International
Ukraine: l'OSCE insiste sur "l'urgence" à désamorcer la crise
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Après les réunions de Genève et de Bruxelles, l'OSCE a clos jeudi à Vienne un ballet diplomatique intense pour désamorcer le risque d'un conflit en Ukraine. Elle a souligné "l'urgence" à relancer le dialogue sur la sécurité en Europe.
Moscou a de son côté dressé un constat de blocage et a dit ne pas voir d'utilité à de nouveaux pourparlers avec les Occidentaux "dans les prochains jours", tant les divergences sont profondes.
Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, ceux-ci ont promis des réponses écrites la semaine prochaine aux exigences de son pays.
"Situation périlleuse"
"La situation dans la région est périlleuse", a déclaré la secrétaire générale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Helga Schmid à l'ouverture de son Conseil permanent.
"Il est impératif de trouver, par la voie diplomatique, un moyen d'enrayer l'escalade et de commencer à rebâtir la confiance, la transparence et la coopération", a-t-elle ajouté, évoquant "un besoin urgent" face à "un environnement imprévisible".
L'OSCE, une plateforme multilatérale de discussions Est-Ouest issue de la Guerre froide, "est un lieu unique pour cela", a-t-elle insisté. Cette instance est en effet un des rares forums d'échanges dont les Etats-Unis et la Russie sont tous les deux membres.
La Pologne, qui prend après la Suède la présidence annuelle tournante de l'OSCE, a également exprimé son inquiétude, à l'instar d'autres pays d'Europe de l'Est autrefois soumis à l'autorité de Moscou.
Soldats russes à la frontière
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé ces dernières semaines environ 100'000 soldats, des chars et de l'artillerie à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une intention niée par les autorités russes.
Ces mouvements de troupes "font partie de la pression" exercée par Moscou pour obtenir satisfaction à ses demandes, mais il n'est "pas question de négocier sous la pression", a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Il s'exprimait avant le début d'une réunion informelle avec les ministres de la Défense et des affaires étrangères de l'UE à Brest, visant à "élaborer la position de l'Union européenne (...) face à la crise".
L'Ukraine, Etat souverain
"Ce n'est pas que nous voulons que l'Ukraine devienne membre de l'Otan. Mais nous ne voulons pas qu'on dise qu'un Etat souverain ne peut pas prendre certaines décisions et cela vaut pour l'Ukraine, la Finlande, la Suède et tout autre Etat souverain", a ajouté M. Borrell. La Finlande et la Suède ne sont pas membres de l'Otan.
Les discussions avec Moscou vont continuer, mais "ces demandes-là ne pourront pas être acceptées et nous, Européens, partageons ce point de vue", a-t-il insisté. Nous avons reçu l'assurance que rien ne sera décidé ni négocié sans les Européens et la coordination avec les Américains est absolument parfaite", a ajouté Josep Borrell.
Etats-Unis "prêts" à tous les scénarios
Les Etats-Unis sont "prêts" à tous les scénarios avec la Russie, qu'il s'agisse de poursuivre le dialogue ou d'apporter une "réponse ferme" en cas d'attaque contre l'Ukraine, a déclaré de son côté un proche conseiller de Joe Biden, Jake Sullivan. "Nous allons maintenant réfléchir et nous consulter avec nos alliés et partenaires", a-t-il ajouté.
Selon le renseignement américain, les Russes n'ont pas encore "pris une décision définitive" sur une éventuelle invasion du pays voisin, a-t-il fait valoir. L'UE aide l'Ukraine pour renforcer sa capacité logistique militaire et va lui accorder un soutien pour faire face aux cyberattaques, a précisé M. Borrell.
De son côté, la Russie affirme que le déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence. Elle refuse par ailleurs tout élargissement de l'Alliance atlantique à des pays situés selon elle dans son pré carré, comme l'Ukraine.
"Absence de réponse appropriée"
Face à l'accueil glacial réservé aux propositions du Kremlin, le représentant russe à l'OSCE, Alexandre Loukachevitch, a fustigé "l'absence de réponse appropriée" des Occidentaux.
"Tout a tourné autour de leurs inquiétudes et du soi-disant comportement agressif de la Russie", a-t-il regretté à l'issue de la réunion de l'OSCE. "C'est clairement une déception".
"On n'a jamais espéré qu'il y aurait une sorte d'accord aujourd'hui", a tempéré l'ambassadeur américain à l'OSCE Michael Carpenter. "C'est l'annonce du début d'un processus" qui va se traduire par des consultations et un cycle de réunions, a-t-il dit.
Dégradation sur le terrain
Sur le terrain, les conditions se sont dégradées pour les observateurs de l'OSCE dans les zones contrôlées par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a par ailleurs déploré l'ambassadeur américain, se disant "extrêmement inquiet".
"Les missions de surveillance n'ont pour l'instant rien détecté d'anormal sur le territoire", mais à la frontière, "il nous est impossible de savoir ce qui se passe", a-t-il averti. Depuis 2014, l'OSCE est chargée de contrôler le respect des accords de paix de Minsk dans la partie orientale rebelle de l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.
Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.
L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.
L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.
La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.
En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.
Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.
"Résilience"
Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.
Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.
La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.
"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".
Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.
Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.
"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.
Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.
"C'est calme"
Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.
Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.
"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.
"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".
"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.
Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea
Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.
L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.
"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.
"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.
L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.
Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.
Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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