International
Le ministre britannique du Brexit s’en va
Le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, a démissionné dimanche. Il s'agit d'un camouflet pour la Première ministre Theresa May qui pensait avoir obtenu les coudées franches pour négocier la future relation avec l'Union européenne.
La démission intervient en effet deux jours après une réunion du cabinet britannique qui avait abouti à l'annonce d'un accord sur la volonté de maintenir une relation commerciale post-Brexit étroite avec l'UE. Un accord qui ne plaît pas à David Davis.
Âgé de 69 ans, cet eurosceptique convaincu, a estimé dans sa lettre de démission publiée par Downing Street que la voie suivie ne permettrait pas de délivrer ce pour quoi les Britanniques avaient voté. Sa démission a été suivie de celle des secrétaires d'État au Brexit Steve Baker et Suella Braverman, toujours selon les médias britanniques.
"Au mieux, nous serons dans une position de faiblesse pour négocier" avec Bruxelles, a estimé ce vieux routier de la politique britannique. Or l'intérêt national exige un ministre du Brexit qui croie fermement en votre approche, et pas seulement un conscrit réticent", a-t-il ajouté.
Dans une lettre adressée à David Davis, Theresa May a elle remercié "chaleureusement" sa contribution "à certaines des législations les plus importantes pour des générations".
"Position intenable"
David Davis avait été nommé en juillet 2016 pour prendre la tête du ministère créé au lendemain du vote des Britanniques pour quitter l'UE. Il a été secrétaire d'État aux Affaires européennes de 1994 à 1997, avant de tenter de prendre la direction du Parti conservateur en 2005, échouant face à David Cameron.
Cela faisait des mois que la rumeur de sa démission courait mais il s'était toujours montré loyal en public envers Mme May. "Son insatisfaction au sein du gouvernement n'était un secret pour personne, mais après l'accord (de vendredi) pour garder avec l'UE des liens plus étroits qu'il ne le souhaite, sa position était intenable", a estimé l'analyste politique de la BBC Laura Kuennsberg.
Le député conservateur Peter Bone a salué la décision de M. Davis, jugeant que les propositions de la Première ministre n'avaient de Brexit "que le nom" et n'étaient "pas acceptables".
Inquiétudes
Ces propositions prévoient de mettre en place une zone de libre échange et un nouveau modèle douanier avec les 27, afin de maintenir un commerce "sans friction" avec le continent. Theresa May doit les présenter lundi aux députés britanniques ainsi qu'à son parti conservateur, avant de les soumettre à Bruxelles.
Theresa May doit leur dire que son projet est "le bon Brexit", "le Brexit qui est dans l'intérêt national". Mais la réunion s'annonce désormais houleuse, avec des députés conservateurs favorables à un Brexit dur en embuscade.
Dimanche, le ministre de l'Environnement Michael Gove, un autre eurosceptique, a défendu l'accord tout en admettant qu'il n'était pas celui qu'il espérait, mais qu'il était "réaliste". Le député conservateur europhobe Jacob Rees-Mogg a, lui, dénoncé le "défaitisme" du gouvernement, affirmant qu'il voterait contre son plan et qu'il ne serait pas le seul.
"Il y a beaucoup d'interrogations, beaucoup de mécontentement, beaucoup d'inquiétudes", a déploré son collègue Bill Cash sur Sky News. "La question est 'Est-ce que cela permettra un véritable Brexit?'".
Monde économique mécontent
Le monde économique a également fermement rejeté le plan, pour des raisons opposées. Dans une lettre ouverte, le fondateur de la marque de boissons Innocent, Richard Reed, rejoint par une centaine d'entrepreneurs et dirigeants d'entreprise, dont ceux de Pret, Domino's ou Yo!Sushi (agro-alimentaire), Zoopla (immobilier) ou Net-a-porter (distribution de vêtements), ont dénoncé la proposition.
"Le coût, la complexité et la bureaucratie engendrés par la sortie de l'union douanière et l'adoption d'arrangements alternatifs sont la dernière chose dont nos entreprises ont besoin", ont-ils affirmé. "Cela revient à une tentative, par le gouvernement, de lier les mains des entreprises britanniques", ont-ils déploré. Ils exigent eux le maintien du Royaume-Uni dans l'union douanière de l'UE.
Le groupe Philips, qui emploie 1500 personnes au Royaume-Uni, a, lui, annoncé étudier une possible fermeture de son usine de Glemsford (sud-est de l'Angleterre). Il n'est pas le premier. Les groupes Airbus, BMW ou Jaguar ont déjà mis en garde les autorités britanniques ces derniers jours sur les conséquences économiques que pourrait avoir une sortie du marché unique.
(ATS / KEYSTONE - EPA - WILL OLIVER)
International
Poutine ordonne d'augmenter de 15% le nombre de soldats
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi un décret ordonnant d'augmenter de 15% le nombre de soldats que compte l'armée russe. Il a expliqué cette hausse par "l'augmentation des menaces" liées au conflit en Ukraine.
