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International

L'émissaire de l'ONU "très déçu" après un nouveau blocage à Genève

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L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen est à nouveau déçu après la sixième rencontre dans le cadre du Comité constitutionnel sur ce pays (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen s'est dit "très déçu" au terme de cinq jours de discussions du petit groupe du Comité constitutionnel à Genève. Il faut davantage de "volonté politique" sur les moyens d'établir des convergences, a-t-il dit vendredi.

"Nous sommes tombés d'accord pour dire que cela ne peut pas continuer comme cela", a affirmé à la presse l'émissaire. Une conclusion à laquelle il était déjà arrivé lors de la précédente réunion il y a neuf mois.

Mais depuis, les coprésidents du comité, celui nommé par le gouvernement Ahmad Kuzbari et celui désigné par les opposants Hadi al-Bahra, avaient accepté tous deux de rencontrer dans la même salle M. Pedersen. Et les deux parties avaient aussi favorablement accueilli le scénario de projets de textes constitutionnels sur plusieurs thématiques.

De lundi à jeudi, pour cette sixième réunion dans le cadre du comité constitutionnel, les 15 membres nommés par le gouvernement ont présenté leurs approches sur la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'extrémisme, alors que les opposants ont donné la leur sur la sécurité. L'Etat de droit a été abordé par les représentants de la société civile au sein du comité.

Accusations par le gouvernement

Mais au moment d'évaluer la possibilité d'éléments communs, les précédents blocages ont à nouveau été observés. "J'en vois mais aussi longtemps que les parties ne les considèrent pas, je ne vais les donner pour elles", a insisté M. Pedersen. La prochaine rencontre n'est pour le moment pas prévue.

De son côté, M. Kuzbari a déploré certaines "pensées malveillantes" et "agressives" de la part des opposants. Son homologue dénonce de fausses accusations et estime lui avoir fait preuve de consensus. Il s'en prend au manque de "volonté politique" des délégués nommés par le gouvernement.

M. al-Bahra affirme que des convergences sont observées sur les questions de souveraineté et d'intégrité territoriale. Mais la partie gouvernementale ne les reconnaît pas parce qu'elles voient toujours les Syriens qui ne sont pas de leur côté en "ennemis", selon lui.

Recul des violences récemment en Syrie

La réunion de cette semaine avait lieu alors que les violences ont largement diminué en Syrie. Mais la Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU sur ce pays avait récemment relevé que de possibles crimes contre l'humanité avaient encore été perpétrés ces derniers mois.

"Nous avons une responsabilité" d'avancer pour les victimes, insiste M. al-Bahra qui appelle à davantage de soutien international pour convaincre le président Bachar al-Assad à oeuvrer pour une solution politique et au retrait des soldats des alliés de celui-ci. Il estime aussi qu'un retrait du Comité constitutionnel, demandé par certains opposants, n'améliorerait pas la situation sécuritaire. Il faut continuer à discuter à Genève, a-t-il ajouté.

En plus de dix ans, au moins 350'000 personnes ont été tuées en Syrie, selon le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, mais le nombre est probablement bien plus élevé. Plus de 13 millions de Syriens ont besoin d'une assistance humanitaire, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Iran refuse un examen médical indépendant pour Narges Mohammadi

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Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Les autorités iraniennes refusent un examen médical indépendant de la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, a déclaré sa famille mardi. Cette dernière dit avoir été frappée à coups de matraque par la police lors de son arrestation la semaine dernière.

"Elle a des ecchymoses au cou et au visage", a déclaré à des journalistes à Paris par liaison vidéo l'un de ses frères, Hamid Mohammadi, installé en Norvège. Un autre de ses frères, qui vit en Iran, "a tenté de les convaincre d'accepter qu'un médecin indépendant l'examine. Mais ils ont refusé", a précisé M. Mohammadi.

Narges Mohammadi, 53 ans, lauréate du prix Nobel en 2023, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants, après avoir pris la parole lors d'une cérémonie en hommage à l'avocat Khosrow Alikordi, retrouvé mort début décembre.

Sa famille et son comité de soutien ont dénoncé son arrestation "violente". Dans un "bref" appel avec sa famille dimanche soir, Narges Mohammadi a raconté avoir reçu "des coups de matraque violents et répétés à la tête et au cou" lors de son arrestation, a indiqué lundi son comité de soutien. Selon lui, "son état physique au moment de l'appel n'était pas bon".

Amnesty critique

"Nous sommes très inquiets des conditions dans lesquelles elle est détenue, de l'endroit où elle se trouve, et de la manière dont elle est traitée", a ajouté M. Mohammadi. Son époux Taghi Rahmani, qui vit à Paris, s'est également dit "très inquiet de ce qui pourrait lui arriver".

