International
Ouverture du procès en destitution de Trump aux Etats-Unis
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L'acte de mise en accusation pour "incitation à l'insurrection" dans la procédure en destitution de l'ancien président américain Donald Trump a été formellement transmis lundi soir au Sénat américain. Cette étape marque l'ouverture officielle d'un procès historique.
Dès mardi, le Sénat convoquera officiellement l'ex-président américain pour ce procès, qui ne démarrera toutefois que le 9 février. Les sénateurs prêteront serment ce même jour pour devenir jurés dans cette procédure doublement historique: Donald Trump est le premier président des Etats-Unis à tomber deux fois sous le coup d'un "impeachment" et il sera le premier à être jugé après avoir quitté la Maison-Blanche.
Dans un silence solennel, les neuf "procureurs", élus désignés par la présidente démocrate de la chambre des représentants Nancy Pelosi, ont traversé lundi soir les longs couloirs ornés de statues et de tableaux pris d'assaut par des manifestants pro-Trump, il y a moins de trois semaines.
Puis leur chef, Jamie Raskin, a lu l'acte d'accusation pour "incitation à l'insurrection" dans l'hémicycle du Sénat, ses mots résonnant avec d'autant plus de force que tous ici, élus de la chambre et sénateurs, ont été témoins et victimes des violences.
Cinq morts
"Donald John Trump" a incité "à la violence" et "gravement mis en danger la sécurité des États-Unis et de ses institutions" a déclaré l'élu démocrate, en citant notamment ses "fausses déclarations" niant la victoire de son rival Joe Biden lors de la présidentielle de novembre.
Le milliardaire républicain est accusé d'avoir incité ses partisans à se lancer à l'assaut du siège du congrès, pendant que les parlementaires certifiaient la victoire du démocrate. "Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force et vous devez être forts", avait-il lancé aux manifestants peu avant l'attaque du Capitole, qui a fait cinq morts.
Une semaine jour pour jour après l'assaut, la chambre des représentants avait voté sa mise en accusation ou "impeachment", le 13 janvier. Ces violences ont bouleversé l'Amérique et poussé plusieurs grands noms républicains à dénoncer le comportement du tempétueux milliardaire.
Mais une condamnation au Sénat apparaît à ce stade improbable, le magnat de l'immobilier, toujours très populaire auprès de ses électeurs, comptant encore sur des soutiens clés à la chambre haute.
Divisions républicaines
Les démocrates contrôlent désormais le congrès. Mais leur majorité est extrêmement fragile au Sénat: ils occupent 50 sièges contre 50 pour les républicains. En cas d'égalité parfaite dans un vote, la vice-présidente Kamala Harris a le pouvoir de faire pencher la balance du côté démocrate. Mais, ils auront besoin de 67 voix pour condamner Donald Trump. L'objectif semble difficile à atteindre.
Même si le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, n'a pas exclu de voter pour sa condamnation, il ne compte pas influencer ses troupes publiquement. "Je trouve ce procès stupide", avait tonné dimanche le sénateur Marco Rubio sur Fox. "Le pays est déjà en flammes et cela revient à verser de l'huile sur ce feu".
D'autres espèrent même bloquer la tenue du procès, en déclarant anticonstitutionnel de juger un ex-président. "Ridicule", a rétorqué le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Cette "théorie [...] reviendrait à donner un passe-droit constitutionnel à tous les présidents."
Ouverture le 9 février
Grand critique de Donald Trump, le sénateur Mitt Romney est l'un des rares républicains à soutenir la procédure, sans toutefois se prononcer encore sur le sens de son vote. Cet ex-candidat à la présidentielle fut le seul républicain à condamner M. Trump lors de son premier procès en destitution, en février 2020 dans l'affaire ukrainienne. Le président avait alors été acquitté.
Cette fois, c'est le sénateur démocrate Patrick Leahy, président pro tempore du Sénat, qui présidera le procès et non le juge de la cour suprême John Roberts.
Le report de l'ouverture du procès au 9 février est le fruit d'un accord entre républicains et démocrates. Il laisse plus de temps au milliardaire républicain pour préparer sa défense et à Joe Biden de mettre sur les rails sa présidence, en voyant plus de membres de son cabinet confirmés par le Sénat et, espère-t-il de premiers grands projets de lois adoptés au congrès.
