International
Les hôpitaux de Gaza sont pris au piège des combats
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Des milliers de gens sont bloqués dimanche dans l'hôpital al-Chifa de Gaza. Les patients de deux autres hôpitaux évacués sont "dans les rues sans soins", affirment des responsables locaux. Les combats continuent entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien.
Au 37e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué l'éventualité d'un accord potentiel pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza. L'Etat hébreu a promis d'"anéantir" le mouvement palestinien qu'il a classé "organisation terroriste", tout comme les Etats-Unis et l'Union européenne.
Quelque 1200 personnes, surtout des civils, ont été massacrées dans l'attaque du 7 octobre, inédite dans l'histoire d'Israël. Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens incessants ont tué depuis le 7 octobre 11'180 personnes, majoritairement des civils, y compris 4609 enfants, selon le mouvement palestinien.
"Les chars (israéliens) assiègent complètement l'hôpital al-Chifa", a dit dimanche à l'AFP le vice-ministre de la Santé du gouvernement Hamas, Youssef Abou Rich. Selon lui, Israël a "entièrement détruit le département des maladies cardiaques de l'hôpital". Il a fait état d'une "nouvelle frappe sur le département de chirurgie et sur celui de chirurgie ambulatoire".
L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat et l'AFP n'est pas en mesure de confirmer le bombardement mais au moins un témoin présent dans l'hôpital a confirmé des raids et des dégâts.
"Une morgue"
L'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, accueille "650 patients, une quarantaine d'enfants en couveuse, tous menacés de mort et 15'000 déplacés", selon M. Abou Rich. "Il faut sauver les bébés prématurés", plaide dimanche le directeur des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout, alors que deux bébés à al-Chifa sont déjà morts, selon médecins et ONG.
L'armée israélienne avait démenti samedi avoir ciblé l'hôpital et indiqué qu'elle allait aider dimanche à l'évacuation de ces bébés prématurés en danger "vers un hôpital plus sûr". M. Zaqout décrit "une situation catastrophique" à l'hôpital al-Chifa, où "personne ne peut entrer ou sortir".
Ce responsable affirme aussi que des patients "sont dans les rues sans soins" après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, al-Nasr et al-Rantissi, dans la ville de Gaza. Plus tôt, l'armée israélienne avait indiqué avoir "sécurisé" des passages pour évacuer les civils de ces deux établissements ainsi que celui d'al-Chifa.
Un autre hôpital de Gaza-ville, al-Quds, a cessé de fonctionner dimanche en raison d'un manque de carburant et d'électricité, selon le Croissant-Rouge palestinien.
Médecins sans frontières (MSF) a de nouveau réclamé dimanche "un cessez-le-feu ou au minimum une évacuation médicale des patients" des hôpitaux de Gaza-ville, qui pourraient devenir "une morgue".
Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme "boucliers humains", notamment dans des écoles et établissements de santé et a prévenu qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.
Un accord potentiel évoqué
Les combats se concentrent au coeur de la ville de Gaza, où se trouve selon Israël le "centre" de l'infrastructure du Hamas, retranché dans un réseau de tunnels. Des images fournies par l'armée montrent les militaires avancer dans les rues de terre labourées par les chars au milieu d'immeubles en ruines. Depuis le lancement de l'offensive terrestre israélienne à Gaza, le 27 octobre, 42 soldats sont morts selon l'armée.
Dimanche, dans un entretien à la chaîne américaine NBC, le Premier ministre israélien a évoqué la possibilité d'un accord sur une libération d'otages.
"Y a-t-il un accord potentiel?", a demandé à Benjamin Netanyahu la journaliste concernant une éventuelle libération de femmes, d'enfants et de personnes âgées. "Cela se pourrait", a-t-il répondu, "le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise".
Depuis des semaines, beaucoup de pays, d'organisations internationales comme l'ONU et d'ONG, demandent un "cessez-le-feu" dans la bande de Gaza, des appels rejetés par le Premier ministre israélien qui le conditionne à une libération des otages. Principal allié d'Israël, les Etats-Unis sont également contre un cessez-le-feu.
Bombardement dans le Sud
Pilonné sans relâche, le territoire palestinien où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est plongé dans une situation humanitaire catastrophique. Un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.
Un nouveau bombardement a fait "un nombre important de morts et de blessés" au siège du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à Gaza-ville, dans le nord du territoire, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés, a indiqué l'agence onusienne.
Près de 200'000 Palestiniens ont fui en trois jours le nord du territoire via des "corridors" ouverts quotidiennement pendant des "pauses", pour se réfugier dans le sud de la bande de Gaza, selon un communiqué de l'armée israélienne samedi soir. Mais le Sud est également ciblé par les frappes israéliennes.
Dix blessés en Israël
Par ailleurs, 20 blessés et accompagnateurs et plus de 800 détenteurs de passeports étrangers ont pu quitter Gaza via Rafah en direction de l'Egypte, selon les responsables palestiniens de ce poste-frontière, fermé depuis plusieurs jours. Parmi eux, 70 ressortissants russes selon Moscou.
La communauté internationale craint une extension du conflit à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs quotidiens se sont intensifiés dimanche. Dimanche, dix personnes ont été blessées en Israël par un missile antichar tombé dans le nord du pays, ont indiqué les services de secours, alors que l'armée israélienne dit avoir répliqué en visant l'origine du tir, dans le sud du Liban.
Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé samedi que ses combattants avaient musclé au cours de la semaine écoulée leurs opérations contre Israël en soutien au Hamas. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a prévenu que Beyrouth pourrait subir le même sort que Gaza si le Hezbollah entraînait le Liban dans une guerre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang
Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.
Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.
"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.
Soldats nord-coréens au front
La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.
Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.
Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.
La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un Australien arrêté pour soutien présumé à l'attentat de Bondi
Un Australien a été arrêté et inculpé, soupçonné d'avoir apporté son soutien sur les réseaux sociaux à l'attaque antisémite de Bondi, ont rapporté les autorités et médias locaux. L'attentat avait fait 15 morts le 14 décembre à Sydney.
La police d'Australie-Occidentale a indiqué dans un communiqué avoir arrêté mardi un homme de 39 ans dans le cadre d'une enquête pour des propos antisémites présumés. Il a été inculpé pour harcèlement motivé par l'origine et détention illégale d'armes, a-t-elle précisé.
Selon les médias locaux, il a comparu mercredi devant un tribunal de Fremantle, qui a prononcé son placement en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience en février.
Il est accusé, selon ces informations de presse, d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney.
Six armes à feu
Lors de l'audience, il a assuré ne vouloir blesser personne mais compter souligner le contraste entre cet attentat et la mort des Palestiniens à Gaza, ont indiqué les médias. Selon la même source, les policiers ont retrouvé chez lui six armes à feu, 4000 munitions et des contenus antisémites.
"Il n'y a pas de place pour l'antisémitisme, la haine et les idéologies violentes", a réagi le premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué.
Face au choc provoqué par la pire tuerie en Australie depuis plus de 30 ans, M. Albanese a annoncé ces derniers jours qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme et lancer un programme de rachat des armes à feu en circulation.
Son gouvernement fait face à des critiques au sein de la communauté juive, certains estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre 2023 n'avait pas été pris en compte. Hué lors d'une cérémonie d'hommages dimanche, M. Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump souhaite un joyeux Noël aux "pourritures de gauche radicale"
Le président américain Donald Trump a saisi l'occasion des fêtes de fin d'année pour souhaiter un joyeux Noël "à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale", en référence à ses opposants démocrates. Il les accuse régulièrement d'être la cause de tous les maux.
"Joyeux Noël à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale qui font tout leur possible pour détruire notre pays, mais qui échouent lamentablement", a déclaré le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social.
Economie, tensions sur les sujets de société et même conflits internationaux, Donald Trump reproche régulièrement au parti démocrate et, en particulier, à l'ex-président Joe Biden, d'être à l'origine des difficultés que traversent les Etats-Unis et le monde.
Au sein de cette catégorie de la "gauche radicale", il intègre volontiers, avec son style cinglant, tous les démocrates et opposants politiques, même ceux qui sont considérés comme modérés ou centristes.
Donald Trump passe les fêtes de Noël à Mar-a-Lago, sa résidence en Floride.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
La Californie a décrété mercredi l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs localités du sud de cet Etat américain, en raison de pluies torrentielles qui font craindre de dangereuses inondations. Cette "rivière atmosphérique" apporte également du vent et de la neige.
"Des crues soudaines et généralisées sont attendues", ont alerté les services météorologiques dans leur dernier bulletin mercredi, selon lequel "des vies et des biens sont en grave danger".
Le sud de l'Etat, où il pourrait tomber jusqu'à la fin de la semaine l'équivalent de plusieurs mois de précipitations, a été placé en alerte maximale jusqu'à jeudi matin.
Le gouverneur de la Californie Gavin Newsom a annoncé sur le réseau social X avoir décrété l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs autres comtés, essentiellement dans le sud de la Californie.
Mercredi matin, des arbres bloquaient les rues de Los Angeles et des milliers de personnes étaient privées d'électricité. La police de la ville a annoncé mardi que plus de 200 foyers avaient été placés sous ordre d'évacuation et que de vastes zones de la ville étaient sous préavis d'évacuation.
Alerte à la tornade
La ville côtière de Santa Monica et le bassin de Los Angeles sont classés comme étant les zones les plus à risque. Les pluies se sont intensifiées mercredi matin et une alerte à la tornade a été brièvement émise pour trois villes du comté de Los Angeles, avant d'être levée.
Des refuges ont été mis en place pour les habitants ayant reçu un ordre d'évacuation. Les quartiers huppés de Pacific Palisades et de Malibu, qui ont été ravagés par de puissants incendies il y près d'un an, font l'objet d'une vigilance renforcée, les importantes précipitations faisant craindre des glissements de terrain.
Les cours d'eau risquent de déborder et les autorités déconseillent de conduire dans les zones affectées de Los Angeles, la deuxième plus grande ville des Etats-Unis avec 3,9 millions d'habitants qui se déplacent, pour la plupart, en voiture.
Les autorités ont averti sur le risque de potentiels débris encombrant les routes. Le Los Angeles Times a aussi fait état d'axes de circulation particulièrement embouteillés. Des images diffusées par les chaînes de télévision locales montrent des voitures à l'arrêt, sous une pluie battante. Certaines routes ont été fermées.
Glissements de terrain
De la neige est également attendue jusqu'à vendredi dans les montagnes de la Sierra Nevada, où 30 centimètres de neige sont déjà tombés cette semaine.
Mardi soir, Ariel Cohen, des services météorologiques, a déclaré que de nombreuses zones risquaient d'être touchées par "des glissements de terrain et des coulées de boue, en particulier dans les zones montagneuses et les routes traversant les canyons".
La tempête devrait également s'accompagner de rafales de vent pouvant dépasser les 80 km/h dans l'ensemble de la Californie. "La combinaison d'un sol de plus en plus saturé et de vents violents risque d'entraîner la chute d'arbres et de pylônes électriques", ont averti les services météorologiques.
Certains quartiers de Los Angeles peinent toujours à se remettre des incendies qui, en janvier 2025, ont tué 31 personnes et détruit plus de 16'000 bâtiments.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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