis en novembre
L'inflation s'est accélérée en novembre aux États-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, et les craintes grandissent de voir la courbe rester sur cette trajectoire, compliquant la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7% sur un an en novembre, contre 2,6% en octobre, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.
Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%.
Ces évolutions sont conformes aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.
L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie reste stable sur un mois, à 0,3%, mais s'accélère également sur un an, à 2,7% contre 2,6% en octobre.
Les prix à la consommation avaient rebondi en octobre, pour la première fois depuis le mois de mars et les hausses de droits de douane promises par Donald Trump pourraient contribuer à faire repartir les prix à la hausse.
Les entreprises américaines se montrent d'ailleurs inquiètes d'un rebond de l'inflation, en raison notamment de cette politique, a récemment mis en lumière le Livre beige de la Fed, une enquête réalisée auprès de dirigeants.
Ce rebond des prix incite à la prudence, les responsables de la Banque centrale américaine, la Fed, qui se réunissent la semaine prochaine et devront décider s'ils abaissent de nouveau les taux, pour la troisième fois de suite, ou s'ils font une pause.
"Le succès n'est pas assuré"
Une baisse des taux d'un quart de point est majoritairement attendue par les acteurs du marché lors de la prochaine réunion du Comité monétaire de la Fed (FOMC), selon l'évaluation de CME Group.
Les taux se situent dans une fourchette de 4,50 à 4,75%, après avoir été abaissés d'un demi-point de pourcentage en septembre, puis d'un quart de point en novembre.
Le président de la Fed Jerome Powell a ainsi estimé, le 4 décembre, que la banque centrale "pouvait se permettre d'être un peu plus prudente" au sujet des baisses de taux du fait de la vigueur de l'économie.
Plusieurs responsables de la Fed se sont inquiétés récemment de voir la courbe de l'inflation repartir vers le haut.
Les risques liés à l'inflation restent "plus importants" que ceux liés au chômage, a déclaré Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, mettant en avant "de possibles perturbations des chaînes d'approvisionnement dues aux grèves et aux tensions géopolitiques plus fréquentes dans le monde".
Elle estime que "les tensions commerciales accrues et les dépenses gouvernementales expansionnistes" exercent également une pression sur les prix.
Mais pour Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, "le succès n'est pas assuré", alors que "le processus de désinflation a ralenti".
Les hausses de taux de la Fed ont pour effet de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises et doivent donc desserrer la pression sur les prix. Mais cela risque de faire grimper le taux de chômage, qui était en novembre de 4,2%.
L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Suisse en possession de 99 millions de fonds syriens gelés
On trouve dans les banques suisses encore 99 millions de francs suisses provenant de Syrie. Ce montant avait été gelé après le début du conflit, a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à Keystone-ATS.
Ce montant a été gelé suite à la reprise par Berne des sanctions de l'UE décidée en 2011 au début du conflit en Syrie. Tant que les sanctions de l'UE à l'encontre de la Syrie sont en vigueur, elles peuvent également être maintenues en Suisse, indique le Seco, confirmant une information parue dans la Neue Zürcher Zeitung. Selon lui, la situation est suivie de près, y compris au sein de l'UE.
Aucune chasse aux millions du régime Bachar al-Assad ne se dessine en Suisse, écrit le journal, car les relations financières entre Berne et Damas sont pratiquement gelées depuis 2011 et les banques suisses s'étaient déjà largement retirées dans les années 2000 des affaires autrefois florissantes avec la Syrie.
Sanctions contre les ministres d'Assad
Trois ministres du gouvernement de Bachar al-Assad figurent en outre sur la liste des sanctions de la Suisse depuis mardi soir. Accusés d'être "coresponsables de la répression violente du régime syrien contre la population civile", ils ont l'interdiction d'entrer sur le territoire.
En mars dernier, le Ministère public de la Confédération (MPC) avait inculpé Rifaat al-Assad, un oncle du président syrien déchu Bachar al-Assad, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il aurait été responsable du massacre de la ville syrienne de Hama en février 1982, au cours duquel entre 10'000 et 40'000 personnes ont perdu la vie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e
L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.
"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.
Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.
"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.
"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".
Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.
"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.
"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.
"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".
"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".
Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Construction métallique: une nouvelle CCT en Valais
Une nouvelle convention collective de travail (CCT) a été conclue en Valais pour la branche de la construction métallique. Elle prévoit une augmentation des salaires réels et des salaires minimaux ainsi que des mesures favorisant notamment un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Les apprentis bénéficieront également de cette CCT.
La CCT sera valable du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2029, ont indiqué mardi les partenaires sociaux (Unia, SCIV et Metaltec VS) dans un communiqué. Environ 3250 salariés répartis dans plus de 120 entreprises sur tout le territoire du canton bénéficieront des avancées négociées, précisent-ils.
Au 1er janvier 2025, tous les salaires mensuels inférieurs à 6000 francs brut seront augmentés de 1,5%. Ce qui représente une augmentation de 85 francs par mois sur un salaire moyen. Grâce à l'augmentation du salaire plafonné à 6000 francs bruts (jusqu'à présent 5900 francs), "davantage de collaborateurs profitent ainsi de l'augmentation de salaire convenue dans cette branche", écrivent-ils.
Congé paternité de 10 jours à 100%
Par ailleurs, les salaires horaires minimaux seront augmentés dans une fourchette allant de 40 à 75 centimes. "Ces augmentations des salaires minimaux sont importantes dans le cadre des mesures d'accompagnement pour protéger les salariés et les entreprises de pratiques de dumping", soulignent les partenaires sociaux. L'indemnité pour les repas est augmentée de deux francs pour passer à 20 francs.
En octroyant 30 jours de vacances à partir de 55 ans au lieu de 57 ans et en payant le congé paternité de 10 jours à 100% (au lieu de 80%) les salariés peuvent par ailleurs bénéficier d'une amélioration de l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie, ajoute-t-on.
Enfin, dans le but d'améliorer leur intégration et leur identification à leur activité professionnelle, les apprentis seront également intégrés au champ d'application de la CCT.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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