International
Les avortements au-delà de six semaines reprennent au Texas
Les avortements au-delà de six semaines de grossesse ont repris jeudi au Texas, au lendemain d'une décision de justice ayant bloqué la loi qui les interdisait même en cas d'inceste ou de viol. Les autorités de l'Etat ont cependant dit qu'elles allaient faire appel.
Sans attendre l'issue de la bataille juridique, l'organisation Whole Woman's Health, qui gère quatre cliniques au Texas, a indiqué avoir repris les avortements au-delà de la limite fixée par les législateurs de l'Etat.
"Depuis des années", malgré la présence de manifestants hostiles, "nos équipes ont continué de travailler. Aujourd'hui, elles ont courageusement pratiqué des avortements au-delà de six semaines", a-t-elle tweeté.
La loi, entrée en vigueur le 1er septembre au Texas, interdit d'avorter après avoir détecté les battements de coeur de l'embryon, ce qui arrive en général vers six semaines de grossesse, quand la plupart des femmes ignorent encore être enceintes.
"Choquante"
Le texte viole la jurisprudence de la cour suprême des Etats-Unis qui, en 1973 et 1991, a déclaré que les femmes avaient un droit constitutionnel à avorter tant que le foetus n'est pas viable, soit vers 22 semaines de grossesse. Saisie en urgence par des associations de planning familial, la haute juridiction avait toutefois refusé d'empêcher son entrée en vigueur, citant des "questions nouvelles de procédure".
La loi contient en effet un dispositif unique: il revient "exclusivement" aux citoyens de la faire appliquer, en portant plainte contre toute organisation ou personne soupçonnée d'avoir aidé une femme à avorter illégalement.
Le président démocrate Joe Biden avait immédiatement fustigé une décision qui crée "le chaos" et ordonné à son gouvernement de trouver une parade. Le ministère de la justice avait alors porté plainte contre le Texas pour violation de la constitution.
Mercredi soir, un juge fédéral lui a donné raison et a ordonné aux juges et aux greffiers des tribunaux de cet Etat de ne pas enregistrer ni examiner de plainte dans le cadre de la loi controversée, en attendant un examen sur le fond. "Ce tribunal ne permettra pas que cette privation choquante d'un droit si important se poursuive un jour de plus", avait-il écrit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Première demi-finale en Grand Chelem pour Haddad Maia
La Brésilienne Beatriz Haddad Maia, 14e joueuse mondiale, a créé la surprise en battant la Tunisienne Ons Jabeur 3-6 7-6 (7/5) 6-1 pour se qualifier pour les demi-finales de Roland-Garros.
À 27 ans, Haddad Maia est devenue la première Brésilienne a accéder à ce stade du Grand Chelem parisien depuis le début de l'ère Open, en mettant fin au parcours de Jabeur, 7e mondiale, finaliste de Wimbledon et de l'US Open l'an passé, et toujours en quête de son premier Majeur.La sensation est de taille, puisque la grande gauchère (1,85 m) n'était jamais parvenue à passer le deuxième tour d'un Grand Chelem avant son aventure Porte d'Auteuil.
La native de Sao Paulo signe le plus grand fait d'arme de sa carrière, freinée par quatre opérations et une suspension de dix mois pour contrôle positif aux anabolisants en juillet 2019. Ses avocats avaient à l'époque, réussi à prouver qu'il s'agissait d'une erreur de la pharmacie qui lui fournissait des compléments alimentaires.
"Je suis très fière de moi", a soufflé Haddad Maia au micro du court Philippe-Chatrier après sa victoire. La joueuse paraissait incrédule après avoir remporté sa balle de match remportée, concluant ainsi la partie en 2h29.
Beaucoup moins que son précédent match, bouclé en près de quatre heures (3h 51') face à l'Espagnole Sara Sorribes, ce qui en avait fait le troisième simple femmes le plus long de l'histoire du tournoi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
France: vers une hausse massive de la consommation d'électricité
En France, la consommation d'électrons va augmenter bien plus rapidement que prévu pour répondre aux objectifs climatiques européens et aux enjeux de la réindustrialisation, estime mercredi le gestionnaire du réseau de haute tension RTE dans un rapport prévisionnel.
