International
Un an de prison avec sursis requis contre Nicolas Sarkozy en appel
Un an de prison avec sursis a été requis jeudi contre l'ancien président Nicolas Sarkozy au procès en appel sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue en 2012.
En première instance, en septembre 2021, l'ex-chef de l'Etat avait été condamné à un an d'emprisonnement ferme pour avoir dépassé le plafond légal des dépenses autorisées pour cette campagne.
Selon le ministère public, Nicolas Sarkozy "a enfreint en connaissance de cause la limitation légale des dépenses électorales".
"Cette pente dépensière n'avait rien de fatal", a estimé l'avocat général Bruno Revel dans ses réquisitions. "Elle résulte du choix imposé par le candidat".
Mais il a expliqué demander une peine entièrement assortie du sursis, l'ancien président (2007-2012) "ne se voyant pas reprocher d'être à l'origine du système mis en place" ni d'"en avoir été informé".
Lors du premier procès, le parquet avait requis une peine d'un an de prison dont six mois avec sursis et l'ex-chef de l'Etat avait finalement été condamné en septembre 2021 à un an d'emprisonnement ferme, le tribunal correctionnel demandant toutefois que cette peine soit directement aménagée, à domicile sous surveillance électronique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Aryna Sabalenka se rapproche d'Iga Swiatek
Aryna Sabalenka a remporté dimanche le tournoi WTA 1000 de Wuhan face à la Chinoise Zheng Qinwen (6-3 5-7 6-3). La Bélarusse se rapproche de la place de no 1 mondiale d'Iga Swiatek.
Face à la championne olympique (WTA 7), qu'elle avait déjà battue en finale de l'Open d'Australie en janvier, Sabalenka (WTA 2) a fait respecter son statut de meilleure joueuse sur dur du circuit actuel. Elle a remporté son quatrième titre de l'année en Chine centrale après ses succès à Melbourne, à Cincinnati (WTA 1000) et à l'US Open.
Ce succès lui permet de revenir à 69 points de la place de no 1 mondiale occupée par Iga Swiatek, grande absente de la tournée asiatique. Les deux joueuses devraient se retrouver à l'occasion des finales WTA, qui se dérouleront à Riyad début novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Jannik Sinner confirme son statut de no 1 mondial
Jannik Sinner est bien l'homme de la saison 2024 de tennis. Le no 1 mondial italien a remporté dimanche le Masters 1000 de Shanghai en battant Novak Djokovic en finale en deux sets, 7-6 (7/4) 6-3.
Sinner a signé sa 65e victoire de la saison pour enlever son septième titre de l'année, le troisième en Masters 1000 après ceux de Miami et de Cincinnati. Il a fait respecter la logique face à un Djokovic (ATP 4) qui devra attendre avant de soulever un 100e trophée.
L'Italien de 23 ans, lauréat de l'Open d'Australie et de l'US Open, a fait la différence dans le jeu décisif d'un premier set qui n'avait vu aucun des deux joueurs s'emparer du service adverse. Dans la deuxième manche, il a fait le break alors qu'il menait 2-1 avant de tranquillement conclure pour remporter le 17e titre de sa carrière.
Déjà assuré de terminer l'année au rang de no 1 mondial, Jannik Sinner tentera de finir en beauté à Paris-Bercy et au Masters de Turin, à domicile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Taïwan "en état d'alerte", un porte-avions chinois détecté
L'armée taïwanaise est "en état d'alerte" dimanche après avoir détecté un porte-avions chinois au sud de l'île, a annoncé le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué.
"Le porte-avions chinois Liaoning a pénétré dans les eaux proches du canal de Bashi et se dirige probablement vers le Pacifique occidental", a expliqué le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué.
L'armée reste "en état d'alerte, prête à réagir si nécessaire", a-t-il précisé. Pékin a intensifié sa pression militaire et politique sur Taïwan ces dernières années.
La Chine n'a jamais renoncé à employer la force militaire pour reprendre le contrôle de l'île, qu'elle considère comme une partie de son territoire à réunifier un jour.
Elle a organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler l'île, gérée de manière autonome.
Pékin envoie aussi presque quotidiennement navires de guerre et avions de chasse patrouiller aux alentours.
Relations exécrables
Les relations entre Pékin et Taipei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te cette année.
Investi en mai, M. Lai s'est engagé jeudi à "résister à l'annexion" chinoise de l'île ou "à l'empiètement de (sa) souveraineté", à l'occasion de la fête nationale taïwanaise.
Pékin, qui qualifie M. Lai de "séparatiste", a réagi en prévenant que les "provocations" du président taïwanais entraîneront un "désastre" pour son peuple.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a aussi estimé que le discours de M. Lai "révélait (...) sa sinistre intention d'aggraver les tensions dans le détroit de Taïwan en raison d'intérêts personnels d'ordre politique".
"Statu quo"
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a mis en garde vendredi la Chine contre toute "provocation" à l'égard de Taïwan.
"Le monde entier a tout intérêt à maintenir la paix et la stabilité, à préserver le statu quo, à éviter tout type de conflit susceptible de perturber des éléments essentiels à l'économie mondiale", a-t-il souligné.
Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme pouvoir légitime depuis 1979, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.
