International
L'UE réclame une enquête sur les accusations de crimes de guerre
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Les Occidentaux ont appelé lundi à enquêter sur les "crimes de guerre" imputés aux soldats Russes dans la région de Kiev, démentis en bloc par Moscou mais qualifiés de "génocide" par l'Ukraine.
Les Nations Unies et plusieurs pays occidentaux ont affiché leur indignation après la découverte ce week-end de dizaines de corps portant des vêtements civils à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, dans les rues ou des fosses communes, à la suite du retrait des Russes qui desserrent l'étau sur la capitale pour se concentrer sur le sud et l'est du pays.
La haute commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, s'est dite "horrifiée" et a appelé "à préserver toutes les preuves" de ces "possibles crimes de guerre" et "violations graves des droits de l'homme".
Le président américain Joe Biden a réclamé lundi un "procès pour crimes de guerre" et dit vouloir prendre "des sanctions supplémentaires" contre la Russie. "Il faut qu'il rende des comptes", a-t-il ajouté à propos de son homologue russe Vladimir Poutine, en répétant qu'il le considérait comme un "criminel de guerre".
De nouvelles sanctions contre la Russie étaient discutées lundi au sein de l'Union européenne, réclamées notamment par la France et l'Allemagne.
L'UE a également annoncé avoir mis en place "une équipe d'enquête conjointe avec l'Ukraine pour recueillir des preuves et enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L'UE souhaite notamment unir ses forces avec la Cour pénale internationale (CPI) qui enquête depuis le 3 mars sur des allégations de crimes de guerre en Ukraine.
"Les auteurs de ces crimes odieux ne doivent pas rester impunis", a ajouté Ursula von der Leyen après un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ce dernier s'est rendu lundi à Boutcha, où il a dénoncé les exactions de l'armée russe, des "crimes de guerre" qui seront "reconnus comme un génocide", un terme également mentionné un peu plus tôt par le premier ministre espagnol Pedro Sanchez et son homologue polonais Mateusz Morawiecki.
Balle dans la nuque
"Chaque jour, lorsque nos combattants entrent et reprennent des territoires, vous voyez ce qu'il se passe", a ajouté devant la presse M. Zelensky, vêtu d'un manteau kaki et d'un gilet pare-balle, entouré par des militaires dans les rues de Boutcha dévastée. Selon lui, des "milliers de personnes" ont été "tuées et torturées" par les Russes, "avec des extrémités coupées, des femmes violées, des enfants tués".
Lioudmila Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien, a par ailleurs affirmé lundi que les soldats ukrainiens capturés par l'armée russe et récemment libérés avaient fait état de "traitements inhumains" subis en captivité.
Le Kremlin avait vivement réagi lundi matin en rejetant "catégoriquement toutes les accusations", par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, qui a appelé les dirigeants étrangers à ne pas avancer d'"accusations hâtives" à l'égard de Moscou et à "écouter au moins les arguments russes".
L'armée russe était parvenue à Boutcha et dans la ville voisine d'Irpin, qui borde Kiev au nord-ouest, très rapidement après le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février. Dans les semaines qui ont suivi, les deux villes ont été le théâtre de féroces combats qui les ont en partie dévastées et fait fuir la plupart des habitants.
Les Ukrainiens ont annoncé les avoir reprises ces derniers jours, après que les Russes ont indiqué desserrer l'étau sur Kiev et le nord pour concentrer leurs efforts militaires sur l'est du pays.
Selon la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova, les dépouilles de 410 civils ont été retrouvées à Boutcha et dans d'autres territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes.
Le Kremlin parle de mise en scène
Samedi, l'AFP avait vu à Boutcha les cadavres d'au moins 22 personnes portant des vêtements civils dans des rues. Le maire de la ville, Anatoli Fedorouk, avait assuré qu'elles ont été tuées d'"une balle dans la nuque", suggérant des exécutions sommaires massives de la part des soldats russes.
M. Fedorouk a par ailleurs affirmé que "280 personnes" avaient été enterrées "dans des fosses communes" car elles ne pouvaient être inhumées dans les cimetières communaux, tous à portée des tirs russes pendant les combats.
"A en juger par ce que nous avons vu, on ne peut pas faire confiance à ces images vidéo", a répondu M. Peskov. Selon le porte-parole du Kremlin, des experts russes ont découvert des signes de "falsifications vidéo" et des "fakes" dans les images présentées par les autorités ukrainiennes comme preuves d'un massacre russe.
Moscou, qui dément toute exaction de son fait, a annoncé lundi qu'elle allait enquêter sur cette "provocation haineuse" qui vise selon elle à "discréditer" les forces russes en Ukraine. Et demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour statuer sur ces exactions commises selon elle par "des radicaux ukrainiens" à Boutcha.
L'armée russe semble se retirer effectivement des alentours de Kiev et du nord de l'Ukraine, et se concentrer sur le sud et l'est.
Bombardements
Dimanche, elle a notamment bombardé les villes d'Otchakiv et de Mykolaïv, où huit personnes ont été tuées et 34 blessées, a indiqué le Parquet ukrainien.
