International
Libye: Meloni scelle un accord gazier et prône une "stabilisation"
Le géant italien des hydrocarbures Eni et la Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC) ont signé un important accord samedi lors de la visite de Giorgia Meloni à Tripoli. La Première ministre italienne est le premier dirigeant européen à s'y rendre en deux ans.
"La Libye est une priorité pour l'Italie, pour la stabilité de la Méditerranée, pour la sécurité italienne et pour les grands défis qu'affronte l'Europe, comme la crise énergétique", a déclaré la cheffe du gouvernement devant la presse, en disant vouloir contribuer à "stabiliser" la situation politique du pays.
Il s'agit du deuxième déplacement de Mme Meloni cette semaine sur la rive sud de la Méditerranée, après un voyage à Alger, axé en particulier sur les approvisionnements de gaz d'une Italie, qui tente de se défaire d'une grande dépendance aux importations russes.
Accord "historique"
A Tripoli, l'enjeu énergétique était aussi central. La première ministre a assisté à la signature d'un accord entre Eni et NOC pour exploiter deux gisements gaziers, moyennant un investissement de 8 milliards de dollars sur trois ans.
C'est le "premier grand projet" de ce type en Libye depuis 20 à 25 ans, se sont félicités les dirigeants des deux groupes, Claudio Descalzi et Farhat Bengdara. C'est un accord "historique" sur lequel les deux parties travaillent "depuis dix ans", a salué le patron du géant italien, présent dans le pays depuis 1959.
La visite de Mme Meloni était la première à un tel niveau européen depuis celle de son prédécesseur Mario Draghi en avril 2021, et l'arrivée au pouvoir, un mois plus tôt, d'Abdelhamid Dbeibah, dans le cadre d'un processus de paix parrainé par l'ONU, qui devait déboucher sur des élections.
Impasse politique
La Libye est enlisée dans une crise politique majeure depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, avec des pouvoirs rivaux, une myriade de milices, des mercenaires disséminés dans le pays, sur fond d'ingérences étrangères. Depuis mars, deux gouvernements se disputent le pouvoir: celui de M. Dbeibah à Tripoli et celui de Fathi Bachagha, soutenu par le camp de Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays.
M. Bachagha a qualifié mardi la visite de Mme Meloni de tentative de faire "ressusciter un gouvernement mort", dénonçant un "comportement opportuniste" de Rome.
"Nous avons rappelé notre pleine disponibilité à favoriser le parcours légitime et juste vers des élections et pour une stabilisation du cadre" politique libyen, a souligné Mme Meloni à Tripoli. M. Dbeibah a dit faire "confiance" à Rome "pour rapprocher les points de vue des pays qui soutiennent le processus de paix".
"Premier partenaire commercial"
Par ailleurs, les deux dirigeants se sont dits déterminés à approfondir les liens économiques bilatéraux.
L'Italie s'est confirmée comme "premier partenaire commercial de la Libye", avec 10,17 milliards d'euros d'échanges sur les dix premiers mois de 2022 (+75,71% sur la même période de 2021), selon l'ambassade d'Italie à Tripoli. Elle a dépassé la Chine, devenant le "deuxième pays fournisseur de la Libye derrière la Turquie".
Mme Meloni a évoqué la rénovation de l'aéroport de Tripoli et la nécessité de "reprendre au plus vite les vols directs" entre les deux pays.
Accord migratoire
Outre le volet économique, la migration était au centre des discussions. L'Italie est directement concernée par l'arrivée massive de migrants clandestins partant des côtes libyennes.
Mme Meloni a fait état d'un accord bilatéral pour "faire davantage afin de contrecarrer les flux d'immigration illégale" depuis les côtes libyennes, un problème "qui ne concerne pas que l'Italie mais également l'Europe".
Parmi d'autres "nouvelles mesures" non détaillées, Rome va "appuyer la Libye avec cinq vedettes équipées" pour la recherche et le sauvetage en mer, selon M. Dbeibah.
Le chaos qui a suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi a fait de la Libye une voie privilégiée pour des dizaines de milliers de migrants, originaires d'Afrique sub-saharienne, de pays arabes et d'Asie du Sud, cherchant à rejoindre l'Europe.
Le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni est arrivé au pouvoir en octobre en promettant de stopper l'immigration clandestine, alors que plus de 105'000 migrants sont arrivés en Italie par la voie maritime en 2022, selon des chiffres officiels.
La Méditerranée centrale - depuis la Libye et la Tunisie - est la route migratoire la plus dangereuse du monde avec 1377 migrants morts ou disparus en 2022, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Fraudes présumées de la Juve: audience préliminaire renvoyée
L'audience préliminaire d'examen des demandes de renvoi en procès pour fraudes comptables présumées de la Juve et 12 anciens et actuels dirigeants, dont l'ex-président Agnelli, a été renvoyée en mai.
L'audience s'est ouverte lundi matin à Turin, consacrée à la constitution de parties civiles de la part de plusieurs petits actionnaires, avant d'être suspendue et renvoyée au 10 mai.
