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Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

TUI toujours tiré par la dynamique du tourisme au 2e trimestre

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Entre janvier et mars, TUI a vu ses revenus bondir de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/DPA/MORITZ FRANKENBERG)

Le numéro un mondial du tourisme TUI a profité au deuxième trimestre de son exercice décalé de réservations en hausse. Le groupe allemand a été porté par la bonne santé du secteur touristique qui n'en finit pas de croître depuis la fin de la pandémie de coronavirus.

Entre janvier et mars, le groupe allemand a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs), a-t-il indiqué dans un communiqué de presse publié mercredi.

L'entreprise qui offre une gamme de voyages, hôtels, vols charters et croisières dans le monde, a accueilli 2,8 millions de clients au cours de cette période, soit 400.000 de plus que l'an dernier à la même période.

Sa perte d'exploitation -traditionnelle à cette période de l'année en raison d'une activité touristique plus faible et de dépenses importantes- a été réduite de 54 millions d'euros, à 189 millions, a-t-elle ajouté.

Sa perte nette, elle aussi liée à la période, a chuté de 364,3 à 294,2 millions d'euros.

TUI a en conséquence confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice en cours, avec une croissance de 10% du chiffre d'affaires et de 25% du bénéfice d'exploitation.

Pour l'été 2024, le groupe profite en effet déjà d'une hausse de 5% de ses réservations et de 4% de ses prix, alors que ses programmes sont déjà vendus à près de 60%.

Ces résultats sont les premiers publiés depuis que TUI a rapatrié en avril sa cotation à la Bourse de Francfort, après avoir été essentiellement coté à Londres depuis dix ans.

"Les voyages sont très populaires et nous observons des tendances qui renforcent cette popularité", a commenté Sebastian Ebel, PDG de l'entreprise.

TUI bénéficie de la forte reprise du tourisme mondial depuis 2022, qui est revenu à des niveaux désormais comparables, voire dépassant, ceux d'avant la pandémie de coronavirus.

Seule ombre au tableau: les "tensions géopolitiques, particulièrement au Moyen-Orient et dans la Péninsule arabique", que TUI- qui propose de nombreux séjours dans et autour de la région secouée depuis octobre par la guerre entre Israël et le Hamas- "surveille attentivement".

"Si la situation ou les demandes des clients changent, le modèle d'activité du groupe permet de basculer nos capacités de l'est à l'ouest de la Méditerranée", a-t-il commenté à ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Situation insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie, des morts

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La situation est très tendue en Nouvelle-Calédorie (archives, manifestation indépendantiste). (© KEYSTONE/AP/MATHURIN DEREL)

Situation "insurrectionnelle" en Nouvelle-Calédonie: deux personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi et des centaines d'autres blessées dans l'archipel suite à une réforme votée par l'Assemblée nationale à Paris, décriée par les indépendantistes.

La première victime de ces émeutes, les plus graves depuis celles qui ont agité le territoire français du Pacifique Sud dans les années 1980, est décédée des suites de ses blessures après avoir été touchée par des tirs avec deux autres personnes, a annoncé le représentant de l'Etat français.

Le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a précisé devant la presse que la victime n'avait pas été atteinte par un "tir de la police ou de la gendarmerie, mais de quelqu'un qui a certainement voulu se défendre".

Une deuxième personne a également trouvé la mort pendant la nuit, a confirmé plus tard le Haut-commissariat, sans autre précision sur les circonstances de ce décès.

Malgré le couvre-feu mis en place à Nouméa, les graves violences qui ont débuté lundi dans tout l'archipel ont repris mardi soir dès la nuit tombée, marquée par de nombreux incendies, pillages et d'échanges de tirs, y compris contre les forces de l'ordre.

"On est dans une situation que je qualifierais d'insurrectionnelle", s'est inquiété M. Le Franc. "L'heure doit être à l'apaisement (...) l'appel au calme est impératif".

Le Haut-commissaire a fait état d'"échanges de tirs de chevrotine entre les émeutiers et les groupes de défense civile à Nouméa et Paita" et dit avoir fait intervenir les policiers d'élite du RAID pour empêcher un groupe d'émeutiers qui se dirigeait vers un dépôt de gaz.

"Spirale mortelle"

Le ministre de la Fonction publique du gouvernement local, Vaimu'a Muliava, a rapporté que deux personnes avaient été blessées par balles à Ducos, dans le nord-ouest de Nouméa, "par un garagiste qui protégeait son entreprise".

"Je vous laisse imaginer ce qui va se passer si des milices se mettaient à tirer sur des gens armés", a insisté M. Le Franc, "on est dans une spirale mortelle, il faut que ces jeunes que je qualifie d'émeutiers arrêtent".

De son côté, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a évoqué des "centaines" de blessés en Nouvelle-Calédonie depuis lundi, dont une "centaine" de policiers et gendarmes.

