International
Trump s'en va, Biden arrive: l'Amérique ouvre un nouveau chapitre
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Le président américain Donald Trump s'envole mercredi pour la Floride quelques heures avant la prestation de serment de Joe Biden. Il arrive à la Maison Blanche en se posant en rassembleur d'un pays divisé, inquiet, meurtri.
S'il a finalement souhaité bonne chance à son successeur dans un message vidéo, le tempétueux milliardaire ne l'a jamais félicité et - fait sans précédent depuis 150 ans - boudera sa cérémonie d'investiture à Washington.
Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton seront eux, en revanche, aux premières loges lors de ce moment fort de la démocratie américaine prévu à 12h00 (18h00 en Suisse) sous un dispositif de très haute sécurité qui rend la capitale fédérale américaine méconnaissable.
La journée restera à jamais dans les livres d'histoire en particulier en raison de l'accession, pour la première fois, d'une femme à la vice-présidence de la première puissance mondiale. Kamala Harris, 56 ans, deviendra aussi la première personne noire, et d'origine indienne, à occuper cette fonction.
A l'issue d'un mandat marqué par une avalanche de scandales et deux "impeachments", Donald Trump quitte le pouvoir au plus bas dans les sondages, coupé d'une partie de son camp horrifié par les violences du Capitole. Après une brève cérémonie sur la base militaire d'Andrews, dans la banlieue de Washington, il s'envolera une dernière fois à bord d'Air Force One pour rejoindre son club de Mar-a-Lago, en Floride, où il entamera sa vie d'ex-président.

Donald Trump n'assistera pas à la cérémonie d'investiture. Après une brève cérémonie sur la base militaire d'Andrews, dans la banlieue de Washington, il s'envolera une dernière fois à bord d'Air Force One pour rejoindre son club de Mar-a-Lago, en Floride (Archives © KEYSTONE/AP/Alex Brandon)
Biden marque le contraste
Joe Biden, qui accède à la présidence à 78 ans après un demi-siècle en politique, entend marquer dès le premier jour le contraste - sur le fond comme sur la forme - avec l'ancien homme d'affaires de New York.
Dans un moment d'union à la symbolique forte, Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat, sera présent avec lui, à son invitation, lors d'une messe à la cathédrale Saint-Matthieu dans la matinée.
Climat, immigration, diplomatie: Joe Biden signera quelques heures après son installation dans le Bureau ovale une série de décrets marquant la rupture avec le trumpisme.
Mardi soir, peu après son arrivée à Washington, il a rendu hommage aux victimes du Covid-19, prenant le contre-pied de Donald Trump qui a depuis des mois tenté de minimiser l'impact d'une pandémie ayant fait plus de 400'000 morts aux Etats-Unis. "Pour guérir, nous devons nous souvenir. Il est difficile parfois de se souvenir mais c'est ainsi que nous guérissons", a-t-il déclaré devant l'imposant monument Abraham Lincoln.
L'ancien bras droit de Barack Obama s'est ensuite recueilli, au son de la chanson "Hallelujah" de Leonard Cohen, face aux 400 lumières qui avaient été allumées tout autour du bassin rectangulaire dans lequel se reflétait le Washington Monument.
Quelques heures plus tôt, au moment de quitter son fief du Delaware, il s'était montré très ému, des larmes coulant sur son visage. "Excusez mon émotion, lorsque je mourrai, Delaware sera écrit dans mon coeur", a déclaré le démocrate en écho aux paroles de l'auteur irlandais James Joyce.
Pas de foule mais des drapeaux
Cette journée de consécration pour Joe Biden se déroulera dans un climat très particulier, sous l'effet combiné de l'épidémie de Covid-19 et du traumatisme encore frais des violences du Capitole, qui ont fait cinq morts.
Les mesures de sécurité entourant la cérémonie sont exceptionnelles. Quelque 25'000 soldats de la Garde nationale et des milliers de policiers venus de tout le pays seront déployés. Preuve de la tension qui règne: douze d'entre eux ont été écartés du dispositif de sécurité dans le cadre d'une procédure de recherche d'éventuels liens avec des groupes extrémistes, a indiqué mardi le Pentagone.
