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Martinez cède le maillot rouge, Evenepoel et Roglic se neutralisent

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Le Slovène Primo Roglic s'impose devant Remco Evenepoel, passablement énervé après la ligne. (© KEYSTONE/EPA/Manuel Bruque)

Plus jeune maillot rouge de l'histoire de la Vuelta, à tout juste 20 ans, Lenny Martinez a logiquement cédé samedi dans le terrible final de la 8e étape.

Elle a été remportée par Primoz Roglic au sprint devant Evenepoel et tous les autres prétendants à la victoire finale.

Sepp Kuss, solide lieutenant de Roglic et Jonas Vingegaard chez Jumbo-Visma, récupère la tunique de leader. Probablement pour un simple intérim, le temps que l'un des cadors de la course ne sorte les dents. Martinez glisse en 13e position, à une minute et 10 sec.

Mais après ces 165 km entre Dénia et Xorret de Cati, dans l'arrière-pays d'Alicante, la Vuelta 2023 connaît désormais ses "grands d'Espagne".

Les derniers survivants d'une échappée fleuve de trente coureurs ont été avalés sans un regard dans la dernière ascension du jour, le Xorret de Cati, un monstre de 4 km seulement mais avec des passages à plus de 20 %.

Les candidats à la victoire finale l'ont escaladé quasiment au coude-à-coude. Evenepoel, d'abord, vainqueur sortant, a fait mieux que résister à l'armada Jumbo-Visma.

Au train, il a empêché ses adversaires de l'attaquer. Mais Roglic et Jonas Vingegaard, le vainqueur du Tour de France, se sont accrochés. Tout comme Enric Mas (Movistar) et Juan Ayuso (UAE), qui ont basculé avec eux au sommet, à trois kilomètres du but.

Après une brève descente, Roglic a réglé au sprint le petit groupe, auquel trois autres coureurs, dont Kuss, avaient recollé.

Après huit étapes, et avec le jeu des bonifications, Evenepoel est sixième du général à 2 min 31 sec de Kuss. Il compte sept secondes d'avance sur Roglic, onze sur Vingegaard et Mas et 21 sur Ayuso. Autant dire rien, au vu des étapes qui se profilent encore.

"C'est une honte"

Mais le phénomène Belge, pour qui seule la victoire est belle, était furieux à l'arrivée de s'être laissé surprendre au sprint, après avoir lancé de trop loin, à 300 mètres du but.

"C'est une honte", a-t-il répété à plusieurs reprises, assurant avoir été mal renseigné sur le profil du dernier kilomètre: "Je ne savais pas où était la ligne, j'ai perdu quelques secondes, je me sens un peu stupide (...) J'ai bien contrôlé dans l'ascension, Jonas et Primoz étaient avec moi mais j'ai compris qu'ils n'avaient pas les jambes, nous avons raté une belle victoire ici", a-t-il lâché, dépité, au micro d'Eurosport.

En début d'étape, une rude bataille dès la première difficulté, l'Alto de Vall Debo, avait permis à un groupe de 30 hommes, dont Romain Bardet, de s'extirper du peloton. Mais les Groupama FDJ d'abord, qui défendaient le maillot rouge de Martinez, puis les Jumbo Visma ensuite, n'ont jamais laissé plus de quatre minutes d'avance aux fuyards, repris les uns après les autres au fil des kilomètres.

Dimanche, la bataille reprend sur une étape au final comparable, au terme de 184 km entre Cartagena et Collado de la Cruz de Caravaca. Après un col de première catégorie à 124 km du but, l'arrivée sera jugée au sommet d'une ascension irrégulière de huit km (2e catégorie) avec des casse-pattes à 20 % et une rampe terminale à 16 %. Les cadors y trouveront une nouvelle occasion d'établir une hiérarchie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pays-Bas: la coalition désigne un ex-chef du renseignement pour former un gouvernement

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"Sur la recommandation et avec le soutien des dirigeants de la coalition parlementaire (...) M. Dick Schoof est disposé à être disponible comme futur Premier ministre", a déclaré Richard van Zwol, qui supervise les pourparlers sur la formation d'un gouvernement néerlandais. (© KEYSTONE/AP/RTL Nieuws)

Les partis de la coalition de droite nouvellement formée aux Pays-Bas ont désigné mardi Dick Schoof, haut fonctionnaire et ancien chef du service de renseignement, pour former un gouvernement.