La séance s'est tenue en l'absence des dirigeants et ex-dirigeants, accusés principalement d'avoir artificiellement amélioré les comptes du club en gonflant des plus-values lors de la vente de joueurs ou en différant le paiement de salaires, selon l'agence Ansa.
L'audience du 10 mai devrait principalement être consacrée à la question de savoir où se tiendrait un éventuel procès.
La Juve, club coté en bourse, plaide en effet pour qu'il ait lieu non à Turin mais plutôt à Milan, où se trouve la Bourse, ou à Rome, ville accueillant les serveurs effectuant les opérations financières, selon les médias.
Le parquet avait demandé le renvoi en justice des douze dirigeants et du club le 1er décembre. Andrea Agnelli avait pris les devants en démissionnant de son poste de président trois jours plus tôt, le 28 novembre, avec l'ensemble de son conseil d'administration, dont le vice-président et ex-Ballon d'or Pavel Nedved.
D'ici ce nouveau rendez-vous judiciaire, la Juve devrait connaître la décision de la justice sportive sur son recours contre la pénalité de quinze points en championnat infligée en janvier par la cour d'appel de la Fédération italienne de football.
Ce recours doit être examiné le 19 avril par les juges du Comité olympique italien (Coni). Ces derniers, qui examineront la forme et non le fond de la sanction sportive, pourront valider la pénalité de quinze points, l'annuler totalement ou la suspendre en demandant que la cour d'appel de la Fédération motive davantage sa décision.
Toujours du côté sportif, où seul le volet "plus-values" a pour le moment été jugé, d'autres enquêtes sont en cours au sein de la Fédération italienne sur les salaires payés en différé aux joueurs ou sur d'éventuelles ententes entre la Juve et d'autres clubs.
Outre ces procédures pénale et sportive en Italie, la Juve est aussi visée depuis décembre par une enquête de l'UEFA sur de possibles "violations financières présumées". Le club est sous étroite surveillance de l'instance européenne avec qui elle a conclu l'été dernier un plan de redressement sur trois ans pour respecter le fair-play financier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky et Grossi se retrouvent avant une visite à Zaporijjia
Volodymyr Zelensky et Rafael Grossi se sont retrouvés lundi dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijjia. Le second, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est attendu dans les prochains jours à la centrale de Zaporijjia.
"Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a averti le président Zelensky auprès de M. Grossi, selon des propos rapportés par la présidence ukrainienne.
"Votre rôle pour assurer la sécurité énergétique de l'Ukraine est extrêmement important aujourd'hui", a rappelé Volodymyr Zelensky.
Les deux dirigeants se sont rendus lundi sur le site d'une centrale hydroélectrique à Dniepr chargée d'alimenter la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe et régulièrement victime de coupures de courant.
Visite attendue
Le chef de l'AIEA est, lui, attendu dans les prochains jours à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
"Je poursuivrai mes efforts pour protéger la centrale nucléaire pendant le conflit en cours et dirigerai notre prochaine rotation régulière d'experts vers et depuis le site", avait indiqué dimanche M. Grossi.
Lundi, MM. Zelensky et Grossi "ont été informés des mesures prises pour protéger la centrale hydroélectrique de Dniepr en cas de nouvelles attaques" russes, selon la présidence ukrainienne, qui a indiqué dans un communiqué que les infrastructures du site étaient "considérablement détruites".
"J'ai eu avec M. Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a écrit pour sa part M. Grossi dans un tweet, accompagné d'une photo des deux dirigeants.
Zelensky sur le frond Sud
Plus tôt lundi, M. Zelensky s'était affiché dans la région de Zaporijjia, "en première ligne" sur le front Sud.
"Région de Zaporijjia. Positions en première ligne. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui, aux côtés de nos militaires", a-t-il indiqué sur son compte Telegram, accompagnant son message d'une vidéo dans laquelle on le voit remettre des médailles à des soldats.
"Merci de protéger notre État (et) nous tous. Merci pour la protection de nos maisons, de notre intégrité territoriale et de la vie en Ukraine", leur a-t-il dit, selon un communiqué de la présidence ukrainienne.
Selon la présidence ukrainienne, M. Zelensky s'est rendu lundi au poste de commandement du groupe opérationnel des troupes pour la région de Zaporijjia, où une réunion s'est tenue avec des responsables militaires de la région.
Le président ukrainien est par ailleurs allé sur le site d'une frappe russe sur un immeuble d'habitation dans la ville de Zaporijjia, qui avait fait un mort et une trentaine de blessés mercredi dernier. Il a aussi visité un hôpital militaire où il a échangé avec des blessés de guerre et le personnel médical, selon la présidence.
La semaine dernière, Volodymyr Zelensky s'était déplacé dans la région de Kherson (sud), partiellement occupée par la Russie, après être allé près de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'Est, et dans la région de Kharkiv (nord-est).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tirs dans une école primaire aux Etats-Unis: six morts dont trois enfants tués par une jeune femme
Trois enfants et trois adultes ont été tués lundi par une jeune femme qui a ouvert le feu dans une école primaire de Nashville, dans le sud des Etats-Unis. Elle a ensuite été abattue par la police.