Selon des experts militaires occidentaux, la Russie cherche avant tout à contrôler un territoire continu allant de la Crimée aux deux républiques séparatistes prorusses du Donbass, Donetsk et Lougansk.
Une seule ville l'empêche: la cité portuaire de Marioupol (sud-est), qu'elle pilonne sans relâche depuis plus d'un mois, laissant la population livrée à elle-même, dans des conditions terribles.
Marioupol, qui avant la guerre comptait près d'un demi-million d'habitants, est détruite "à 90%" et "40% de ses infrastructures" sont "irrécupérables", a annoncé lundi son maire Vadim Boïtchenko.
Dans l'est, la situation est "tendue" dans toute la partie du Donbass sous contrôle de l'Ukraine, où l'armée est prête à affronter les forces russes, et la population civile doit évacuer sans délai, selon les autorités locales.
Gaz et pourparlers
Les Occidentaux veulent désormais adopter de nouvelles mesures contre Moscou, après avoir déjà acté plusieurs trains de sanctions depuis le 24 février, ciblant massivement des entreprises, des banques, des hauts responsables, des oligarques, et interdisant l'exportation de biens vers la Russie.
Pour adopter un nouveau train de sanctions au niveau européen, l'unanimité est nécessaire entre les 27 de l'UE.
La pression porte ainsi notamment sur les hydrocarbures, importante ressource financière pour la Russie.
Mais l'Allemagne, avec l'Autriche dans la foulée, a prévenu lundi qu'elle ne pouvait pas se passer des livraisons de gaz russe "à court terme" et des sanctions contre Moscou dans ce secteur feraient plus mal à l'UE qu'à la Russie, par la voix de son ministre des Finances, Christian Lindner.
Les Etats-Unis ont interdit l'importation de pétrole et de gaz russes peu après l'invasion de l'Ukraine, mais pas l'UE qui s'approvisionnait en Russie à hauteur de 40% environ en 2021.
Moscou anticipe déjà un éventuel alourdissement des sanctions. Mais "tôt ou tard, nous devrons établir un dialogue, que quelqu'un outre-Atlantique le souhaite ou non", a souligné le porte-parole du Kremlin.
La guerre, intense, a fait, a minima, des milliers de morts et contraint à l'exil plus de 4,2 millions d'Ukrainiens, à 90% des femmes et des enfants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records
Le trafic d'animaux vivants a atteint des records en 2025. C'est ce qu'a indiqué jeudi l'organisation de coordination policière Interpol au terme d'une opération qui a permis la saisie de près de 30'000 bêtes et l'identification de 1100 suspects.
Entre septembre et octobre, 6160 oiseaux, 2040 tortues, 1150 reptiles, 208 primates, 46 pangolins et 10 grands félins ont été interceptés, ainsi que 19'415 autres animaux sauvages. Ce commerce est en augmentation en grande partie en raison de la demande d'animaux de compagnie exotiques, indique dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.
L'opération a mobilisé les forces de l'ordre de 134 pays, dont la Belgique. Au Qatar, les autorités ont arrêté un individu qui tentait de vendre un primate menacé d'extinction pour 14'000 dollars sur les réseaux sociaux. De leur côté, les autorités brésiliennes ont identifié 145 suspects et sauvé plus de 200 animaux sauvages, démantelant notamment un réseau de trafic de tamarin-lion doré.
Ces réseaux "sont de plus en plus liés à tous les domaines de la criminalité, du trafic de drogue à l'exploitation humaine", a affirmé le secrétaire général d'Interpol Valdecy Urquiza, cité dans le communiqué.
Collaboration transfrontalière
Ces activités criminelles étant de plus en plus liées aux cryptomonnaies, la collaboration transfrontalière et le partage de renseignements entre les forces de l'ordre et les plateformes financières a été déterminante pour retracer les flux financiers illicites, a précisé l'organisme.
"Selon les estimations, les crimes contre les espèces sauvages représentent 20 milliards de dollars par an, mais la nature clandestine de ce commerce laisse penser que le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", selon le document.
Les grands mammifères ne sont pas les seuls concernés : près de 10'500 papillons, araignées et insectes ont été saisis et le trafic d'animaux marins protégés est aussi en hausse.
Le volume le plus important du trafic concerne des restes ou des dérivés d'animaux destinés à la médecine traditionnelle ou à la consommation.
Commerce de "viande de brousse"
Interpol a ainsi relevé une escalade du commerce illicite de "viande de brousse", c'est-à-dire d'animaux sauvages (singes, girafes, zèbres, antilopes...), avec une augmentation notable de flux en provenance d'Afrique vers l'Europe. Durant l'opération, un total de 5,8 tonnes a été saisi.
Le commerce illégal de plantes a lui aussi atteint des niveaux records. Les forces de l'ordre ont également saisi 32'000 mètres cubes de bois, détaille le communiqué, qui indique que l'exploitation forestière illégale représenterait entre 15 et 30% de tout le bois commercialisé dans le monde.
