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La République est "inévitable" en Jamaïque

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"L'esclavage était abject et n'aurait jamais dû avoir lieu", a déclaré le prince William, en visite en Jamaïque. (© KEYSTONE/EPA/Rudolph Brown)

La transition de la Jamaïque vers un régime républicain est "inévitable", a estimé son premier ministre à l'occasion d'une visite du prince William marquée par des manifestations dénonçant le rôle du Royaume-Uni dans le commerce des esclaves.

Indépendante et membre du Commonwealth depuis 1962, l'île est une monarchie constitutionnelle et son chef d'Etat est la reine Elizabeth qui vient de fêter ses 70 ans de règne.

Alors que le prince, deuxième dans l'ordre de succession au trône britannique, transmettait "la profonde affection" de sa grand-mère pour la Jamaïque, Andrew Holness a déclaré qu'une transition du pays vers un modèle républicain n'était qu'une question de temps. La Jamaïque "passe à autre chose", a-t-il dit mercredi.

"Il est inévitable que nous nous dirigions vers une république pour répondre à la volonté du peuple de la Jamaïque et à notre ambition de devenir un pays indépendant, développé et prospère", a-t-il ensuite tweeté.

M. Holness avait auparavant dit devant la presse que la visite de William et Kate offrait une occasion de se pencher sur des questions "non résolues".

La Jamaïque suivrait ainsi l'exemple de la Barbade devenue une république en novembre 2021, lors d'une cérémonie à laquelle assistait le père de William, le prince Charles.

Colonisée par les Espagnols après l'arrivée de Christophe Colomb, la Jamaïque est passée en 1655 sous le joug de la couronne britannique qui a utilisé l'esclavage pour développer l'économie de l'île.

"L'esclavage était abject et n'aurait jamais dû avoir lieu", a dit le prince William, reconnaissant la "douleur" de l'île, lors d'un dîner organisé par le gouverneur général de la Jamaïque, Patrick Linton Allen, représentant de la reine.

Exprimant sa "profonde tristesse", il s'est dit d'accord avec son père qui avait reconnu en 2021 que "l'effroyable atrocité de l'esclavage tache à jamais notre histoire".

Pas d'excuses

William n'a toutefois pas présenté les excuses réclamées mardi à son arrivée par des manifestants opposés à sa visite qui souhaitaient également des compensations, pour le rôle de la monarchie britannique dans le commerce d'esclaves ayant amené des centaines de milliers d'Africains travailler sur l'île dans des conditions inhumaines.

Le prince a par ailleurs exprimé son "éternelle reconnaissance" envers la génération Windrush, ces dizaines de milliers d'immigrés caribéens, principalement de Jamaïque, venus aider à la reconstruction du Royaume-Uni après la Deuxième Guerre mondiale.

Le traitement réservé par le Royaume-Uni à ces immigrés arrivés légalement, mais ensuite privés de droits, voire renvoyés faute de documents nécessaires, a fait scandale.

La tournée de William et Kate aux Caraïbes avait déjà connu un raté avec l'annulation la semaine dernière de la première étape dans un village du Belize, à cause d'un conflit entre la population locale et une organisation caritative dont William est le parrain.

Le duc et la duchesse de Cambridge doivent se rendre ensuite aux Bahamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Diageo débauche son nouveau patron chez Haleon

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Le prochain patron réalisera un grand écart entre la santé grand public et le monde des alcools. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Diageo, propriétaire de la bière brune Guinness et de la vodka Smirnoff, a annoncé lundi la nomination d'un nouveau directeur général, au moment il cherche à redresser des performances en partie affectées par les droits de douane de Donald Trump.

Dave Lewis, actuellement président du groupe de santé grand public Haleon, deviendra directeur général en janvier, succédant à Debra Crew après sa démission en juillet.

Si aucune raison n'a été fournie à propos du départ de Debra Crew après deux ans à la tête de l'entreprise, Diageo évoluait dans un environnement commercial tendu avant d'annoncer, en mai, qu'il subirait un impact financier en raison de l'offensive tarifaire de Donald Trump.

"Le marché fait face à certains vents contraires, mais il existe aussi d'importantes opportunités", a estimé dans un communiqué M. Lewis, 60 ans, aussi ex-directeur général du géant britannique de la distribution Tesco.

L'action du groupe Diageo, qui possède également le whisky Johnnie Walker, la liqueur Baileys et la tequila Don Julio, a bondi de 7% dans les premiers échanges, prenant la tête de l'indice vedette londonien FTSE 100, en hausse de 0,7 % dans son ensemble.

Dave Lewis "apporte une solide expérience dans les marques grand public, acquise à la tête de Tesco et au cours de plusieurs décennies chez Unilever, même s'il n'a pas d'expérience directe dans le secteur des spiritueux", souligne Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les investisseurs apprécieront sans doute sa forte culture marketing, mais tout éventuel virage stratégique majeur prendra du temps, ce qui maintiendra à court terme l'attention sur la gestion de conditions commerciales difficiles", ajoute-t-il.

Le groupe a publié la semaine dernière un avertissement sur ses résultats, évoquant un affaiblissement de la demande des consommateurs en Chine et aux États-Unis, ce qui a pesé sur son cours, déjà en nette baisse cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Donald Trump gracie Rudy Giuliani et 76 autres personnes

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Rudy Giulani (à gauche) avait joué le rôle de fer de lance de la campagne menée par Donald Trump pour obtenir l'invalidation des résultats de l'élection de novembre 2020 qu'il avait perdue face au démocrate Joe Biden (archives). (© KEYSTONE/AP/CAROLYN KASTER)

Donald Trump a gracié 77 personnes impliquées dans la tentative d'inverser les résultats du scrutin présidentiel de 2020. Parmi elles figure son ancien avocat Rudy Giuliani, selon le haut fonctionnaire chargé d'orchestrer les grâces présidentielles, Ed Martin.

"Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale perpétrée contre le peuple américain après l'élection présidentielle de 2020 et poursuit le processus de réconciliation nationale", affirme un texte daté de vendredi et mis en ligne sur X dans la nuit de dimanche à lundi par Ed Martin.

Rudy Giulani, ancien maire de New York, avait joué le rôle de fer de lance de la campagne menée par Donald Trump, alors président républicain sortant, pour obtenir l'invalidation des résultats de l'élection de novembre 2020 qu'il avait perdue face au démocrate Joe Biden.

Parmi les bénéficiaires de la grâce présidentielle figurent aussi aussi Mark Meadows, ancien chef de cabinet de la Maison Blanche en 2020, et John Eastman, un juriste ayant proposé des stratégies pour empêcher la certification des résultats de l'élection présidentielle perdue par Donald Trump face à Joe Biden.

Parmi les personnes graciées se trouvent également Boris Epshteyn, conseiller de longue date de Donald Trump, et Sidney Powell, une avocate conservatrice qui avait lancé des procédures contre les résultats électoraux dans des Etats-clés.

En plus de son cercle proche, le président a gracié des dizaines de militants républicains impliqués dans la tentative d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020. Il s'agit d'une grâce "complète, totale et inconditionnelle", souligne le texte, qui précise cependant que "la grâce ne s'applique pas au président des Etats-Unis".

Ces grâces sont en grande partie symboliques, aucune des personnes identifiées n'étant accusée de crimes fédéraux, seuls concernés par la grâce présidentielle. Les personnes concernées demeurent susceptibles d'être jugées par les juridictions locales devant lesquelles elles sont poursuivies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Audience de demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy comparaît en visioconférence depuis la prison de la Santé (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a commencé lundi matin l'examen de la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy. L'ex-président français, est incarcéré depuis 20 jours à Paris après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.

M. Sarkozy n'a pas été extrait de la prison de la Santé pour cette audience, qui a débuté à 09h30. Il comparaît en visioconférence, offrant par écran interposé la première image de l'histoire d'un ancien président de la République en prison, en veste bleu foncé, pull et chemise.

"C'est dur, c'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu, je dirais même que c'est éreintant", a dit l'ancien président, ajoutant vouloir rendre hommage au personnel pénitentiaire qui avait "rendu ce cauchemar (...) supportable".

"C'est la détention qui constitue une menace pour Nicolas Sarkozy, pas le contraire", a souligné lundi un de ses avocats. "C'est ce qui lui vaut d'être placé à l'isolement" en prison et de bénéficier de la protection de deux agents en détention, a souligné Me Christophe Ingrain, énumérant les différents critères sur lesquels la cour d'appel de Paris doit se pencher pour décider de son maintien ou pas en détention.

Le parquet général a requis lundi la mise en liberté sous contrôle judiciaire. "Les risques de concertation frauduleuse, de pression sur les témoins fondent des réquisitions sous fins de placement sous contrôle judiciaire", a déclaré l'avocat général Damien Brunet, en demandant que "soit fait droit à la demande de Nicolas Sarkozy" d'être mis en liberté.

En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Son épouse, Carla Bruni, et deux de ses fils, Pierre et Jean, ont pris place sur les bancs du public. La décision sera rendue à 13h30.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Alcaraz repasse no 1 devant Sinner avant l'explication finale

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Carlos Alcaraz et Jannik Sinner se sont entraînés ensemble vendredi à Turin, avant l'explication finale. (© KEYSTONE/AP/Marco Alpozzi)

Carlos Alcaraz a repris à Jannik Sinner la place de no 1 mondial lundi au lendemain du début du Masters. Le tournoi de Turin déterminera qui terminera l'année au sommet de la hiérarchie ATP.

Ni Sinner ni Alcaraz n'ont joué la semaine passée, mais à la même époque l'an dernier, Sinner avait survolé le Masters ATP. Les 1500 points alors engrangés ont été déduits lundi ce qui l'a fait reculer derrière Alcaraz qui n'avait que peu de points à défendre puisqu'il avait perdu en phase de poules l'an dernier à Turin.

Victorieux samedi à Athènes de son 101e titre sur le circuit, son 72e (record) sur dur, Novak Djokovic gagne un place (ATP 4) pour se retrouver au pied du podium derrière Alexander Zverev (ATP 3).

Ben Shelton (ATP 5) gagne lui aussi une place pour atteindre son meilleur classement, mais sans avoir joué la semaine dernière. Il dépasse également Taylor Fritz (-2, ATP 6), victime lui aussi de la déduction de ses points des Finales ATP de l'an dernier.

Tien dans le top 30

Alexander Bublik, pourtant battu dès son entrée en lice au deuxième tour à Metz, gagne encore une place pour atteindre le 11e rang, le meilleur classement de sa carrière à l'issue d'une fin de saison en trombe. L'Américain Learner Tien bondit lui aussi à son meilleur classement: grâce à son premier titre ATP samedi à Metz, il gagne 10 places pour se hisser à 19 ans au 28e rang mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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