Amnesty International a accusé dans un communiqué mardi les forces de sécurité iraniennes d'avoir commis des actes de "torture et autres mauvais traitements" lors de l'arrestation, notamment en "passant violemment à tabac" Narges Mohammadi et une autre militante, Alieh Motalbzadeh.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Lourde peine pour l'homme qui avait foncé dans la foule à Liverpool

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Lors de son accès de rage le 26 mai dernier, Paul Doyle a foncé dans la foule de supporters et blessés plus de 130 personnes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'automobiliste britannique qui avait blessé plus de 130 personnes en fonçant dans la foule de supporters lors de la parade de victoire du club de football Liverpool FC en mai, a été condamné mardi à 21 ans et six mois de prison.

Paul Doyle, 54 ans, était au volant de sa voiture pour récupérer un ami qui assistait à la célébration de la victoire des "Reds" en championnat d'Angleterre le 26 mai, lorsqu'il s'était engouffré derrière une ambulance avant d'être cerné et bloqué par les supporters.

"Vous avez perdu votre sang-froid dans un accès de rage, déterminé à vous frayer un chemin à travers la foule quelles qu'en soient les conséquences", et "utilisé votre véhicule comme une arme extrêmement dangereuse", a déclaré le juge de la cour criminelle de Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre) en s'adressant à lui.

Les images, issues de la vidéosurveillance mais aussi d'une caméra dans sa voiture, montrent la fureur dans laquelle Paul Doyle est entré, hurlant et injuriant les piétons avant de leur foncer dessus. "Ce qui aurait dû être une journée de célébration collective a au contraire laissé, dans toute cette communauté, une empreinte durable de peur et de blessures", a déclaré le juge Andrew Menary.

"Vos actes ont provoqué l'horreur et la dévastation à une échelle que ce tribunal n'avait encore jamais rencontrée", a-t-il poursuivi. Vêtu d'un costume noir, l'ancien militaire et employé dans la cybersécurité, père de deux enfants, a sangloté toute la matinée avant le prononcé de sa peine.

Arrêté sur les lieux puis placé en détention le jour de la parade, il avait déclaré à la police: "Je viens de ruiner la vie de ma famille".

Moins de dix minutes

Cet homme avait ensuite plaidé non coupable et maintenu cette version pendant plusieurs mois, jusqu'à un revirement inattendu fin novembre au début de son procès.

Il n'a pas donné d'explication à ses actes, pour lesquels la piste terroriste avait très tôt été exclue, et a reconnu les 31 chefs d'accusation retenus contre lui, dont celui de tentative de causer des blessures volontaires graves. Ce qui a automatiquement mis fin à la tenue de son procès.

La course folle de Doyle dans le centre de Liverpool, où des centaines de milliers de supporters étaient venus applaudir les joueurs du club défilant dans un bus à impériale, a duré moins de dix minutes.

Au total, 134 personnes ont été blessées, parmi lesquelles une cinquantaine ont dû être hospitalisées, selon la police. Des images en montrent certaines projetées contre le capot de la voiture, d'autres tomber sous le véhicule au milieu des cris d'horreur.

La plus jeune victime est un bébé de six mois, qui a été éjecté de sa poussette mais s'en est miraculeusement sorti sans blessure grave. "Ce n'est que par chance que personne n'a été tué", avait souligné l'inspecteur de police John Fitzgerald.

Un ancien militaire, Daniel Barr, était finalement parvenu à monter dans la voiture et à enclencher la boîte automatique en position parking, contribuant ainsi à immobiliser Doyle. "Ses actions ce jour-là ont été d'un courage exceptionnel, à un moment où beaucoup craignaient, à juste titre, pour leur propre sécurité", a souligné le juge.

Le procureur, Paul Greaney, a révélé mardi que M. Doyle avait été reconnu coupable de plusieurs faits de violence entre ses 19 et 22 ans. Mais il a ensuite pris le chemin d'une vie "positive et productive", puis étudié, travaillé et fondé une famille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Auto: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". (archive) (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

L'interdiction de vendre des voitures neuves à moteur essence ou diesel dans l'UE en 2035 devrait être assouplie mardi, après des mois d'intenses tractations, pour aider les constructeurs européens en crise.

Cette mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", avait été adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, au nom de l'engagement européen d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Mais l'UE, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé.

L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen.

Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.

Les assouplissements qu'ils devraient obtenir ont fait l'objet de négociations intenses ces dernières semaines entre la Commission et les Etats membres. Des arbitrages de dernière minute étaient attendus mardi matin.

Leurs contours exacts seront annoncés mardi, mais d'ores et déjà, l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, a confirmé que les constructeurs se verraient fixer un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions de CO2 de leurs flottes en 2035.

Cela répond à la demande de pays comme l'Allemagne, l'Italie ou la Pologne, qui défendent becs et ongles la "neutralité technologique", c'est à dire le maintien après 2035 des moteurs thermiques.