M. Schoof, 67 ans, est actuellement le plus haut fonctionnaire du ministère de la Justice et de la Sécurité. Il a auparavant dirigé les services néerlandais du renseignement et de l'immigration.

Il sera Premier ministre et succèdera à Mark Rutte s'il réussit à former un gouvernement, composé à 50% de politiciens et à 50% de personnes extérieures à la politique comme convenu par la coalition.

"Sur la recommandation et avec le soutien des dirigeants de la coalition parlementaire (...) M. Dick Schoof est disposé à être disponible comme futur Premier ministre", a déclaré Richard van Zwol, qui supervise les pourparlers sur la formation d'un gouvernement néerlandais.

Wilders a renoncé au poste

Grand vainqueur des élections, le dirigeant d'extrême droite Geert Wilders a renoncé à son rêve d'occuper le poste de Premier ministre, au moins un de ses partenaires de coalition ayant menacé de torpiller un accord dans ce cas.

L'accord pour un gouvernement de coalition a été trouvé six mois après les élections, entre le Parti pour la liberté (PVV) de M. Wilders, le parti pro-agriculteurs BBB, le parti libéral VVD et le nouveau parti anti-corruption NSC.

Ils ont présenté à la mi-mai un accord définissant les grandes lignes de la politique à suivre dans les années à venir. La nouvelle coalition vise notamment à appliquer la politique "la plus stricte" que les Pays-Bas aient jamais connu en matière d'asile.

M. Wilders s'est dit "heureux et fier" de la nomination de M. Schoof pour former un gouvernement. "Il a une bonne expérience sur les bons thèmes. Il se situe au-dessus des partis. C'est une personne indépendante qui n'est membre d'aucun parti politique", a-t-il déclaré, cité par la télévision publique NOS.

Dick Schoof a été membre du parti travailliste PvdA mais n'a occupé aucune position politique dans un parti. L'idée est qu'il y ait un gouvernement avant les vacances d'été, début juillet, a rapporté la télévision publique NOS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Parlement géorgien contourne le veto présidentiel et adopte la loi sur l'influence étrangère

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Les détracteurs de cette loi, qui ont manifesté plusieurs fois par dizaines de milliers depuis début avril, qualifient le texte de "loi russe", en raison de sa similitude avec une législation sur les "agents de l'étranger" utilisée en Russie depuis 2012 pour réprimer toute voix dissidente. (© KEYSTONE/AP/Shakh Aivazov)

Le Parlement géorgien a contourné mardi le veto présidentiel et adopté une loi controversée sur l'influence étrangère. Cela malgré de multiples manifestations et des avertissements de l'UE et de Washington contre un texte calqué sur une loi répressive russe.

Les députés du parti au pouvoir du Rêve géorgien, majoritaires dans l'hémicycle, ont adopté la loi par 84 voix pour, et quatre contre, balayant ainsi le veto qu'avait apposé la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, après l'adoption du texte controversé au Parlement le 14 mai. La plupart des députés de l'opposition ont quitté l'hémicycle au moment du vote, a constaté l'AFP.

Les détracteurs de cette loi, qui ont manifesté plusieurs fois par dizaines de milliers depuis début avril, qualifient le texte de "loi russe", en raison de sa similitude avec une législation sur les "agents de l'étranger" utilisée en Russie depuis 2012 pour réprimer toute voix dissidente.

La loi impose à toute ONG ou média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère" et de se soumettre à un contrôle administratif. Plusieurs ONG ont indiqué à l'AFP s'attendre à ce que leurs actifs soient gelés et leur travail entravé avec l'entrée en vigueur de la loi.

Dès avant le vote mardi, des manifestants avaient commencé à se rassembler devant le Parlement, brandissant drapeaux géorgiens et européens. Une manifestation était attendue dans la soirée, comme Tbilissi en a déjà connues avec parfois des dizaines de milliers de personnes.

Législation anti-démocratique

Si le Rêve géorgien a assuré que la loi ne visait qu'à obliger médias et ONG à la transparence, l'opposition géorgienne et l'Union européenne avaient dénoncé une législation anti-démocratique, incompatible avec les ambitions affichées par cette ex-république soviétique du Caucase de rejoindre à terme l'UE.

