International
Poursuite des incendies en Europe, le Royaume-Uni en alerte rouge
La péninsule ibérique et le sud-ouest de la France restaient en proie vendredi à des incendies ravageurs et à des températures suffocantes. Plus au nord, le Royaume-Uni est passé en alerte rouge, craignant des températures jamais atteintes.
Cette vague de chaleur est la deuxième en à peine un mois. La multiplication de ces phénomènes est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
Au Portugal, touché depuis une semaine par des températures caniculaires et une série d'incendies, les services de secours recensaient vendredi soir une dizaine de feux actifs, qui mobilisaient plus de 900 pompiers.
Selon la protection civile, ces incendies ont fait deux morts, notamment le pilote d'un bombardier d'eau - un avion de taille moyenne, de type FireBoss - qui s'est écrasé en début de soirée en combattant des feux de forêt près de Vila Nova de Foz Coa, dans la région septentrionale de Guarda.
Au même moment, également dans le nord du Portugal, un des feux les plus préoccupants faisait rage dans la commune de Baiao, une zone vallonnée de la région de Porto, en amont du Douro, le grand fleuve qui la traverse.
Plus de 45 degrés
"Tous les ans à cette saison, il y a des incendies ici, mais d'habitude ce n'est pas aussi fort", a témoigné auprès de l'AFP Maria, une enseignante à la retraite de 71 ans habitant le village d'Eiriz.
Au 15 juillet, un peu plus de 30'000 hectares sont partis en fumée au Portugal depuis le début de l'année, le chiffre le plus élevé à cette date depuis 2017, année marquée par de violents feux de forêt qui avaient fait une centaine de morts. Avant de baisser légèrement vendredi, les températures avaient atteint la veille les 47 degrés dans le nord, un record pour un mois de juillet dans ce pays.
"Une boule de feu"
Dans le sud-ouest de la France, attisés par ces chaleurs extrêmes, deux incendies ont ravagé quelque 7700 hectares depuis mardi, l'un au sud de Bordeaux où "la thèse criminelle" est désormais "privilégiée" et l'autre dans la forêt adossée à la très touristique dune du Pilat.
"Ici, il y avait des tunnels de feu, il faut imaginer une boule de feu", a raconté à l'AFP le commandant Laurent Dellac, qui s'exprimait de La Teste-de-Buch. Ces sinistres, qui mobilisent un millier de pompiers, ont entraîné depuis mardi l'évacuation de 11'000 personnes.
"Je n'ai jamais vu ça et on a l'impression que c'est post-apocalyptique, vraiment, ça tombe de partout, sur les voitures, c'est inquiétant", a dit Karyn, une habitante de Cazaux, un village proche de la dune du Pilat.
Déclenché jeudi après-midi par le passage d'un train qui aurait généré des étincelles, un autre incendie s'est propagé sur 1205 hectares (sans forcément les consumer) près d'Avignon, dans le sud-est, avant d'être circonscrit.
Plus de 40 degrés en Espagne
Côté espagnol, le Premier ministre Pedro Sanchez s'est dit dans un tweet très "attentif à l'évolution des incendies actifs qui ont entraîné l'évacuation de plusieurs communes", évoquant "un risque extrême face aux températures très élevées".
Le plus inquiétant de ces feux était celui d'Estrémadure, une région frontalière du Portugal, où des milliers d'hectares ont brûlé ces derniers jours. Celui-ci connaissait une "évolution défavorable" et menaçait le Parc National de Monfragüe, une zone naturelle protégée pour sa biodiversité.
Un autre feu de forêt préoccupait les autorités à Mijas, à quelques dizaines de kilomètres à peine de Malaga, en Andalousie (sud), où 2300 personnes des localités alentour ont été délogées, selon les services de secours.
A 16h20, il a fait 43,9 degrés dans la province de Badajoz, dans le sud-ouest, et la plupart des régions affichaient un mercure au-dessus de 40 degrés. De l'autre côté de la Méditerranée, une personne a trouvé la mort dans les feux qui ravagent des régions boisées reculées du nord du Maroc, selon les autorités.
Alerte rouge au Royaume-Uni
Cette vague de chaleur va s'étendre plus au nord à partir du week-end. Au Royaume-Uni, qui a émis pour la première fois une alerte rouge "chaleur extrême" pour lundi et mardi, la population se prépare à des températures potentiellement jamais atteintes.