L'armée devra compter 2,2 millions de membres, dont 1,32 million de soldats, selon ce décret publié par le gouvernement. Le précédent décret, datant d'août 2022, fixait le nombre de membres prévus à 2 millions, dont 1,15 millions de militaires.
Concrètement, sans compter le personnel civil, cela représente une augmentation de 169'372 militaires, soit quasiment 15% de la force de combat fixée actuellement.
Ukraine et Otan
Le ministère russe de la Défense, dès l'annonce de ce décret, a publié un communiqué expliquant cette hausse.
"L'augmentation des effectifs des forces armées est due à une augmentation des menaces visant notre pays et liées à la conduite de l'opération militaire spéciale (en Ukraine) et la poursuite de l'élargissement de l'Otan", a-t-il indiqué.
"Un renforcement des forces armées combinées de l'Alliance près des frontières de la Russie et le déploiement de moyens supplémentaires de défense aérienne et d'armes de frappe sont en cours", a-t-il assuré.
"Engagements volontaires"
Le ministère a toutefois déclaré que cette augmentation de ses effectifs se fera "par étape", sur la base d'engagements volontaires, et qu'aucune "mobilisation (militaire) n'est prévue".
En septembre 2022, face à des graves difficultés sur le front, la Russie avait ordonné une mobilisation militaire, poussant des centaines de milliers de jeunes hommes à fuir le pays pour éviter un enrôlement de force et suscitant des mécontentements.
Depuis, le front s'est stabilisé et les autorités russes privilégient des recrutements sur la base du volontariat, en promettant d'importants salaires et des avantages sociaux à ceux décidant de s'engager.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump peut être tenu responsable au civil pour l'assaut du Capitole
L'ancien président américain Donald Trump peut être tenu responsable, au civil, pour l'assaut mené par ses partisans contre le Capitole à Washington le 6 janvier 2021. C'est ce qu'a décidé la justice fédérale.
Cette décision d'une cour d'appel à Washington a été rendue publique vendredi - confirmant une information du Washington Post - suite aux plaintes au civil en 2021 de deux policiers du Capitole, siège du Congrès, et d'une dizaine de parlementaires du Parti démocrate. Ce long arrêt de la justice fédérale est lui-même susceptible d'appel.
Le 6 janvier 2021 dans la capitale américaine, Donald Trump, battu à l'élection de novembre 2020 par le démocrate Joe Biden, avait tenu un discours enflammé devant ses partisans, les appelant à se "battre comme des diables" contre les résultats que les élus du Congrès devaient certifier ce jour-là.
Deux semaines avant l'investiture du président élu Biden, le 20 janvier 2021, des milliers de soutiens du président républicain avaient semé le chaos et la violence dans le Capitole.
Plus de 350 inculpations
Plus de 1000 personnes ont depuis été arrêtées et quelque 350 d'entre elles ont été inculpées d'agression contre des agents de police ou refus d'obtempérer lors de leur arrestation. Certains membres de milices d'extrême droite ont même été condamnés pour sédition.
Les plaignants au civil contre Donald Trump s'appuient selon le Washington Post sur une loi vieille de 150 ans qui interdit le recours à la force, aux menaces et aux intimidations pour empêcher un élu ou un fonctionnaire de remplir sa charge.
Droit de demander des réparations
Les plaignants sont en droit de demander au milliardaire républicain des réparations pour les dommages causés le 6 janvier 2021, selon la cour d'appel du district de Columbia de Washington.
L'ancien locataire de la Maison Blanche, qui rêve d'y retourner en janvier 2025 mais qui fait face à plusieurs procédures judiciaires, assure depuis deux ans que l'élection de Joe Biden a été "pipée et volée", dénonce une "chasse aux sorcières" et une "utilisation politique" de la justice contre lui.
Donald Trump, qui était encore président des Etats-Unis le 6 janvier 2021, met en avant son "immunité" présidentielle de l'époque. La cour "rejette" et "répond non, au moins à ce stade de la procédure".
"Lorsqu'un président en fonction opte pour un second mandat, sa campagne pour être réélu n'est pas un geste présidentiel officiel", selon la justice. En juillet, M. Trump avait affirmé que le procureur spécial de la justice fédérale Jack Smith le visait personnellement dans son enquête au pénal sur le 6 janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Kyrgios remercie Murray de son aide psychologique
Nick Kyrgios a exprimé sa gratitude envers Andy Murray pour avoir repéré les signes d'autodestruction dont il souffrait dans une période "sombre" de sa vie de star du tennis.
Une période marquée par une "dépendance à la douleur", a-t-il dit dans une interview diffusée vendredi.
