International
L'UE s'engage pour l'égalité salariale entre hommes et femmes
"A travail égal, salaire égal": la Commission européenne a proposé jeudi des règles pour faire respecter ce principe et recommandé aux Vingt-Sept d'infliger des amendes pour obliger les entreprises à renoncer aux différences de rémunérations entre hommes et femmes.
"Bons principes, mais outils inadaptés", a jugé la Confédération européenne des syndicats. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a défendu ce projet annoncé au début de son mandat et présenté quelques jours avant la journée internationale de la femme le 8 mars.
"Pour un salaire égal, il faut de la transparence. Les femmes doivent savoir si leurs employeurs les traitent équitablement. Et lorsque ce n'est pas le cas, elles doivent avoir le pouvoir de se défendre et d'obtenir ce qu'elles méritent", a-t-elle affirmé.
"Outils inadéquats"
"La proposition présentée aujourd'hui contient de nombreux bons principes, mais elle est affaiblie par des outils inadéquats pour la faire fonctionner dans la pratique", a répondu Esther Lynch, secrétaire générale adjointe de la confédération des syndicats européens (CES).
"Sans les bons outils pour négocier le changement, les progrès pourraient encore être lents", a-t-elle déploré, assurant de la volonté de la CES de "faire pression pour que la directive soit améliorée par les députés européens et les ministres".
Un chemin encore long
Les Etats membres et le Parlement européen vont s'en emparer "et les curseurs pourraient bouger", estime un haut fonctionnaire européen. Le chemin pourrait être long: la proposition sur les quotas de femmes dans les conseils d'administration est bloquée depuis 8 ans par les Etats membres.
"L'égalité pour les rémunérations est un droit depuis 1957, et pourtant, aujourd'hui, dans l'UE, les femmes gagnent moins que les hommes et l'écart de rémunération entre les sexes s'élève actuellement à 14,1%", a souligné la Commission dans sa communication. Il est de 30% pour les retraites, souligne le document.
L'écart est "beaucoup plus important si on ne tient compte que du secteur privé", confient les fonctionnaires européens qui ont travaillé sur ce projet. La Commission européenne se veut un modèle en la matière. Les commissaires, les directeur généraux, les chefs d'unité ont les mêmes salaires.
Femmes encore peu nombreuses
Mais la parité est difficile à atteindre dans les institutions et Ursula von der Leyen a été contrainte de tordre beaucoup de bras dans les Etats membres pour obtenir la présentation de candidates pour constituer son équipe qui compte 13 femmes et 14 hommes. Les femmes sont encore peu nombreuses aux postes de direction.
"La discrimination salariale fondée sur le sexe est un problème systémique, mais difficile à prouver", a expliqué la commissaire à l'Egalité, Helena Dalli, qui a présenté cette proposition avec la vice-présidente chargée des Valeurs, Vera Jourova.
"Grâce à l'introduction de règles sur la transparence des rémunérations et d'un mécanisme permettant de les faire appliquer, les travailleurs disposeront de l'outil nécessaire pour obtenir les informations requises sur les écarts de rémunération potentiels", a-t-elle assuré.
Sanctions et amendes
"Pour ceux qui refuseront de changer les pratiques discriminatoires, nous renforçons la confiance des travailleurs pour agir, y compris pour demander une indemnisation devant le tribunal", a souligné Mme Jourova.
Le projet de la Commission préconise que les Etats membres imposent des sanctions spécifiques et des amendes pour les infractions à la règle de l'égalité de rémunération.
"L'idéal aurait été un même niveau d'amende pour tous les Etats membres, mais il faut être clairs: les entreprises ne couperont pas à des sanctions et les amendes devront être dissuasives. Nous avons au moins cela" dans la proposition, a expliqué le haut fonctionnaire.
International
La Kfor renforce la sécurité face aux manifestants serbes
Les soldats de maintien de la paix de l'Otan ont renforcé leurs mesures de sécurité mercredi autour d'une mairie du Nord du Kosovo où des centaines de manifestants serbes se sont rassemblés à nouveau après de violents heurts qui ont fait plus de 80 blessés.
La région va de crise en crise depuis des années mais les grandes puissances ont attribué la responsabilité des derniers incidents à Pristina, Paris mettant en cause le gouvernement kosovar dans la foulée de propos très durs de Washington contre son allié historique.
L'Otan a décidé de dépêcher dans la région des centaines de renforts pour appuyer les troupes déjà déployées par la Kfor, la force multinationale emmenée par l'Alliance dans l'ex-province de Belgrade, après des affrontements avec des manifestants serbes lundi.
Des centaines de protestataires se sont à nouveau retrouvés mercredi devant la mairie de Zvecan, lourdement protégée par les soldats de la Kfor avant de quitter les lieux au bout de quelques heures, rapporte une correspondante de l'AFP.