International
La cour suprême bloque l'envoi de la garde nationale à Chicago
La cour suprême américaine a infligé mardi un revers au président américain Donald Trump en bloquant pour l'instant l'envoi de la garde nationale à Chicago. Elle a jugé que le gouvernement n'avait pas fourni de base légale justifiant un tel déploiement.
Le droit américain n'autorise le déploiement de la garde nationale que dans des circonstances exceptionnelles, a rappelé la cour suprême des Etats-Unis, à majorité conservatrice. Le "Posse Comitatus Act", une loi de 1878, interdit d'utiliser des militaires pour mener des opérations de maintien de l'ordre. Elle a maintenu un blocage qui avait été décidé avant elle par la justice fédérale.
L'exécutif avait justifié la mobilisation de centaines de membres de la garde nationale, une unité de réserve de l'armée, pour protéger les agents fédéraux mettant en oeuvre la politique d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière.
Donald Trump a "mobilisé la garde nationale pour protéger les forces de l'ordre fédérales et assurer que des émeutiers ne détruisent pas de bâtiments fédéraux. Rien dans la décision de ce jour ne porte atteinte à cette volonté", a réagi Abigail Jackson, une porte-parole de la Maison-Blanche, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Mises en scène politiques"
Le gouverneur démocrate de l'Illinois, l'Etat de la région des grands Lacs où se situe la troisième plus grande ville des Etats-Unis, a salué sur le réseau social X "une grande victoire" et "une étape importante pour [...] ralentir la marche de Trump vers l'autoritarisme".
La garde nationale "ne devrait jamais être utilisée pour des mises en scène politiques", a écrit JB Pritzker, une des bêtes noires de Donald Trump.
Les gardes nationaux sont notamment formés pour intervenir lors de catastrophes naturelles aux Etats-Unis, mais ils peuvent également combattre à l'étranger. Ces forces sont contrôlées en temps normal par le gouverneur de chaque Etat américain.
La portée du jugement de la cour suprême au-delà de Chicago n'est pas immédiatement claire.
Sondages pas favorables
Donald Trump a ordonné le déploiement de gardes nationaux à Los Angeles, à Washington et à Memphis, pour lutter contre la criminalité et afin d'appuyer la police de l'immigration. Ces déploiements ont été contestés en justice par ses opposants, qui l'accusent de piétiner les limites du pouvoir présidentiel.
La justice a déjà bloqué en octobre jusqu'à nouvel ordre un déploiement similaire à Portland (Oregon, nord-ouest).
Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communique abondamment sur les expulsions d'immigrés.
Il avait en octobre évoqué publiquement le recours à une loi d'état d'urgence, l'Insurrection Act, autorisant l'usage des forces armées contre des citoyens américains, si des "tribunaux" contrariaient ses projets.
Selon plusieurs sondages menés cet automne, une majorité d'Américains rejettent le déploiement de la garde nationale dans des villes américaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion
Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.
"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.
Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.
"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.
"Comme une bombe"
Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.
Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.
Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.
Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.
La Turquie, un allié
Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.
La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.
La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape demande une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier
Le pape Léon XIV a demandé mardi soir une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier. Il n'a pas mentionné de conflit particulier mais a dit regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".
"Je renouvelle cette demande à toutes les personnes de bonne volonté afin qu'elles respectent au moins, en cette fête de la naissance du Sauveur, une journée de paix", a déclaré le pape à la sortie de sa résidence de Castel Gandolfo, dans les environs de Rome, avant de regagner le Vatican.
"Peut-être nous écouteront-elles et y aura-t-il 24 heures de paix dans le monde entier", a ajouté le pape américain. "Ce qui m'attriste particulièrement, c'est le fait que la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve", a-t-il remarqué.
Léon XIV doit célébrer mercredi soir sa première messe de Noël depuis qu'il a été élu pape avant de prononcer jeudi à midi la traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), dans laquelle le souverain pontife se livre traditionnellement à un tour d'horizon des conflits dans le monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Word Tour: Oscar Onley s'engage avec Ineos
L'Ecossais Oscar Onley (23 ans) change d'équipe en World Tour. Il quitte la formation Picnic PostNL pour rejoindre Ineos, ont annoncé les deux structures.
Passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais il s'est surtout révélé comme un coureur de classement général. En 2025, il a fini 4e du Tour de France, 3e du Tour de Suisse et 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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