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Ukraine: l'OSCE insiste sur "l'urgence" à désamorcer la crise

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"Nous avons reçu l'assurance que rien ne sera décidé ni négocié sans les Européens et la coordination avec les Américains est absolument parfaite", a déclaré Josep Borrell. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Après les réunions de Genève et de Bruxelles, l'OSCE a clos jeudi à Vienne un ballet diplomatique intense pour désamorcer le risque d'un conflit en Ukraine. Elle a souligné "l'urgence" à relancer le dialogue sur la sécurité en Europe.

Moscou a de son côté dressé un constat de blocage et a dit ne pas voir d'utilité à de nouveaux pourparlers avec les Occidentaux "dans les prochains jours", tant les divergences sont profondes.

Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, ceux-ci ont promis des réponses écrites la semaine prochaine aux exigences de son pays.

"Situation périlleuse"

"La situation dans la région est périlleuse", a déclaré la secrétaire générale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Helga Schmid à l'ouverture de son Conseil permanent.

"Il est impératif de trouver, par la voie diplomatique, un moyen d'enrayer l'escalade et de commencer à rebâtir la confiance, la transparence et la coopération", a-t-elle ajouté, évoquant "un besoin urgent" face à "un environnement imprévisible".

L'OSCE, une plateforme multilatérale de discussions Est-Ouest issue de la Guerre froide, "est un lieu unique pour cela", a-t-elle insisté. Cette instance est en effet un des rares forums d'échanges dont les Etats-Unis et la Russie sont tous les deux membres.

La Pologne, qui prend après la Suède la présidence annuelle tournante de l'OSCE, a également exprimé son inquiétude, à l'instar d'autres pays d'Europe de l'Est autrefois soumis à l'autorité de Moscou.

Soldats russes à la frontière

Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé ces dernières semaines environ 100'000 soldats, des chars et de l'artillerie à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une intention niée par les autorités russes.

Ces mouvements de troupes "font partie de la pression" exercée par Moscou pour obtenir satisfaction à ses demandes, mais il n'est "pas question de négocier sous la pression", a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Il s'exprimait avant le début d'une réunion informelle avec les ministres de la Défense et des affaires étrangères de l'UE à Brest, visant à "élaborer la position de l'Union européenne (...) face à la crise".

L'Ukraine, Etat souverain

"Ce n'est pas que nous voulons que l'Ukraine devienne membre de l'Otan. Mais nous ne voulons pas qu'on dise qu'un Etat souverain ne peut pas prendre certaines décisions et cela vaut pour l'Ukraine, la Finlande, la Suède et tout autre Etat souverain", a ajouté M. Borrell. La Finlande et la Suède ne sont pas membres de l'Otan.

Les discussions avec Moscou vont continuer, mais "ces demandes-là ne pourront pas être acceptées et nous, Européens, partageons ce point de vue", a-t-il insisté. Nous avons reçu l'assurance que rien ne sera décidé ni négocié sans les Européens et la coordination avec les Américains est absolument parfaite", a ajouté Josep Borrell.

Etats-Unis "prêts" à tous les scénarios

Les Etats-Unis sont "prêts" à tous les scénarios avec la Russie, qu'il s'agisse de poursuivre le dialogue ou d'apporter une "réponse ferme" en cas d'attaque contre l'Ukraine, a déclaré de son côté un proche conseiller de Joe Biden, Jake Sullivan. "Nous allons maintenant réfléchir et nous consulter avec nos alliés et partenaires", a-t-il ajouté.

Selon le renseignement américain, les Russes n'ont pas encore "pris une décision définitive" sur une éventuelle invasion du pays voisin, a-t-il fait valoir. L'UE aide l'Ukraine pour renforcer sa capacité logistique militaire et va lui accorder un soutien pour faire face aux cyberattaques, a précisé M. Borrell.

De son côté, la Russie affirme que le déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence. Elle refuse par ailleurs tout élargissement de l'Alliance atlantique à des pays situés selon elle dans son pré carré, comme l'Ukraine.

"Absence de réponse appropriée"

Face à l'accueil glacial réservé aux propositions du Kremlin, le représentant russe à l'OSCE, Alexandre Loukachevitch, a fustigé "l'absence de réponse appropriée" des Occidentaux.

"Tout a tourné autour de leurs inquiétudes et du soi-disant comportement agressif de la Russie", a-t-il regretté à l'issue de la réunion de l'OSCE. "C'est clairement une déception".

"On n'a jamais espéré qu'il y aurait une sorte d'accord aujourd'hui", a tempéré l'ambassadeur américain à l'OSCE Michael Carpenter. "C'est l'annonce du début d'un processus" qui va se traduire par des consultations et un cycle de réunions, a-t-il dit.