Loin des foules immenses qui se pressent traditionnellement sur l'immense esplanade du "National Mall" pour voir leur nouveau président, l'ancien vice-président de Barack Obama fera face à plus de 190'000 drapeaux plantés pour représenter ce public absent. De hautes grilles, parfois surmontées de barbelés, protègent la "zone rouge" entre la colline du Capitole et la Maison Blanche.
Économie
France: suspension de la réforme des retraites rétablie
L'Assemblée nationale a rétabli vendredi la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la Sécurité sociale, qui avait été supprimée au Sénat.
Elle constitue une condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Au total, 162 députés ont voté pour réintroduire cette suspension dans le texte, contre 75.
Supprimée par le Sénat en première lecture, la mesure a été réintroduite via des amendements identiques portés par le gouvernement, les socialistes, le RN, le groupe centriste Liot et quelques députés LR.
Le député PS Jérôme Guedj a défendu une suspension qui permettra à 650'000 personnes de partir plus tôt à la retraite en 2026 et 2027. Il a salué "une avancée concrète, fût-elle pas totale", face aux critiques à gauche.
Les Insoumis ont voté contre dénonçant "des magouilles sans fin" et plaidé pour l'abrogation pure et simple de la réforme. Les communistes se sont abstenus estimant qu'il ne s'agissait pas d'une suspension mais uniquement de "trois mois gagnés" dans le meilleur des cas.
"C'est bien peu, c'est presque rien. Mais cela existe tout de même", a lancé dans la foulée Alexis Corbière justifiant un vote pour du groupe écologiste, précisant que ce vote "ne préjuge en rien" d'un vote sur l'ensemble du texte prévu mardi.
Le camp gouvernemental était également divisé.
Annie Vidal (Renaissance) a justifié l'abstention du groupe macroniste en invoquant "le compromis" demandé par le Premier ministre "dans l'intérêt du pays".
Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a annoncé un vote contre, défendant le relèvement de l'âge de départ pour éviter "soit de prendre plus sur ceux qui travaillent, soit de baisser le niveau de vie des retraités". Même consigne du côté d'Horizons, le président de groupe Paul Christophe dénonçant un "mensonge" aux Français.
Le Rassemblement national a voté en faveur de la mesure et en a profité pour ironiser sur les macronistes qui "renient la seule réforme qu'ils ont faite dans leur deuxième mandat", dixit Jean-Philippe Tanguy.
Face à la menace d'une censure avant même l'ouverture des débats budgétaires, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l'âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.
L'article suspend jusqu'à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.
La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l'application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump dévoile une vision nationaliste pour l'Amérique dans le monde
L'administration Trump a publié vendredi un document présentant une "Stratégie de sécurité nationale" résolument nationaliste, anticipant l'"effacement civilisationnel" de l'Europe.
La lutte contre les "migrations de masse" ainsi que la "suprématie américaine" en Amérique latine y sont également prônées. "Dans tout ce que nous faisons, nous mettons l'Amérique d'abord", résume Donald Trump dans une préface au document de 33 pages, qui exhorte à "protéger le pays contre les invasions".
Mais il entend aussi en finir avec "l'époque où les États-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas" et revendique de tourner la page aux décennies de l'après Seconde Guerre mondiale.
"Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent (européen) sera méconnaissable dans 20 ans ou moins", affirme-t-il, alors que les relations entre les Etats-Unis et l'Union européenne se tendent, sur fond de négociations pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine sans que le Vieux continent ne soit impliqué.
Le texte confirme les grandes lignes de la politique étrangère américaine depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.
Les présidents américains publient généralement une présentation stratégique de ce type à chaque mandat. La dernière, publiée par Joe Biden en 2022, avait mis l'accent sur l'acquisition d'un avantage compétitif sur la Chine tout en limitant une Russie jugée "dangereuse".
La nouvelle, disponible sur le site de la Maison Blanche, ne donne à l'inverse "aucune évaluation" de la menace russe, souligne auprès de l'AFP Kristine Berzina, du cercle de réflexion German Marshall Fund, basé à Washington.
Le document évoque "l'anxiété européenne vis-à-vis de la Russie" mais "ne précise pas si les Etats-Unis s'inquiètent d'une éventuelle agression russe, alors que cela devrait être une préoccupation pour les Etats-Unis, non seulement en Europe, mais aussi dans l'Arctique, au Moyen-Orient, en Afrique et dans le Pacifique", dit cette chercheuse.