Cette accélération de la consommation va contraindre le pays à doubler sa production d'énergies renouvelables d'ici à 2035, souligne RTE dans cette analyse destinée à éclairer le débat public avant l'élaboration de la stratégie énergétique du pays par le gouvernement.
Le gestionnaire s'attend à une consommation annuelle d'électricité en forte hausse, comprise entre 580 et 640 terawattheures en 2035, alors qu'en 2021 il tablait encore sur une consommation de 540 TWh dans un scénario moyen dit de référence, et de 585 TWh en cas de "réindustrialisation profonde" du pays.
En 2022, les Français ont consommé 460 TWh d'électricité.
Les nouvelles prévisions intègrent les bouleversements intervenus depuis deux ans : la publication du programme européen "Fit for 55" qui renforce les exigences de réduction des émissions de CO2 des pays européens (-55% par rapport à 1990 au lieu de -40% précédemment) et la guerre en Ukraine.
Celle-ci a mis en évidence une nécessité de souveraineté et de relocalisation de l'industrie à mener de pair avec la décarbonation de la société. En clair, un besoin urgent et massif d'électricité dans les usines pour remplacer le gaz et le charbon émetteurs de CO2, alors que les consommateurs ont besoin aussi de plus d'électricité dans leur vie quotidienne, comme pour les voitures électriques.
"Plus vite"
Du coup, la croissance de la consommation électrique en France devrait dépasser 10 TWh par an pendant la décennie 2025-2035, un rythme qui "n'a plus été atteint depuis les années 80", estime RTE dans son bilan.
Ce rythme "met en évidence l'ampleur du défi auquel le système électrique est confronté", insiste RTE. Il va falloir produire rapidement plus d'électricité bas-carbone, alors même que les premiers des nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035 au plus tôt.
"Atteindre d'ici 2035 une production électrique bas-carbone de 600 TWh minimum, et si possible de 650 TWh voire plus de sorte à couvrir le haut de la fourchette des perspectives de consommation électrique, apparaît ambitieux (...) mais faisable", rassure néanmoins RTE.
Cela va conduire de fait le pays à produire "plus de renouvelables, et plus vite dans les prochaines années", a résumé Xavier Piechaczyk, président de RTE lors d'une conférence de presse.
Avec pour objectif d'atteindre au minimum 250 TWh d'ici 2035, contre environ 120 TWh aujourd'hui. C'est un doublement de la production actuelle, mais cela reste inférieur à ce que fait l'Allemagne, souligne M. Piechaczyk.
"Il y a urgence à déployer l'éolien terrestre et le solaire qui peuvent être mis en oeuvre dans des délais courts" a ajouté Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE. Selon lui, "viser moins de 250 Twh de renouvelables en 2035, ce serait prendre un gros risque sur la trajectoire (climatique) à moyen terme".
Les objectifs précis de production, et leurs coûts, seront détaillés dans la suite du rapport de RTE prévue "en septembre".
La sobriété "n'est plus une option"
Entre 2030 et 2025, l'éolien en mer pourra s'ajouter "sous réserve que la France parvienne à attribuer massivement des parcs entre aujourd'hui et 2025". Puis, après 2035, le renouvellement du parc nucléaire par des EPR2 "peut permettre de poursuivre la croissance de la production" d'électricité bas carbone, complète RTE.
D'ici 2035, la prévision "prudente" de RTE pour la production nucléaire annuelle moyenne est au total de 360 TWh, pouvant aller jusqu'à 400 TWh grâce à des actions de "maximisation" du parc actuel.