Armée d'au moins deux fusils d'assaut et d'un pistolet, elle s'est introduite dans la matinée dans les locaux d'une école chrétienne privée, a expliqué le porte-parole de la police locale, Don Aaron, lors d'une conférence de presse.
Des agents ont rapidement été dépêchés sur place. Après avoir entendu des tirs à l'étage, ils s'y sont "immédiatement" rendus et ont "tué" l'assaillante, a-t-il précisé. La jeune femme "qui a l'air d'avoir moins de 20 ans", a tiré de nombreux coups de feu lors de sa progression dans l'établissement. "Trois élèves ont été mortellement blessés ainsi que trois adultes", mais il n'y a pas d'autres blessés, a précisé M. Aaron.
L'école élémentaire "The Covenant" a environ 200 élèves et une quarantaine d'employés.
Plusieurs élus de l'Etat du Tennessee ont immédiatement fait part de leur émoi sur les réseaux sociaux. "Je suis dévasté et j'ai le coeur brisé face aux nouvelles tragiques de l'école Covenant", a ainsi tweeté le sénateur républicain Bill Hagerty.
Drames fréquents
Les Etats-Unis, où environ 400 millions d'armes à feu sont en circulation, sont fréquemment endeuillés par des fusillades meurtrières, y compris en milieu scolaire.
Le drame le plus marquant a été commis en 2012 par un déséquilibré dans une école primaire du Connecticut, au cours duquel 20 enfants âgés de 6 et 7 ans avaient été tués.
Un tel événement traumatisant s'est répété en mai 2022 quand un homme de 18 ans a abattu 19 élèves et deux enseignants dans une école primaire à Uvalde, au Texas.
Entre ces deux drames, un massacre commis dans un lycée en Floride, le 14 février 2018 à Parkland, a déclenché un vaste mouvement national, avec la jeunesse en fer de lance, pour exiger un encadrement plus strict des armes individuelles aux Etats-Unis.
Malgré la mobilisation de plus d'un million de manifestants, le Congrès des Etats-Unis n'a pas adopté de loi ambitieuse, nombre d'élus étant sous l'influence de la puissante National Rifle Association (NRA), le premier lobby américain des armes.
Dans un pays où le port d'arme est considéré par des millions d'Américains comme un droit constitutionnel, les seules avancées législatives récentes restent marginales, comme la généralisation des contrôles d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant tout achat d'arme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Otan: le Parlement hongrois ratifie l'adhésion de la Finlande
Le Parlement hongrois, dominé par le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban, a ratifié lundi l'adhésion de la Finlande à l'Otan après des mois d'atermoiements. Cette décision rapproche un peu plus le pays nordique de l'Alliance atlantique.
Une large majorité de députés (182 sur les 199 sièges) ont approuvé l'entrée d'Helsinki dans l'Otan, tandis que le cas de la Suède sera, selon le parti Fidesz au pouvoir, discuté "plus tard".
Parmi les 30 membres de l'organisation, 28 pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne...) ont déjà ratifié l'adhésion des deux pays.
Avec l'invasion russe de l'Ukraine, la Finlande et la Suède ont décidé de tourner la page de leur politique de non-alignement militaire en vigueur depuis les années 1990, elle-même héritée de décennies de neutralité contrainte ou choisie, en demandant à rejoindre l'Otan en mai 2022.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné mi-mars son feu vert pour la Finlande, qui partage la plus longue frontière européenne (1340 km) avec la Russie, derrière l'Ukraine. Le vote au Parlement pourrait intervenir sous peu.
Plus difficile pour la Suède
La situation est plus délicate pour son voisin suédois, qui fait toujours face aux objections d'Ankara.
La Turquie accuse notamment la Suède d'être un havre de militants "terroristes" kurdes, et de refuser des extraditions, qui sont en réalité décidées par la justice suédoise. Stockholm s'inquiète par ailleurs du retard pris par Budapest, malgré le soutien affiché officiellement par le gouvernement Orban.
La semaine dernière, le directeur de cabinet du Premier ministre hongrois, Gergely Gulyas, a jugé qu'il y avait une "bonne chance" que le vote intervienne au cours de la session de printemps au Parlement, qui s'achève le 15 juin.
Mais le parti Fidesz traîne des pieds. Il a dénoncé à plusieurs reprises les "mensonges" répandus par les responsables politiques suédois sur l'Etat de droit en Hongrie, alors que Viktor Orban est régulièrement accusé par les organisations internationales de "dérive autoritaire".
Pour l'opposition hongroise, ce retard "sert les intérêts" du président russe Vladimir Poutine, avec lequel M. Orban veut maintenir des liens, a déclaré lundi dans l'hémicycle l'élu Ferenc Gerencser.
Un autre motif d'inquiétude côté suédois est que la Hongrie se serve de l'adhésion à l'Alliance atlantique comme monnaie d'échange dans sa bataille avec l'Union européenne.
Des milliards d'euros de fonds destinés à Budapest sont actuellement gelés par Bruxelles dans l'attente de réformes pour mieux lutter contre la corruption.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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