International
Nouvelles manifestations violentes en Espagne
L'opposition de droite espagnole a multiplié jeudi les attaques contre le gouvernement, et de vives tensions sont apparues au sein de la coalition de gauche au pouvoir. De nouvelles violences ont éclaté jeudi pendant des manifestations.
Jeudi soir à Barcelone, après une marche pacifique, des manifestants qui protestaient pour le troisième jour consécutif contre l'incarcération de Pablo Hasél ont à nouveau affronté la police. Des journalistes de l'AFP ont vu des jeunes en capuches enflammer des poubelles, jeter des projectiles contre les forces de l'ordre et attaquer notamment l'immeuble abritant le journal El Periódico de Cataluña.
Plus de 50 manifestants ont été arrêtés dans la seule nuit de mercredi à jeudi dans toute l'Espagne au cours de ces affrontements très violents entre manifestants et forces de l'ordre. Le nombre des blessés était d'environ 70, dont la moitié étaient des policiers.
Les manifestations ont commencé mardi soir en Catalogne (Nord-Est) après l'arrestation de Pablo Hasél, 32 ans, un rappeur qui s'était barricadé lundi dans une université de Lérida, sa ville natale, afin d'échapper à la prison.
Devenu pour beaucoup un symbole de la liberté d'expression, ce rappeur avait été condamné à neuf mois de prison en 2018 pour des tweets dans lesquels il insultait les forces de l'ordre espagnoles et s'en prenait avec virulence à la monarchie. La justice a annoncé jeudi une nouvelle condamnation du rappeur à deux ans et demi d'emprisonnement pour avoir menacé le témoin du procès de deux policiers municipaux en 2017.
Manifestante éborgnée
A Madrid, des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir sur la Puerta del Sol, en plein centre-ville, pour demander sa libération, avant de jeter des bouteilles sur la police, qui a répliqué en chargeant les manifestants. Dix-neuf personnes ont été arrêtées pendant ces affrontements, qui ont duré plusieurs heures. 55 personnes ont au total été blessées, dont 35 policiers, selon la police.
A Barcelone et dans trois autres villes catalanes, les protestataires ont incendié des barricades érigées avec des poubelles et lancé des projectiles sur la police, qui a chargé et répliqué par des tirs de balles en caoutchouc. Une manifestante a notamment perdu un oeil mardi soir dans la métropole catalane.
Dans toute la Catalogne, 33 personnes ont été arrêtées et 14 blessées, selon la police régionale. Des manifestants sont aussi descendus dans la rue à Grenade, en Andalousie (sud), affrontant la police et mettant le feu à des poubelles. Quatre personnes ont été arrêtées, selon la police locale.
"Des tactiques de guérilla urbaine", a dénoncé le maire de Madrid, José Luis Martínez Almeida, membre du Parti populaire (PP), la principale formation de l'opposition de droite.
Ces incidents ont aussi mis en évidence les tensions croissantes entre les deux partis de la coalition au pouvoir : les socialistes du Premier ministre Pedro Sánchez et le parti de gauche radicale Podemos.
Le député de Podemos Pablo Echenique était ainsi au coeur de la polémique pour avoir twitté son soutien aux manifestants alors même que les affrontements avec la police étaient en cours. "Tout mon soutien aux jeunes antifascistes qui exigent justice et liberté d'expression dans la rue", a-t-il écrit.
"Trumpisme"
Face au tollé suscité par ces propos, la ministre socialiste Carmen Calvo, le numéro deux du gouvernement, lui a indirectement répliqué. "Aucun droit ne peut être défendu ni exprimé par la violence. C'est une ligne rouge absolue", a-t-elle déclaré à la télévision publique. "Une manifestation non autorisée qui a débouché sur des arrestations, des blessés et beaucoup de dégâts matériels ne correspond pas à la liberté d'expression", a-t-elle ajouté.
Mais la droite concentrait en priorité ses attaques sur le chef de Podemos, Pablo Iglesias, le numéro trois du gouvernement, qui non seulement a critiqué ces derniers jours l'incarcération de Pablo Hasél, mais a affirmé que l'Espagne n'était pas une démocratie pleine et entière.
"Il faut exclure Pablo Iglesias du gouvernement espagnol. C'est la seule manière d'éviter la voie dangereuse sur laquelle nous nous engageons", a exigé Cuca Gamarra, la cheffe du groupe parlementaire du PP (droite). Le Parti socialiste "ne peut pas être complice de ce qui est en train de se passer (...) et du 'trumpisme' dont font preuve les dirigeants de Podemos", a-t-elle ajouté, dans une allusion aux déclarations de l'ancien président américain Donald Trump, qui avait incité ses partisans à envahir et saccager le Capitole le 6 janvier à Washington.
International
Record: près de 130 millions d'Américains ont regardé le Super Bowl
Quelque 127,7 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis ont regardé dimanche les Eagles de Philadelphie remporter le Super Bowl avec Taylor Swift et Donald Trump, soit la plus grosse audience jamais atteinte dans le pays, selon un communiqué du cabinet Nielsen mardi.
Selon Nielsen, un pic d'audience a été atteint durant le second quart-temps avec 137,7 millions de téléspectateurs sur les chaînes Fox, Fox Deportes et Telemundo ou sur la plateforme de streaming gratuit Tubi (propriété de Fox Corporation).