Un haut responsable américain interrogé mercredi avait estimé que la Chine pourrait se servir des célébrations taïwanaises de jeudi pour justifier la conduite d'exercices militaires.
Vingt-sept avions militaires chinois et neuf bâtiments de la marine chinoise avaient été identifiés autour de l'île en l'espace de 24 heures, de mercredi à jeudi, avait indiqué le ministère taïwanais de la Défense.
Les différends entre Pékin et Taipei remontent à la longue et meurtrière guerre civile qui a opposé les combattants communistes menés par Mao Tsé-toung aux forces nationalistes de Tchang Kaï-chek.
Défaits par les communistes, qui ont fondé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949, les nationalistes de la République de Chine se sont réfugiés avec de nombreux civils à Taïwan, l'une des seules parties du territoire national alors non conquises par les forces de Mao Tsé-toung.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
SpaceX va tenter de rattraper une partie de sa mégafusée Starship
SpaceX doit tenter dimanche une man½uvre inédite et spectaculaire: rattraper le premier étage de sa mégafusée Starship à l'aide d'immenses bras mécaniques, lors d'un nouveau vol d'essai qui pourrait représenter un pas décisif vers la réutilisation de ce lanceur lourd.
Les deux étages de la fusée - la plus grande et la plus puissante du monde - doivent au terme de son développement être récupérés et réutilisés après chaque vol. Une stratégie visant à pouvoir lancer davantage d'engins plus rapidement, et pour beaucoup moins cher.
L'entreprise du milliardaire Elon Musk ambitionne d'utiliser Starship pour coloniser Mars. Le développement du vaisseau est également suivi de près par la Nasa, qui compte sur lui pour ramener ses astronautes sur la surface de la Lune.
Le décollage de ce 5e vol test de Starship est prévu à partir de 07H00 locales (14h00 heure suisse) depuis la base spatiale Starbase de l'entreprise, à l'extrême sud du Texas aux Etats-Unis.
La fusée est composée du premier étage Super Heavy et, au-dessus, du vaisseau Starship, qui donne par extension son nom au lanceur entier.
Super Heavy mesure à lui seul quelque 70 mètres de haut (la fusée complète en fait 120).
Lors de chaque vol, Super Heavy se détache du vaisseau après l'avoir propulsé à l'aide de ses 33 puissants moteurs. Jusqu'ici, il allait finir sa course dans la mer, mais SpaceX veut cette fois tenter de le faire revenir sur son pas de tir, environ sept minutes après le décollage.
Une fois freiné et avant qu'il n'ait touché le sol, des bras mécaniques installés sur la tour de lancement, surnommés "les baguettes", doivent alors se refermer sur lui et l'immobiliser.
"Les ingénieurs de SpaceX ont passé des années à préparer la tentative de capture", a écrit l'entreprise. "Des dizaines de milliers d'heures" ont été consacrées par les techniciens "à la mise en place de l'infrastructure nécessaire pour maximiser nos chances de réussite", a-t-elle ajouté.
Man½uvre risquée
Des "milliers" de conditions devront être remplies pour procéder à cette man½uvre risquée, a prévenu SpaceX. Si elles ne sont pas réunies, Super Heavy suivra une trajectoire le menant à amerrir dans le golfe du Mexique.
De son côté, le vaisseau Starship continuera son vol jusqu'à amerrir dans l'océan Indien. Il avait pour la première fois réussi un amerrissage en douceur dans cet océan lors du précédent vol test, il y a quatre mois.
Des images retransmises en direct par des caméras sur le vaisseau avaient alors montré une couche de plasma orange lors de son retour de l'espace, du fait de la friction avec l'atmosphère. Des morceaux s'étaient détachés sous la pression.
Depuis, SpaceX a dit avoir procédé à "une refonte complète du bouclier thermique" du vaisseau, en posant des tuiles "de nouvelle génération".
Controverses
Le développement de Starship est mené tambour battant par SpaceX, en lançant des prototypes sans cargaison, afin de corriger rapidement les problèmes rencontrés en situation réelle de vol.
Ces dernières semaines, l'entreprise s'est ouvertement plainte des lenteurs du régulateur américain de l'aviation (FAA), responsable des autorisations de vol.
"Il faut plus de temps pour remplir les formalités administratives nécessaires à l'obtention d'une licence pour le lancement d'une fusée, que pour concevoir et construire le matériel lui-même", s'était offusquée l'entreprise dans un rare et long communiqué en septembre.
Elon Musk, qui au fil des années a opéré un virage à droite et soutient désormais ostensiblement Donald Trump pour l'élection présidentielle du 5 novembre, avait appelé le patron de la FAA à démissionner.
SpaceX combat par ailleurs des accusations de pollution de l'environnement, notamment liées au déluge d'eau déversé à chaque lancement de Starship au moment de l'allumage des moteurs, afin d'atténuer les ondes acoustiques et ainsi limiter les vibrations.
Ce système avait été ajouté après que le premier vol d'essai, en avril 2023, avait détruit une partie du pas de tir sous la puissance du décollage, catapultant des débris et un nuage de poussière.
Plusieurs associations environnementales dénoncent les dommages des opérations de SpaceX pour des espèces animales, la base spatiale étant installée juste à côté d'une réserve protégée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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