Mais les marges de manoeuvre diminuent. Pour boucler l'équation énergétique, c'est à dire réussir à la fois la décarbonation et l'industrialisation, "il faut de l'efficacité, de la sobriété, une production nucléaire la plus disponible possible et beaucoup d'énergies renouvelables supplémentaires", selon M. Piechaczyk.
La sobriété, et toute forme d'économie d'énergie, présentée comme une option en 2021, "n'est plus une option", ajoute-t-il, "c'est ce qui est nouveau".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'OCDE s'inquiète de la "longue route" pour une croissance durable
L'OCDE s'est montrée un peu plus optimiste sur la croissance mondiale dans ses dernières prévisions économiques publiées mercredi, tout en alertant sur la "longue route" avant de profiter d'une reprise durable.
"Nous voyons une reprise à l'horizon, mais il y a encore beaucoup de travail pour se libérer des chocs du passé", a affirmé mercredi Clare Lombardelli, fraîchement nommée cheffe économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques, au cours d'une conférence de presse présentant les perspectives mondiales de l'institution.
Après trois années ponctuées par des crises à répétition, l'économie montre des signes d'apaisement, symbolisés par la légère hausse de la prévision de croissance mondiale de l'OCDE, attendue pour 2023 à 2,7% contre 2,6% au mois de mars.
D'après ce rapport dévoilé à l'occasion d'une réunion ministérielle au siège parisien de l'institution, l'économie profite d'une accalmie de l'inflation après une explosion l'an dernier en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix de l'énergie et des produits alimentaires.
L'OCDE prévoit cette année 6,6% d'inflation au sein de ses pays membres après 9,4% en 2022. Pour 2024 elle devrait redescendre à 4,3%.
Ce ralentissement signifie que les banques centrales pourraient limiter leurs hausses de taux d'intérêt ce qui serait de bon augure pour l'accès au crédit des ménages et des entreprises, pour la consommation, et donc pour la croissance.
Le redémarrage récent de l'activité économique chinoise après sa politique draconienne de zéro-Covid apporte aussi un peu d'oxygène à l'économie, souligne l'OCDE, la croissance en Chine étant attendue cette année à 5,4%, soit une hausse de 0,1 point par rapport aux prévisions de mars, et à 5,1% l'an prochain (+0,2 point).
L'OCDE prévoit 0,9% de croissance en zone euro cette année, (+0,1 point), grâce à une réévaluation de la croissance du PIB italien à 1,2% (+0,6 point). La croissance française atteindrait 0,8% (+0,1 point) et l'Allemagne est attendue avec une croissance nulle (-0,3 point).
Le Royaume-Uni pourrait quant à lui afficher +0,3% cette année, là où l'OCDE envisageait précédemment une récession.
"Equilibre délicat"
Hors d'Europe, le PIB des Etats-Unis devrait croître de 1,6% et celui de l'Inde de 6,0%, en hausse dans les deux cas de 0,1 point.
Malgré les quelques signes encourageants, l'économie mondiale "fait face à une longue route" avant d'atteindre "une croissance forte et durable", a tempéré la cheffe économiste britannique.
"La reprise sera plus faible en comparaison avec les standards du passé", souligne-t-elle aussi, notant qu'avec 2,9%, la prévision de croissance mondiale pour 2024 a été laissée inchangée par rapport à mars.
Parmi les défis cités par l'OCDE figure la persistance de l'inflation hors énergie et produits alimentaires qui "demeure obstinément élevée" et impose aux banques centrales de "maintenir des politiques monétaires restrictives jusqu'à ce qu'il y ait des signes clairs" d'apaisement, relève Mme Lombardelli.
Or des taux d'intérêt élevés empêchent l'économie mondiale de croître plus franchement, en réduisant la distribution de crédits et en encourageant l'épargne plutôt que la consommation.
"La période que nous traversons se caractérise par une croissance lente mais c'est ce que voulaient les décideurs qui ambitionnaient de dissiper les pressions inflationnistes", observe auprès de l'AFP James Pomeroy, économiste au sein d'HSBC.