L'audience moyenne s'était élevée à 123,4 millions l'année dernière, et à 115,1 millions en 2023, déjà des années record.
Événement incontournable et spectacle sportif par excellence aux Etats-Unis, la finale du championnat de football américain attire aussi pour son célèbre show musical de la mi-temps, assuré cette année par le rappeur californien Kendrick Lamar.
Les grandes entreprises américaines rivalisent aussi d'imagination pour y placer leurs meilleures publicités, devenues un spectacle dans le spectacle, avec de nombreuses stars à l'écran. En comptant les interruptions, le match dure environ 3h30.
La rencontre se jouait à La Nouvelle-Orléans. Elle a été remportée par les Eagles de Philadelphie (40-22) contre les Kansas City Chiefs, privés d'une troisième couronne d'affilée historique, sous les yeux du président Donald Trump, premier chef d'Etat américain à assister à la finale dans les tribunes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Climat
Californie: une tempête fait craindre des glissements de terrain
La Californie se prépare à subir sa tempête la plus forte de l'hiver, ce qui fait craindre des inondations et des glissements de terrain dans les zones incendiées en janvier autour de Los Angeles.
Entre mercredi et vendredi, le sud de l'Etat va recevoir jusqu'à 15 cm de précipitations par endroits, selon les services météorologiques américains (NWS).
De quoi inquiéter les autorités de la mégapole américaine, qui pansent encore les plaies des feux ayant tué près d'une trentaine de personnes le mois dernier.
"Il s'agit d'une forte tempête, certainement la plus forte de cette saison hivernale", a prévenu Ryan Kittell, un météorologue du NWS, lors d'un point presse mardi. "Il y a un risque élevé d'inondations, en particulier à l'intérieur et autour des routes et des zones urbaines, ainsi qu'un risque significatif de coulées de débris."
Les autorités recommandent aux Californiens vivant près des zones incendiées de se tenir prêts à évacuer. Car les sols fragilisés par le feu font ruisseler l'eau plus rapidement, ce qui crée des coulées de boue pouvant parfois dégénérer en glissements de terrain. "Nos services municipaux sont en état d'alerte", a insisté la maire de Los Angeles, Karen Bass.
Les employés de la ville ont installé des milliers de sacs de sable et de barrières en béton ces dernières semaines pour tenter de limiter l'érosion des sols, a-t-elle rappelé mardi.
Les feux qui ont ravagé la ville et ses abords ont notamment touché le quartier de Pacific Palisades, une zone huppée située dans les collines surplombant la ville, où les terrains en pente constituent une menace lors de fortes pluies. La ville d'Altadena, autre zone très touchée en banlieue de Los Angeles, est également adossée à des montagnes.
Le plus fort de la tempête est attendu jeudi, selon le NWS. "Il est recommandé à tout le monde de rester à l'écart des routes autant que possible jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi", a expliqué M. Kittell, le météorologue.
"Nous sommes bien sûr préoccupés par (Pacific) Palisades et les zones brûlées, mais c'est l'ensemble de Los Angeles qui doit se préoccuper de la pluie et de ses conséquences", a insisté Mme Bass.
Comme souvent en Californie, cette tempête est due à une "rivière atmosphérique", un gigantesque couloir de pluie qui transporte la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques autour d'Hawaï.
Les précipitations qu'elle amène sont très attendues: avant début février, le sud de la Californie n'avait pas enregistré de pluies significatives depuis huit mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
ATP 250 à Marseille: Wawrinka déjà éliminé
Stan Wawrinka (ATP 158) a subi un nouvel échec sur l'ATP Tour. A Marseille, le vétéran vaudois - qui aura 40 ans le 28 mars - a été battu 6-7 (4/7) 7-6 (7/1) 6-3 par le Portugais Nuno Borges (ATP 39).
Le Suisse semblait pourtant être très bien parti dans ce match qui a finalement duré 2h31. Après avoir remporté le premier set au tie-break, Wawrinka a mené 4-1 dans la deuxième manche, mais il n'a pas tenu la distance, une fois encore.
Wawrinka reste désormais sur six défaites consécutives sur le circuit principal, dont cinq dans un premier tour. Son dernier succès sur l'ATP Tour remonte au mois d'octobre à Bâle où il avait passé un tour. Il a livré son meilleur match de l'année la semaine dernière à Rotterdam où il avait pris un set au no 8 mondial Daniil Medvedev.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Ligue des champions: le PSG virtuellement en 8es de finale
Le Paris Saint-Germain a virtuellement obtenu son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions. En barrage aller, il a gagné 3-0 à Brest pour se mettre dans une position très favorable.
Les champions de France ont marqué par Vitinha (21e/pen) et Dembélé (45e/66e), qui est vraiment l'homme en forme du moment pour le club de la capitale. Le PSG s'est montré implacable, au contraire des Bretons, qui ont pêché à la conclusion.
Brest, pour qui Edimilson Fernandes est entré à la 63e, a aussi connu un brin de malchance, puisque Donnarumma a été sauvé à deux reprises par ses montants: d'abord sur une tête de Sima (35e), puis sur une reprise contre son but d'Hakimi (39e).
Mais de toute manière, il y avait bien une nette différence de niveau entre les deux clubs de Ligue 1. Le retour au Parc des Princes mercredi prochain ne sera ainsi qu'une formalité pour le PSG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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