Ils mettent en avant diverses technologies qui permettraient de réduire fortement leurs émissions de CO2 : hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d'autonomie, voire les biocarburants ou les carburants synthétiques.

Un soutien aux batteries

Pour Manfred Weber, cette équation est très politique : en faisant preuve de souplesse sur ce terrain, l'UE a une occasion selon lui "de lutter contre le populisme", en supprimant "un des angles d'attaque" des mouvements qui lui sont hostiles, a-t-il expliqué lors d'un point de presse mardi.

A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035.

Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique.

Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion.

La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles.

La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels bénéficiant d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe".

Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants.

Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché".

"Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique.

"Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ukraine: un organisme européen pour statuer sur les réparations

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Selon Volodymyr Zelensky, les discussions menées à Berlin ont déjà permis de "réels progrès". (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

De hauts responsables européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont établi mardi un organisme international basé à La Haye. Il sera chargé de statuer sur les réparations à verser à l'Ukraine pour compenser l'invasion russe.

La Commission internationale des réclamations pour l'Ukraine, signée par 34 Etats, dont la Suisse, et par l'Union européenne évaluera et statuera sur les demandes de réparations, y compris sur les montants à verser, sachant qu'un "registre des dommages" existe déjà et a reçu environ 80'000 demandes d'indemnisation émanant de particuliers ou d'organisations.

"Nous espérons que tous les mécanismes d'indemnisation [...] seront mis en place et bénéficieront d'un soutien international fort et suffisant afin que les gens puissent vraiment sentir que tous les dommages causés par la guerre peuvent être indemnisés", a déclaré M. Zelensky aux représentants.

"Cette guerre et la responsabilité de la Russie dans celle-ci doivent devenir un exemple clair afin que d'autres apprennent à ne pas choisir l'agression", a ajouté le président.

La troisième étape consistera à créer un fonds d'indemnisation, mais le fonctionnement de cette partie cruciale du processus n'a pas encore été clarifié, notamment à cause de la question de l'éventuelle utilisation des avoirs russes gelés.

La Suisse a signé

L'ambassadrice suisse aux Pays-Bas Corinne Cicéron Bühler a signé la Convention au nom de la Suisse. Le droit international est sans équivoque: quiconque le viole doit indemniser le préjudice commis, a-t-elle rappelé lors de son allocution. Cela est d'autant plus vrai au vu des actes graves commis par la Russie en Ukraine.

Le Conseil fédéral a avalisé cette signature vendredi, écrit mardi le Département fédéral des affaires étrangères dans un communiqué. Dans un second temps, la Suisse décidera si elle adhère formellement à l'accord et le ratifie.

"Nous n'avons pas oublié"

Le mécanisme d'indemnisation sera coordonné par le Conseil de l'Europe, qui siège à Strasbourg, un groupe de 46 nations dont la mission est de protéger les droits de l'homme sur le continent et dont la Russie a été exclue en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.

"La création du fonds de compensation devrait intervenir dans un délai d'environ 12 à 18 mois," a déclaré aux journalistes Alain Berset, secrétaire général du Conseil.

"Et puis, bien sûr, les paiements aux victimes suivront une fois que le fonds sera opérationnel et que les demandes d'indemnisation auront été déposées", a ajouté le Fribourgeois.

Le nouvel organisme siégera à La Haye, a indiqué le Premier ministre néerlandais Dick Schoof.

"Nous envoyons un message très clair depuis La Haye. Une fois la paix rétablie, la justice doit pouvoir suivre son cours", a-t-il déclaré.

Kaja Kallas, à la tête de la politique étrangère de l'UE, s'est quant à elle adressée aux Ukrainiens qui demandent des réparations: "Nous n'avons pas oublié que vous avez souffert".

"Responsabilité et réparation"

Le principal point de friction sera de trouver les fonds nécessaires pour les réparations. Les dirigeants de l'UE doivent trancher sur l'utilisation des avoirs russes gelés lors d'un sommet qui débute jeudi.

Bien que ce plan soit soutenu par de nombreux Etats membres de l'Union européenne dont l'Allemagne, il se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, qui abrite l'organisme international de dépôt Euroclear, détenant la plupart des actifs russes.

Le pays redoute les répercussions juridiques d'une éventuelle utilisation de ces avoirs.

Ces divergences s'étalent au moment où le président américain Donald Trump estime qu'un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine est "plus proche que jamais".

Après deux jours de discussions avec de hauts responsables américains à Berlin, les négociations ont permis de réaliser de "réels progrès", selon M. Zelensky.

Lundi, les dirigeants européens ont proposé la création d'une "force multinationale" dirigée par l'Europe et soutenue par les États-Unis afin de faire respecter un éventuel accord de paix.

"Les discussions sur la responsabilité, la réparation et la reconstruction doivent faire partie des pourparlers de paix", a déclaré Alain Berset aux journalistes à son arrivée à la réunion à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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