"Andy a toujours été d'un grand soutien pour moi", a déclaré l'ex-13e joueur mondial dans l'émission TalkTV animée par l'animateur britannique Piers Morgan.
"Dès que je suis arrivé sur le circuit, il a vu mon potentiel et m'a pris sous son aile. Plus tard dans ma carrière, il s'est rendu compte que je pensais ne pas être +entraînable+ ou que j'étais isolé, mais il a toujours été là pour veiller sur moi", a expliqué l'Australien aujourd'hui âgé de 28 ans.
Kyrgios, qui n'a disputé qu'un seul match en 2023, s'est déjà confié sur les problèmes de santé mentale dont il a souffert ces dernières années et a révélé dans un documentaire diffusé sur Netflix qu'il avait séjourné dans un hôpital psychiatrique après une défaite à Wimbledon en 2019.
A Piers Morgan, il a raconté que Murray avait repéré ses scarifications. "Il les a vues et m'a dit: +Qu'est-ce que tu as sur le bras ?+ C'était assez grave à ce moment-là. Je me retrouvais dans les vestiaires et les gens pouvaient voir mes automutilations (...) Ils devaient se dire +Wow, ce gars est en pleine tempête mentale et il essaie quand même de jouer+".
"Andy essayait manifestement de me donner des conseils. Mais j'étais tellement coincé dans mes habitudes à l'époque que je n'ai pas écouté. Je lui suis évidemment très reconnaissant, je le remercie beaucoup", a ajouté Kyrgios.
"Assez glauque"
L'année dernière, la mère du joueur australien avait déclaré que Murray avait repéré les signes d'automutilation de son fils avant elle.
Au cours de l'interview, Kyrgios, qui n'est plus classé à l'ATP, est revenu sur l'ampleur des automutilations qu'il s'infligeait, même lorsqu'il remportait des succès sur le circuit ATP.
"J'ai passé un an et demi ou deux à me faire du mal. C'était assez glauque... J'ai gagné des tournois sur le circuit professionnel en buvant tous les soirs, en m'automutilant, en me brûlant le bras, en me coupant pour le plaisir. C'était devenu une addiction à la douleur. Je me détestais. Je détestais me réveiller et être Nick Kyrgios", s'est-il souvenu.
Depuis qu'il a révélé publiquement ses problèmes de santé mentale, l'Australien a été contacté par des personnes souffrant de pathologies similaires sur les réseaux sociaux. Leur venir en aide, a-t-il dit, est la "chose la plus puissante" qu'il ait faite au cours de sa carrière.
"Cela fait une vraie différence et j'en suis vraiment très fier", a déclaré le finaliste de Wimbledon en 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un élu aux mensonges répétés expulsé du Congrès américain
Le Congrès américain a destitué vendredi le républicain George Santos, un élu qui s'est illustré par ses mensonges répétés. Il est aussi accusé de délits financiers.
La Chambre des représentants n'a utilisé une telle sanction que cinq fois dans son histoire.
Après son élection en novembre 2022, et à la suite de révélations du New York Times, George Santos avait dû admettre avoir menti sur des pans entiers de sa vie pour embellir son CV.
Il avait concédé n'avoir jamais travaillé pour les grandes banques américaines Goldman Sachs ou Citigroup, ni détenir de diplôme de la New York University (NYU).
Egalement accusé d'avoir exagéré la réalité en se présentant comme "un Américain fier d'être juif", ou encore comme le petit-fils de survivants de la Shoah ayant fui la barbarie nazie, il avait refusé de démissionner.
Inculpé d'escroquerie envers ses donateurs
Elu de l'Etat de New York, George Santos, 35 ans, a également été inculpé d'escroquerie envers ses donateurs ainsi que pour blanchiment et fraude électronique. Il a plaidé non coupable.
"J'ai accepté mon destin. Si la volonté de Dieu est de me garder ici je resterai, si sa volonté est que je parte, je partirai", avait-il déclaré vendredi matin à Fox News.
Le 17 novembre, le président de la commission d'éthique de la Chambre des représentants à majorité républicaine, Michael Guest, a déposé une motion visant à exclure George Santos, le jugeant "indigne de servir comme membre" de cette institution.
Précédente motion rejetée
Au début du mois, une précédente motion d'exclusion avait été rejetée car elle n'avait pas recueilli la majorité des deux tiers des voix des représentants présents nécessaire.
Mais après la publication d'un rapport de la commission d'éthique de la Chambre l'accusant d'avoir "gravement discrédité" l'institution, de nombreux élus s'étaient dits prêts à changer d'avis. Une centaine de républicains et plus de 200 démocrates ont voté vendredi pour l'évincer.
Le dernier élu de la Chambre des représentants exclu par ses pairs était le démocrate de l'Ohio James Traficant, évincé en 2002 sur la base de dix chefs d'accusation, dont celui de corruption. Il avait, la semaine suivante, été condamné à huit ans de prison.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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