Les forces de l'ordre ont mené un total de 140 interpellations dans la seule agglomération de Nouméa, selon un nouveau bilan dressé par Louis Le Franc.

En métropole, les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral. La réforme constitutionnelle devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Dans un courrier adressé mercredi aux représentants calédoniens condamnant des violences "indigne(s)" et appelant au "calme", Emmanuel Macron a précisé que ce Congrès se réunirait "avant la fin juin", à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

Le texte voté par les sénateurs et maintenant les députés vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de réduire leur poids électoral et "minoriser encore plus le peuple autochtone kanak".

Pénuries et milices

Devant la presse, le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou, a "pris acte" mercredi de la réforme votée à Paris mais déploré une "démarche qui impacte lourdement notre capacité à mener les affaires de la Nouvelle-Calédonie".

"Nous lançons un appel au calme", a poursuivi Louis Mapou. "Les mobilisations doivent se passer dans un cadre", a enchaîné le président du sénat coutumier Victor Gogny, "Depuis deux jours on est sorti de ce cadre et le pays est en feu. Il faut revenir dans ce cadre et que tout se calme".

Dans un courrier adressé au chef de l'Etat, la principale figure du camp non-indépendantiste, l'ex-secrétaire d'Etat Sonia Backès, a demandé de son côté au chef de l'Etat de déclarer l'état d'urgence, "notamment en engageant l'armée aux côtés des forces de police et de gendarmerie". "Nous sommes en état de guerre civile", a-t-elle déploré.

Mercredi matin, faute d'approvisionnement des commerces, les pénuries alimentaires ont provoqué de très longues files d'attente devant les magasins. Certains à Nouméa étaient pris d'assaut, d'autres étaient quasiment vides, n'ayant plus de pain ni de riz à vendre.

Dans les quartiers, la débrouille s'organise. "Nous nous sommes organisés spontanément", a expliqué à l'AFP David, un habitant du quartier de Ouema qui a souhaité garder l'anonymat. "Hier en fin de journée, des gens ont essayé de faire entrer quatre barils d'essence. Nous filtrons la circulation la journée", a-t-il indiqué, alors que certains habitants se sont "armés" de clubs de golf ou de cannes de croquet.

Renforts

A Tuband, un autre quartier de Nouméa, des habitants patrouillaient armés de bâtons ou de battes de base-ball, encagoulés ou casqués.

"Les flics sont débordés alors on essaye de se protéger et dès que ça chauffe, nous prévenons les flics pour qu'ils viennent nous aider. On essaye de faire en sorte que chaque quartier ait sa milice", a affirmé un habitant, Sébastien, 42 ans.

Dans un bilan provisoire rendu public mardi, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a fait état de "plus de 70 policiers et gendarmes blessés" dans les violences. Et "80 chefs d'entreprises ont vu leur outil de production brûlé ou détruit", a-t-il précisé devant l'Assemblée mardi.

Les premières altercations entre manifestants et forces de l'ordre ont commencé dans la journée de lundi, en marge d'une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle.

Dans la crainte d'un enlisement, des éléments du GIGN, du RAID (son équivalent pour la police), quatre escadrons de gendarmes mobiles et deux sections de la CRS 8, une unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, ont été mobilisés.

D'autres renforts étaient en cours d'acheminement dans l'archipel, selon Gérald Darmanin, dont des membres du GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie dans l'archipel.

L'aéroport de Nouméa est fermé depuis lundi jusqu'à nouvel ordre. Le Haut-commissaire a indiqué mercredi qu'il avait demandé le renfort de l'armée pour le protéger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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3-2 pour Denver et pour New York

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Nikola Jokic (à droite) arme son shoot face à Rudy Gobert. (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Champion en titre, Denver a cueilli un troisième succès de rang face à Minnesota en demi-finale de la Conférence Ouest. Les Nuggets se sont imposés à domicile 112-97 pour mener 3-2 dans la série.

Avec ses 40 points et ses 13 passes décisives, le triple MVP Nikola Jokic a été à la hauteur de son rang pour mener les Nuggets vers une victoire presque sans histoire. Denver a mené 50-44 à la pause avant de creuser un écart de 14 points (88-74) à l’appel du dernier quarter. Pour les Timberwolves, le souvenir des deux succès cueillis à Denver lors des deux premiers matches de cette demi-finale semblait bien lointain.

Portés par la verve de Jalen Brunson auteur de 44 points, les Knicks ont, pour leur part, retrouvé le chemin de la victoire dans leur demi-finale de la Conférence Est devant Indiana. Après deux défaites à l’extérieur, New York s’est imposé 121-91 dans son antre du Madison Square Garden pour mener également 3-2 dans la série.

Jalen Bruson a passé le seuil des 40 points pour la cinquième fois déjà dans ces play-off. Il s’affirme comme l’atout maître d’une équipe galvanisée comme jamais par l'extraordinaire soutien de son public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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