"Nous espérions ne jamais arriver à cette situation, mais, pour la première fois, nous avons des prévisions qui dépassent les 40°C au Royaume-Uni", a déclaré le Dr Nikos Christidis, un spécialiste du climat. Le record absolu de température dans ce pays (38,7 degrés) date de 2019.
Le service de santé publique NHS a mis en garde contre un "bond" des hospitalisations liées à la chaleur. L'Irlande et la Belgique s'attendent également à un début de semaine caniculaire avec des températures pouvant atteindre respectivement 32 et 38 degrés localement.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a par ailleurs mis en garde sur la mauvaise qualité de l'air, un aspect "malheureusement omis de ces vagues de chaleur", selon le responsable scientifique Lorenzo Labrador, qui évoque les "hautes concentrations de polluants atmosphériques et des niveaux d'ozone".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
On saura si le rêve est possible
Quart de finaliste de la dernière édition, la Suisse saura ce soir si le rêve d'un été enchanté en Allemagne lors de la phase finale de l'Euro 2024 est possible.
Le tirage au sort qui sera effectué à Hambourg à partir de 18h désignera les trois premiers adversaires de la formation de Murat Yakin. En espérant qu'il y en ait au moins un quatrième...
"Pire" équipe parmi les vingt qualifiées directement par le biais du tour préliminaire, la Suisse figure logiquement dans le chapeau 4 avec l'Italie, la Serbie et les trois formations qui sortiront des barrages du printemps. Le sort peut lui réserver un "groupe de la mort" avec la France, le Danemark et les Pays-Bas. Il peut, en revanche, l'épargner avec un groupe dans lequel elle serait opposée à la Belgique, à l'Albanie et à la Slovénie.
On rappellera que seules huit des vingt-quatre équipes en lice dans cette phase finale ne passeront pas le cut du premier tour. Et que la Suisse n'avait été repêchée il y a trois ans qu'au titre de meilleure troisième avant d'éliminer la France en huitième de finale.
Tout est donc possible pour Murat Yakin et ses joueurs comme affronter l'Allemagne lors du match d'ouverture du 14 juin à Munich. Tel ainsi le souhait de Xherdan Shaqiri. En ce qui concerne le lieu des matches, l'ASF a une préférence pour la zone Sud (Francfort, Stuttgart et Munich) en raison de la proximité de la frontière. Mais la Suisse pourrait également évoluer dans la zone Ouest (Gelsenkirchen, Dortmund, Düsseldorf, Cologne et Francfort) ou dans la zone Nord (Hambourg, Berlin et Leipzig).
L'ASF a pris une option sur un camp de base dans les trois régions. Dimanche, une délégation de l'Association visitera le camp de la zone où l'équipe devra évoluer pour confirmer le choix initial. Le résultat du tirage au sort lui permettra par ailleurs de cibler les deux équipes qu'elle sera appelée à rencontrer lors des matches amicaux du mois de mars. Une rencontre devrait se dérouler en Suisse, une autre à l'extérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Troisième succès de la saison pour Mathilde Gremaud
Mathilde Gremaud a cueilli samedi son 10e succès en Coupe du monde, le troisième en trois concours cette saison. La Fribourgeoise de 23 ans a remporté le Big Air de Pékin.
La triple médaillée olympique, qui avait profité de l'annulation de la finale pour valider sa 1re place obtenue en qualification tant lors du Big Air de Coire qu'en slopestyle à Stubai, a cette fois-ci pu démontrer tout son talent en finale. Elle a cumulé 175,50 points sur ses premier et troisième sauts pour s'offrir un 7e succès dans la discipline en Coupe du monde.
Sacrée en slopestyle et "bronzée" en Big Air à Pékin lors des JO 2022, Mathilde Gremaud a devancé de 7,75 points sa dauphine, la Britannique Kirsty Muir. La Gruérienne a lancé de manière idéale son concours en obtenant 90,25 points pour sa première tentative, le meilleur score de cette finale dames dont la Grisonne Giulia Tanno s'est classée 4e mais à plus de 10 points du podium.