Selon lui, "nous n'avons pas encore vu partout les effets des hausses de taux d'intérêt sur l'économie", qui pourraient se faire sentir dans les mois à venir dans la zone euro et aux Etats-Unis et peser encore sur la croissance.
Sur ce point, "les banques centrales ne devraient pas trop resserrer leur politique au point que cela aurait un impact sur la croissance plus important que nécessaire", a estimé Mme Lombardelli, reconnaissant qu'elles font face à "un équilibre délicat".
Les hausses de taux pèsent aussi fortement sur les finances publiques des Etats en renchérissant le coût de leurs emprunts, ce qui augmente leur dette déjà largement creusée par les crises à répétition.
"Presque tous les pays ont des déficits et un endettement plus élevés qu'avant la pandémie, et beaucoup sont confrontés à des pressions croissantes sur les dépenses publiques liées au vieillissement des populations, à la transition climatique et au fardeau du coût de la dette", relève le rapport qui encourage les Etats à cibler davantage leur soutien budgétaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Bruxelles s'en prend à Varsovie pour une commission anti-opposition
La Commission européenne a annoncé mercredi lancer contre la Pologne une procédure d'infraction. Bruxelles conteste la mise en place d'une commission d'enquête controversée sur "l'influence russe", soupçonnée de viser l'opposition.
"Le collège (des commissaires) a décidé de lancer une procédure d'infraction en envoyant une lettre de mise en demeure" aux autorités polonaises, a déclaré le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, lors d'un point de presse. Cette action pourrait conduire à une saisine de la justice européenne.
Une porte-parole de la Commission européenne a précisé que la lettre de mise en demeure serait envoyée jeudi aux autorités polonaises. Bruxelles a décidé de sévir malgré l'annonce vendredi par le président polonais Andrzej Duda d'un amendement modifiant partiellement la loi instaurant cette commission spéciale, à l'approche des élections législatives de l'automne.
Cette instance est accusée de cibler le chef de la principale formation de l'opposition, Plateforme civique (PO), Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et ex-président du Conseil européen. Ce dernier est la bête noire du parti populiste conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir.
La Commission européenne et les Etats-Unis avaient exprimé leur "préoccupation" la semaine dernière à propos de la création de cette instance. Le département d'Etat a estimé qu'elle "pourrait être utilisée de manière abusive pour interférer avec des élections libres et équitables en Pologne".
Attaque "sans fondements"
Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders avait adressé une lettre au gouvernement polonais pour lui faire part de ses inquiétudes de voir un "organe administratif capable d'empêcher des individus d'accéder à des fonctions officielles".
Dans un tweet publié après l'annonce de la commission européenne, le vice-ministre des Affaires étrangères Szymon Szynkowski vel Sek a indiqué qu'après avoir examiné les préoccupations de la Commission européenne, "nous transmettrons calmement les arguments juridiques et factuels dans cette affaire".
"Notre objectif est clair: examiner et limiter les influences russes en Pologne et en Europe. Nous sommes convaincus que cela devrait unir tous les Etats et institutions démocratiques", a-t-il ajouté. Le vice-ministre de la Justice Sebastain Kaleta a quant à lui déclaré que la Commission européenne "attaquait à nouveau la Pologne sans fondements juridiques".
Commission "stalinienne"
En Pologne, cette commission a été qualifiée d'"anticonstitutionnelle" et "stalinienne" par l'opposition et nombre de juristes. Son amendement par le président Duda a été accueilli avec réserve et sarcasme.
Varsovie est en conflit ouvert avec l'UE à propos des questions d'Etat de droit. La Commission a déjà lancé plusieurs procédures d'infraction contre la Pologne à propos de réformes du système judiciaire accusées de saper l'indépendance des juges. Elles ont valu à Varsovie des condamnations par la justice européenne, la dernière datant de lundi. Les autorités polonaises ont été condamnées à quelque 556 millions d'euros de pénalités pour ne pas avoir respecté une décision de la CJUE à ce sujet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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