"Perte des identités nationales" européennes
"Il est plus que plausible que, d'ici quelques décennies au plus tard, les membres de l'Otan deviennent majoritairement non européens", assure le texte.
Washington dénonce pêle-mêle les décisions européennes qui "sapent la liberté politique et la souveraineté, les politiques migratoires qui transforment le continent et créent des tensions, la censure de la liberté d'expression et la répression de l'opposition politique, la chute des taux de natalité, ainsi que la perte des identités nationales."
L'administration Trump émet le voeu que "l'Europe reste européenne, retrouve sa confiance en elle-même sur le plan civilisationnel et abandonne son obsession infructueuse pour l'asphyxie réglementaire".
Berlin a réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul, selon qui l'Allemagne n'a pas besoin de "conseils venant de l'extérieur", sur "la liberté d'expression" ou "l'organisation des sociétés libres".
Cette stratégie "rejette des décennies de leadership américain fondé sur des valeurs au profit d'une vision du monde lâche et sans principes", a fustigé de son côté l'élu démocrate américain Gregory Meeks.
Le document, qui survole la stratégie sur l'Afrique et le Proche-Orient en seulement quelques paragraphes, vise à réorienter la politique diplomatique et militaire américaine au regard des évolutions géopolitiques planétaires, mais surtout des intérêts de Washington nouvellement définis.
"Sécurité des frontières"
Soulignant les efforts pour accroître l'approvisionnement énergétique américain, le texte estime que "la raison historique de l'Amérique de se concentrer sur le Moyen-Orient va diminuer".
Il appelle à "restaurer la suprématie américaine" en Amérique latine, et annonce un "réajustement" de la présence militaire américaine dans le monde, "pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent".
Il recommande aussi "un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies".
Concernant la Chine, la stratégie réitère les appels pour une région Asie-Pacifique "libre et ouverte", mais met davantage l'accent sur la concurrence économique.
Le Japon et la Corée du Sud sont appelés à faire davantage pour soutenir Taïwan face à Pékin.
Par ailleurs, "l'ère des migrations de masse doit prendre fin. La sécurité des frontières est l'élément principal de la sécurité nationale", affirme ce document, dans le prolongement du tour de vis du président Trump contre l'immigration.
Dernières décisions en date de la politique anti-immigration de Donald Trump, la suspension des demandes de "carte verte" de résident permanent ou de naturalisation émanant de ressortissants de 19 pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Super-G de Beaver Creek: Suisses en retrait, Kriechmayr gagne
Les Suisses n'ont pas brillé lors du Super-G de Beaver Creek. Marco Odermatt a terminé 5e d'une course écrasée par l'Autrichien Vincent Kriechmayr.
Pas de 49e victoire en Coupe du monde pour Marco Odermatt. Trois fois vainqueur sur la Birds of Prey dans la discipline (2019, 2021 et 2024), on imaginait volontiers le patron du ski mondial aller chercher un nouveau podium. Mais après avoir totalement raté son haut de parcours, le skieur d'Hergiswil a dû vite déchanter. C'était même à se demander si le chronomètre n'était pas défaillant!
Même sentiment à l'occasion du passage de Vincent Kriechmayr qui a réalisé un premier secteur de rêve et qui a pu "siffloter" sur la suite du tracé. L'Autrichien a enlevé son 19e succès en Coupe du monde, le 10e dans la discipline. Le Norvégien Fredrik Moeller, 2e à 0''56, fut le seul à régater. Et encore. Un autre Autrichien, Raphael Haaser, complète le podium à 1''03.
Stefan Rogentin a proposé à peu près la même performance que la veille en descente pour une correcte 8e place. Alexis Monney a été moins inspiré avec son 17e rang. Juste devant le Fribourgeois, on retrouve Justin Murisier qui a dû attendre de très longues minutes avant de s'élancer.
Parti dans des conditions difficiles, Franjo von Allmen n'a pas rallié l'arrivée. Le champion du monde de descente a chuté de manière assez violente dans les filets. Heureusement, son airbag s'est ouvert et il a pu se relever. La course a ensuite été interrompue de longues minutes.
Loïc Meillard a lui aussi abandonné. Le skieur d'Hérémence fut le dernier athlète à prendre le départ. Après avoir suffisamment attendu, les organisateurs ont décidé d'arrêter la course. Mais le classement compte puisque 30 coureurs au moins ont pu prendre le départ.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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