Dégradation sur le terrain

Sur le terrain, les conditions se sont dégradées pour les observateurs de l'OSCE dans les zones contrôlées par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a par ailleurs déploré l'ambassadeur américain, se disant "extrêmement inquiet".

"Les missions de surveillance n'ont pour l'instant rien détecté d'anormal sur le territoire", mais à la frontière, "il nous est impossible de savoir ce qui se passe", a-t-il averti. Depuis 2014, l'OSCE est chargée de contrôler le respect des accords de paix de Minsk dans la partie orientale rebelle de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès

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Le Nidwaldien Marco Odermatt est en quête d'un 5e succès en Coupe du monde cet hiver. (Archives) (© KEYSTONE/AP/ROBERT F. BUKATY)

Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.

Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.

Monney et Von Allmen en quête d'un podium

Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.

Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.

Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés

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Le président Donald Trump s'est adressé à la nation américaine en direct, gardant son cap économique et fustigeant les immigrés et son prédécesseur. (© KEYSTONE/EPA/Doug Mills / POOL)

"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.

Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.

Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.

Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".

Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

Chiffre faramineux

Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.

Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.

Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.

Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.

Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".

Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.

Sondage

La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.

Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.

La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.

Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.

Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"

Vance

Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.

L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."

Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.

Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.

"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Australie: l'incitation à la haine sera plus sévèrement punie

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Incitation à la haine: le Premier ministre australien Anthony Albanese (au centre de la photo) a annoncé que son pays allait serrer la vis. (© KEYSTONE/EPA/DEAN LEWINS)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis jeudi des sanctions plus sévères contre "la haine, la division et la radicalisation" en réponse à l'attentat de la plage de Bondi à Sydney qui a tué 15 personnes.

"Il est clair que nous devons faire plus pour combattre ce fléau néfaste, beaucoup plus", a souligné le dirigeant, s'engageant à lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.

Sajid Akram et son fils Naveed ont tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe Etat islamique selon M. Albanese.

Selon la chaîne publique australienne ABC, Naveed Akram, 24 ans, était un adepte d'un prédicateur projihadistes basé à Sydney.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: loi pour réduire la peine de Bolsonaro approuvée

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Des manifestants avaient défilé dans diverses villes brésiliennes dimanche pour montrer leur désaccord quant au projet de loi. (© KEYSTONE/EPA/ISAAC FONTANA)

Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une proposition de loi pour réduire la peine de prison de l'ex-président Jair Bolsonaro. Ce dernier avait été condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat.

Le texte, porté par la majorité conservatrice et adopté à 48 voix contre 25 mercredi par le Sénat, pourrait réduire sa durée d'incarcération à deux ans et quatre mois.

Son approbation par la Chambre des députés la semaine dernière avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure, organisées dimanche, ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.

L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut apposer son veto à la loi de réduction de peine, mais celui-ci peut à son tour être annulé par le Congrès.

En l'état, Jair Bolsonaro, 70 ans, pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d'un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d'exécution des peines de la capitale brésilienne.

Le nouveau texte prévoit également d'accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, une semaine après son investiture.

Texte reformulé

Le sénateur centriste Renan Calheiros a qualifié le vote de "farce" et quitté la séance, accusant les alliés du gouvernement d'avoir laissé passer le texte en échange de soutien à une initiative augmentant la fiscalité sur certaines entreprises.

Le sénateur du Parti des travailleurs au pouvoir Randolfe Rodrigues a nié tout accord de ce type.

Au sein d'un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d'une amnistie totale.

Mais à l'approche des vacances parlementaires de fin d'année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait "une première étape".

La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l'issue d'une séance houleuse.

Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre haute, Espiridao Amin, allié de M. Bolsonaro, a changé la formulation du texte pour que la réduction de peine ne concerne que les personnes condamnées "pour des crimes contre l'Etat de droit".

Cela concerne donc l'ancien président et ses proches collaborateurs condamnés pour tentative de coup d'Etat, ainsi que les émeutiers du 8 janvier 2023.

"Voué au veto"

L'entrée en vigueur d'une éventuelle réduction de peine pour Jair Bolsonaro pourra être retardée si le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva décide de censurer le texte avant sa promulgation.

"Ce texte est voué au veto", a dit aux journalistes le sénateur de gauche Randolfe Rodrigues, le qualifiant de "lamentable".

Mais le Parlement aura le dernier mot et pourrait voter l'annulation du veto présidentiel.

Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre basse, Paulinho da Força, l'a qualifiée de "geste de réconciliation" dans un pays fortement polarisé.

En septembre, à l'issue d'un procès historique, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.

Selon l'accusation, ce projet putschiste, qui prévoyait même l'assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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