La Kfor a encerclé le bâtiment municipal et renforcé sa défense avec du fil barbelé et une barrière en métal.
Les manifestants ont déployé un gigantesque drapeau serbe de plus de 200 mètres de long entre le centre-ville et les abords de la mairie.
Ils ont également brandi une bannière dédiée à la star serbe du tennis Novak Djokovic, lequel a écrit sur une caméra après son premier match à Roland-Garros "Le Kosovo est le coeur de la Serbie".
Selon la télévision officielle serbe RTS, les manifestants seront de retour jeudi.
Feu aux poudres
De nombreux membres de la communauté serbe majoritaire dans quatre villes du Nord du Kosovo ne reconnaissent pas l'autorité de Pristina et sont fidèles à Belgrade.
Les Serbes ont boycotté les municipales d'avril dans ces localités, ce qui a abouti à l'élection de maires albanais avec une participation de moins de 3,5%. Leur intronisation la semaine dernière par le gouvernement kosovar a mis le feu aux poudres.
Trois véhicules blindés des forces spéciales de la police kosovare, dont la présence suscite toujours l'ire de nombreux Serbes, étaient garés devant la mairie.
Les manifestants réclament le départ des maires albanais et de la police kosovare.
Lundi, trente soldats de la Kfor ont été blessés lors d'affrontements avec les protestataires serbes, impliquant des jets de cocktail Molotov et de pierres.
Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, a dénoncé des attaques "inacceptables" et annoncé en conséquence l'envoi de renforts.
"Nous avons décidé de déployer 700 soldats supplémentaires de la force de réserve opérationnelle pour les Balkans occidentaux et avons mis un autre bataillon des forces de réserve en état d'alerte avancé".
Du côté des manifestants, Belgrade a annoncé 52 blessés.
Blâme américain
La Serbie, soutenue par ses alliés russe et chinois, n'a jamais reconnu l'indépendance proclamée en 2008 par son ex-province, une décennie après une guerre meurtrière entre forces serbes et rebelles indépendantistes albanais.
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé "la responsabilité" de Pristina dans le dernier accès de fièvre.
"Très clairement, il y a une responsabilité des autorités kosovares dans la situation actuelle et un non-respect d'un accord qui était pourtant important et qui avait été scellé il y a juste quelques semaines", a-t-il déclaré, en référence à un accord visant à la normalisation récemment annoncé par l'Union européenne.
La veille les Etats-Unis, les principaux alliés du Kosovo dont ils ont défendu l'indépendance avaient également mis en cause la responsabilité du Premier ministre kosovar Albin Kurti dans la crise.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré que sa décision sur les maires avait "fortement et inutilement aggravé les tensions".
Albin Kurti a assuré que Pristina "travaillait dur pour rechercher une porte de sortie", estimant que le rythme des réunions tenues sous la houlette de Bruxelles devait être plus soutenu. "Nous avons besoin d'un dialogue plus intense, pas de tenir des réunions à haut niveau tous les deux mois", a-t-il déclaré.
La guerre du Kosovo, où vivent 1,8 million d'habitants en très grande majorité albanais, a pris fin en 1999 avec une campagne de bombardements de l'Otan menée par les Etats-Unis.
La minorité serbe compte 120'000 membres, dont un tiers environ vivent dans le Nord. Belgrade exige l'application d'un accord de 2013 prévoyant la création d'une association de dix municipalités à majorité serbe. Mais nombre de Kosovars albanais craignent la création d'un gouvernement parallèle contrôlé par la Serbie.
Le Kremlin a apporté son "soutien inconditionnel" aux Serbes du Kosovo", ajoutant que tous leurs "droits et intérêts légitimes devaient être respectés".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alcaraz perd un set au 2e tour à Paris
Le no 1 mondial Carlos Alcaraz a laissé échapper un set au 2e tour de Roland-Garros. L'Espagnol s'est tout de même imposé sans trembler, 6-1 3-6 6-1 6-2, devant le Japonais Taro Daniel (ATP 112).
"Je suis très content de mon niveau avec le vent, les conditions étaient vraiment difficiles, il fallait s'ajuster autant que possible, j'étais très concentré sur chaque coup", a expliqué Carlos Alcaraz, qui affrontera le gaucher canadien Denis Shapovalov (no 26) pour une place en 8es de finale.
Comme souvent avec Alcaraz, le match a offert quelques points spectaculaires. S'il fallait n'en retenir qu'un, ce serait celui où les deux joueurs ont réussi l'un après l'autre un "tweener", un coup entre les jambes dos au filet, en fin de troisième set.