Celle-ci a d'ailleurs dit mardi "regretter profondément" l'adoption de la loi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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OpenAI veut rassurer avec la création d'un comité de surveillance

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Le comité doit, durant les 90 prochains jours, travailler à évaluer et renforcer la sécurité et les processus existants autour du développement d'une IA avancée. (archive) (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

OpenAI, l'entreprise créatrice de ChatGPT, a annoncé mardi la création d'un nouveau comité de surveillance, alors que le départ de plusieurs responsables a soulevé des inquiétudes quant à la volonté de celle-ci de réduire les dangers potentiels de l'IA.

Selon l'entreprise, le comité, au sein duquel siégera son patron Sam Altman, doit commencer à travailler au moment où OpenAI a lancé l'entraînement de son nouveau modèle d'intelligence artificielle (IA), qui est censé dépasser les capacités de GPT-4, l'actuel système au coeur de ChatGPT.

"Nous sommes fiers de créer et proposer des modèles d'IA à la pointe de l'industrie, tant en matière de capacités que de sécurité et, en ce moment-clé, accueillons positivement le débat solide" qu'il suscite, a déclaré l'entreprise dans un communiqué.

Le comité, qui sera composé de membres de son conseil d'administration et de responsables, doit, durant les 90 prochains jours, travailler à évaluer et renforcer la sécurité et les processus existants autour du développement d'une IA avancée.

OpenAI a également assuré qu'elle recevra les avis de spécialistes externes durant cette période, parmi lesquels l'ancien responsable américain de la cybersécurité, Rob Joyce, qui était à la tête de cette division au sein de l'Agence nationale de sécurité (NSA), ainsi que John Carlin, ancien responsable du département de la Justice.

Le comité va faire le point sur les protocoles de sécurité déjà en place au sein d'OpenAI et avancer des recommandations en vue de possibles améliorations ou additions.

A l'issue des trois mois, un rapport du comité sera présenté au conseil d'administration avant d'être publié.

Le lancement de ce comité se veut la réponse au départ de plusieurs hauts responsables du groupe, inquiets au sujet du manque de priorité accordé, selon eux, par OpenAI à la sécurité de l'IA.

Au début du mois, l'entreprise avait démantelé son équipe chargée de la réduction des risques de long terme induits par l'IA.

Annonçant son départ, le responsable de l'équipe, Jan Leike, avait critiqué OpenAI, l'accusant, dans une série de tweets, de donner la priorité à de "nouveaux produits tous beaux" au détriment du travail essentiel de sécurisation de l'IA.

"Ces derniers mois, mon équipe naviguait à contre-courant", a-t-il ainsi déclaré.

L'entreprise a par ailleurs créé la polémique alors que sa dernière itération intégrait une voix très proche de celle de l'actrice américain Scarlett Johansson, même si OpenAI a assuré ne pas avoir cherché à copier la star hollywoodienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'inflation en magasin retrouve un niveau "normal" au Royaume-Uni

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En Grande-Bretagne, l'inflation des prix en magasin en mai est tombée à son plus bas niveau depuis 2021. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

L'inflation des prix en magasin est "revenue à des niveaux normaux" au Royaume-Uni en mai, grâce notamment à un ralentissement de l'inflation alimentaire, a estimé mardi la fédération des détaillants britanniques British Retail Consortium (BRC).

L'inflation des prix en magasin a ralenti à 0,6% sur un an en mai, contre 0,8% en avril "à son plus bas niveau depuis novembre 2021", a indiqué la BRC dans un communiqué.

"Cela a été aidé par le ralentissement de l'inflation des produits alimentaires", avec la hausse des prix des produits frais qui est elle aussi "tombée au plus bas depuis novembre 2021", a relevé Helen Dickinson, directrice générale de la fédération, citée dans le communiqué.

Selon l'indice mensuel BRC-NielsenIQ des prix en magasins, l'inflation alimentaire a ralenti à 3,2 % en mai, contre 3,4 % en avril. Les bien non alimentaires ont de leur côté vu les prix reculer sur un an, de 0,8% en mai (-0,6% le mois précédent).

L'inflation britannique avait marqué un fort ralentissement en avril, tombant à 2,3% sur un an, au plus bas depuis juillet 2021, selon les données officielles de l'Office national des statistiques (ONS).

Les ventes au détail s'étaient par ailleurs affaissées le mois dernier, reculant davantage qu'attendu alors qu'une météo pluvieuse a réduit la fréquentation des magasins, avait indiqué l'ONS vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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