Andri Ragettli doit quant à lui encore patienter avant de fêter sa première victoire de la saison. Le Grison, 10e à Coire en Big Air, a pris la 3e place d'une épreuve gagnée par l'Américain Alexander Hall samedi à Pékin. Il a récolté 179,75 points, dont 92,75 sur son dernier "run", pour échouer à 2,25 points seulement du vainqueur. Kim Gubser a quant à lui terminé 9e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Dressel s'impose sur 100 m papillon
Le septuple champion olympique Caeleb Dressel a remporté le 100 m papillon de l'US Open vendredi à Greensboro. Il amorce son retour au plus haut niveau à huit mois des JO de Paris 2024.
Après un 50 m nage libre encourageant jeudi, Caeleb Dressel s'est imposé sur le 100 m papillon en 51''31, un centième de seconde devant le Canadien Ilya Kharun. L'Américain sera l'un des grands rivaux du Tessinois Noè Ponti dans la discipline à Paris.
"C'est toujours agréable de voir des chronos rapides, comme hier (jeudi) et ce soir. C'est juste fun d'être de retour. Je suis à la moitié du chemin, mais je me sens dans les temps", a commenté Caeleb Dressel. "L'entraînement se passe bien, cette victoire c'est la cerise sur le gâteau", a-t-il ajouté.
Son chrono du jour reste très loin de son propre record du monde (49''45 à Tokyo en 2021). Mais il constitue un nouveau signe de progrès pour l'Américain de 27 ans qui a vécu deux années chaotiques après les Jeux de Tokyo en 2021, où il s'était notamment paré d'or sur 50 m papillon devant le Hongrois Kristof Milak et Noè Ponti.
Entre des coupures de plusieurs mois hors des bassins, Caleb Dressel s'était retiré des Championnats du monde de Budapest en 2022 avant d'échouer à se qualifier pour ceux de Fukuoka cet été. Il devra passer comme ses compatriotes par les Trials prévus à Indianapolis du 15 au 23 juin pour espérer disputer les JO.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des manchots font plus de 10'000 siestes par jour
Les manchots à jugulaire font plus de 10'000 siestes de quatre secondes en moyenne par jour, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. Cela leur permet de cumuler plus de 11 heures de sommeil quotidien.
Cette espèce pourrait avoir développé ce trait à cause du besoin de rester constamment vigilant, indiquent les auteurs des travaux. Selon eux, cette étude montre que les bénéfices du sommeil peuvent se cumuler même s'il est fragmenté, du moins chez certaines espèces.
Les manchots à jugulaire (Pygoscelis antarcticus) ont une population estimée à près de 8 millions de couples reproducteurs. Ils vivent principalement dans la péninsule Antarctique et sur des îles du sud de l'océan Atlantique.
En période de nidification, les manchots doivent surveiller leurs oeufs, afin de les protéger, des oiseaux prédateurs notamment, pendant que leur partenaire part à la recherche de nourriture, parfois durant plusieurs jours d'affilée. Mâles et femelles font ces voyages à tour de rôle.
Electrodes implantées
L'équipe de chercheurs, emmenée par Paul-Antoine Libourel du centre de recherche en neurosciences de Lyon, a implanté des électrodes sur 14 manchots d'une colonie de l'île du Roi-George en décembre 2019. Ceux-ci ont enregistré l'activité électrique dans leur cerveau et les muscles de leur cou, et des accéléromètres et GPS ont été utilisés pour enregistrer leurs mouvements et leurs localisations, le tout combiné à des observations directes et des enregistrements vidéo.
Résultat, les manchots s'endormaient debout ou lorsque allongés pour couver leurs oeufs, durant une moyenne 3,91 secondes, plus de 10'000 fois par jour. Ceux situés à la périphérie du groupe dormaient plus longtemps, probablement à cause du niveau sonore et des contacts physiques plus élevés pour les autres manchots au centre de la colonie.
Les chercheurs n'ont pas directement mesuré si ces micro-siestes permettaient effectivement aux manchots de se reposer, mais puisque ceux-ci arrivaient à se reproduire, ils en ont déduit que c'était bien le cas.
Chez les humains en revanche, un sommeil trop interrompu, par exemple en cas d'apnée du sommeil, a des conséquences sur les fonctions cognitives et pourrait même accélérer des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
"Ainsi, ce qui est anormal chez l'humain pourrait être parfaitement normal chez les oiseaux et d'autres animaux, en tout cas dans certaines conditions", ont écrit des scientifiques dans un commentaire également publié dans Science.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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