En Belgique, le SPF Santé publique, les équipes des douanes, la police et l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ont effectué plusieurs contrôles et actions de sensibilisation dans le cadre de cette opération mondiale visant à lutter contre le commerce illégal d'espèces animales et végétales protégées par la Convention Cites.
"Le commerce illégal des espèces menacées détruit silencieusement notre patrimoine naturel et alimente des réseaux criminels qui prospèrent sur la fragilité du vivant", a commenté Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale, chargé du Développement durable. "L'Opération Thunder montre que lorsque nous unissons nos moyens - policiers, douaniers et experts - nous pouvons réellement freiner cette destruction et protéger la biodiversité à la source", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga
International
NBA: Les Spurs battent les Lakers et filent à Las Vegas
Les San Antonio Spurs se sont imposés sur le parquet des Los Angeles Lakers (132-119) mercredi en Coupe NBA. Les Texans sont ainsi qualifiés pour le Final Four disputé à Las Vegas.
Deuxièmes à l'Ouest avant la rencontre, les Lakers ont subi toute la partie la profondeur de l'effectif des Texans, dont le banc a inscrit 46 points (contre 28 pour les Lakers). Pour l'heure toujours sans leur superstar tricolore Victor Wembanyama, les Spurs affronteront samedi en demi-finale le Thunder d'Oklahoma City, champion NBA au printemps, à Las Vegas.
Le Magic d'Orlando et les New York Knicks se disputeront l'autre ticket pour la finale, prévue mardi dans la cité du jeu.
Pire défaite de l'histoire des Suns
Si les Spurs foncent à Vegas, ils n'ont pas tiré le jackpot pour leur futur adversaire avec un Thunder au sommet de son art. Les Phoenix Suns peuvent en témoigner, eux qui ont pris la foudre comme jamais en Oklahoma, fessés 138 à 89, plus large défaite de l'histoire de la franchise de l'Arizona.
Le MVP Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 28 points en 26 minutes et mené les siens à un 24e succès en 25 rencontres cette saison, égalant ainsi le meilleur début de saison de l'histoire de la NBA après 25 rencontres, réussi par les Golden State Warriors il y a 10 ans, qui avaient toutefois attendu leur 25e match pour subir une défaite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie dit avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens
La Russie a indiqué jeudi avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens. Il s'agit de l'une des attaques les plus massives de l'armée ukrainienne en bientôt quatre ans d'offensive russe.
Sur les drones "interceptés et abattus" par la défense antiaérienne russe, 32 se dirigeaient vers Moscou, a précisé le ministère russe de la défense dans un communiqué sur le réseau social Telegram.
En raison des attaques de drones visant la capitale russe, rarement prise pour cible, des restrictions temporaires ont été mises en place dans les quatre aéroports moscovites - Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski -, selon l'agence fédérale du transport aérien Rosaviatsia. Des dizaines de vols y ont été annulés, reportés ou redirigés vers d'autres aéroports, selon les agences de presse russes.
Cette annonce intervient alors l'Ukraine a remis mercredi aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, selon de hauts responsables ukrainiens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Combats Cambodge-Thaïlande: pas de répit avant l'appel de Trump
Les combats frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge faisaient toujours rage jeudi avant un appel attendu du président américain Donald Trump aux dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les hostilités. Les affrontements ont fait au moins 19 morts.
Le ministère thaïlandais de la défense a annoncé un nouveau bilan de neuf soldats tués au total, qui s'ajoutent aux dix victimes civiles, dont un enfant, rapportées par les autorités cambodgiennes.
Plus d'un demi-million de personnes ont été contraintes depuis le début de la semaine de fuir les régions proches de la frontière, où des tirs d'artillerie résonnaient en matinée autour des temples khmers contestés.
Les deux voisins d'Asie du Sud-Est, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire et s'accusent mutuellement de la reprise des affrontements, ne montraient aucun signe d'apaisement alors que Donald Trump a promis de jouer à nouveau les médiateurs.
Le président américain doit s'entretenir dans la journée avec le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son homologue cambodgien Hun Manet pour les convaincre de faire taire leurs armes. "J'ai trouvé qu'ils étaient deux grands dirigeants, deux personnes géniales et j'ai déjà réglé cela une fois", a-t-il rappelé mercredi.
"Nous devons expliquer"
Donald Trump était intervenu aux côtés de la Chine et de la Malaisie - pays assurant la présidence tournante de l'association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) - lorsqu'un premier conflit ouvert avait éclaté en juillet, faisant 43 morts en cinq jours.
Le milliardaire, qui n'a jamais fait mystère de son envie de recevoir un jour le prix Nobel de la paix, avait également cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec les dirigeants thaïlandais et cambodgien.
Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats et ne semble aujourd'hui pas encore ouvert à une trêve.
"Il [Donald Trump] souhaite sincèrement voir la paix, mais nous devons expliquer quels sont les problèmes et pourquoi la situation a évolué ainsi", a dit le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.
"Entre dirigeants, il ne s'agit pas seulement de passer un coup de téléphone. Il y aura un rendez-vous prévu et des sujets précis à aborder", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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