En l'absence de Rafael Nadal, Carlos Alcaraz fait figure de principal prétendant au titre à Paris avec Novak Djokovic. Personne n'a gagné plus de matches sur terre battue que lui en 2023: désormais 22 sur 24 joués.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Wawrinka sorti au 2e tour, après 4h38' de lutte
Stan Wawrinka (ATP 89) quitte Roland-Garros dès le 2e tour, mais par la grande porte.
Une nouvelle fois héroïque, le Vaudois de 38 ans s'est incliné 3-6 7-5 6-3 6-7 (4/7) 6-3 devant l'Australien Thanasi Kokkinakis (ATP 108) mercredi.
Au bord de la rupture deux jours plus tôt dans son marathon de 4h35' face à Albert Ramos-Viñolas, Stan Wawrinka n'a cette fois-ci pas signé l'exploit. Il a pourtant livré un nouveau combat épique pour arracher le droit de disputer une cinquième manche, s'avouant vaincu après 4h38' de lutte.
Le vainqueur de l'édition 2015 a manqué le coche à l'entame du set décisif, se retrouvant trop vite mené 4-0. Poussé par un public acquis à sa cause, il n'a rien lâché, effaçant même quatre balles de match. Mais Thanasi Kokkinakis a tenu bon pour conclure sur sa cinquième opportunité, grâce à un service gagnant.
Des regrets
Ce n'est cependant pas le scénario du cinquième set qui laissera le plus de regrets à Stan Wawrinka, qui était au bord des larmes à l'heure de quitter le Court Simonne-Mathieu. Car l'ex-no 3 mondial aurait très bien pu s'imposer en trois manches: auteur d'un début de match parfait, il menait ainsi le plus logiquement du monde 6-3 4-2.
Il a toutefois suffi d'un mauvais jeu de service pour que la mécanique vaudoise se dérègle. Stan Wawrinka a connu une baisse de régime soudaine à 6-2 4-3, offrant le break à son adversaire en commettant trois fautes directes de coup droit alors qu'il ne s'était jusque-là jamais retrouvé en danger sur son engagement.
Le Vaudois a alors pris un coup sur la tête. Moins "saignant", moins constant à l'échange et moins rapide dans ses déplacements, il n'a repris ses esprits qu'à l'issue de la troisième manche. Mais il n'avait sans doute déjà plus suffisamment d'essence dans le moteur pour espérer renverser totalement la vapeur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne: l'inflation recule fortement en mai
L'inflation en Allemagne a fortement reculé en mai à 6,1% sur un an, grâce à l'accalmie des prix de l'énergie, selon des chiffres provisoires publiés mercredi.
L'indicateur recule de 1,1 point de pourcentage par rapport au mois d'avril, poursuivant son repli après son pic de 8,8% en octobre, a indiqué dans un communiqué l'institut Destatis.
Le recul est plus net que ce que prévoyaient les experts de l'outil d'analyse financier Factset, qui anticipaient une inflation à 6,4%.
Sur un mois, les prix baissent de 0,1%, selon Destatis.
Ce ralentissement s'explique principalement par la baisse des tensions sur les prix de l'énergie, grâce aux efforts de l'Europe pour s'approvisionner en gaz naturel liquéfié, à des aides publiques massives et une baisse de la demande globale.
Les prix de l'énergie ont connu en mai une hausse de seulement 2,6%, après 6,8% en avril, 3,5% en mars et 19,1% en février.
L'inflation alimentaire recule également, même si elle reste à des niveaux particulièrement élevés, à 14,9% en mai, contre 17,2% en avril et 22,3% en mars.
Servant de référence pour la Banque centrale européenne (BCE), l'indice des prix harmonisé progresse quant à lui de 6,3%, en net recul également par rapport à 7,6% en avril.
Recul aussi ailleurs en Europe
L'indicateur reste donc encore bien au-dessus des objectifs de la BCE, qui vise 2% d'inflation sur le moyen terme.
Pour contrer ce phénomène, l'institution a déjà relevé ses taux directeurs de 3,75 points de pourcentage depuis juillet et ne compte donc pas s'arrêter pour le moment.
"Les données d'inflation (...) ont été positives" mais "la victoire sur l'inflation n'est pas encore là", a ainsi déclaré mercredi Luis de Guindos, le vice-président de la BCE.
"La direction est bonne, mais le chemin est encore long", renchérit Fritzi Köhler-Geib, cheffe économique de la banque publique allemande KfW.
L'inflation est également en recul dans la plupart des autres pays de la zone euro.
En France, l'agrégat a ralenti en mai à 5,1% sur un an et en Espagne à 3,2%, selon des données provisoires. En Italie, le taux d'inflation a baissé aussi à 7,6%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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