Rejoignez-nous

Économie

Washington dramatise, Moscou dénonce une hystérie

Publié

,

le

Aucune détente sur le front ukrainien, au contraire. (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Les Etats-Unis ont dramatisé lundi la situation en Ukraine avec l'annonce d'une invasion russe "à tout moment". L'Otan de son côté a décidé un renforcement de ses défenses à l'Est, dénoncé par Moscou comme une volonté d'"exacerber les tensions".

Surpris par les déclarations américaines, les pays de l'UE ont demandé lundi des explications au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken pendant un entretien en visioconférence avec ses homologues. La réunion a débuté vers 15h30 et devrait durer deux heures, a précisé l'un de ses participants.

Les Européens veulent comprendre les raisons de l'alarmisme des Américains et de leurs alliés britannique et australien, qui ont annoncé le retrait d'une partie du personnel de leurs ambassades à Kiev.

L'Ukraine pourrait devenir "une nouvelle Tchétchénie", a averti le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Dans ce climat tendu, l'Otan a annoncé placer des forces en attente et envoyer des navires et des avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l'Est. L'Alliance dispose d'une force de réaction rapide de 40'000 soldats actuellement sous commandement français.

"Hystérie"

"Les tensions sont exacerbées par les annonces et les actions concrètes des États-Unis et l'Otan", a quant à lui déploré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dénonçant "une hystérie" en Europe sur une supposée invasion russe imminente de l'Ukraine.

Il a toutefois jugé "très élevé" le risque d'une offensive des troupes ukrainiennes contre les séparatistes prorusses.

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, avait dit il y a une semaine redouter une "intégration de fait" à la Russie des régions de l'est de l'Ukraine contrôlées par ces derniers.

Décision "prématurée"

La décision de Washington a été jugée "prématurée" et "excessive" par les autorités ukrainiennes.

"Je ne pense pas qu'on devrait dramatiser dans la mesure où les négociations se poursuivent", a de son côté affirmé Josep Borrell.

"Il ne faut pas se mettre dans la logique d'une guerre. Il faut éviter la guerre", a dit le doyen des ministres des affaires étrangères de l'UE, le Luxembourgeois Jean Asselborn.

Russes et Américains sont convenus vendredi dernier d'un nouveau rendez-vous et Antony Blinken s'est engagé à "coucher des idées sur le papier" en réponse aux demandes de Moscou concernant la sécurité en Europe.

La Russie exige un engagement écrit sur le non-élargissement de l'Otan à l'Ukraine et à la Géorgie, une autre ex-république soviétique, et demande un retrait des forces et des armements de l'Alliance atlantique des pays d'Europe de l'Est ayant rejoint l'Otan après 1997, notamment de Roumanie et Bulgarie. Des demandes inacceptables pour les Occidentaux.

La situation sécuritaire est jugée préoccupante. Moscou assure ne pas avoir l'intention d'intervenir en Ukraine, mais soutient les revendications des séparatistes prorusses des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk dans l'est de ce pays et a massé plus de 100'000 soldats, des chars et de l'artillerie aux frontières ukrainiennes.

"Si la Russie envahit une nouvelle fois l'Ukraine, nous adopterons des sanctions sans précédent et la Russie sera totalement isolée", a averti lundi le ministre danois Jeppe Kofod.

Les marchés financiers ont dévissé lundi, mais la banque centrale russe a assuré avoir "suffisamment d'outils" pour éviter que la stabilité financière de la Russie ne soit menacée.

Une série d'options ont été préparées par la Commission européenne. La réduction des achats de gaz et de pétrole, respectivement 43% et 20% de l'approvisionnement de l'UE, et qui financent largement le budget russe, est sur la table, a confié à l'AFP une source européenne.

L'UE discute par ailleurs d'un soutien financier de 1,2 milliard d'euros à l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Le nouvel avion du gouvernement sera livré fin décembre

Publié

le

Le Cessna de la Confédération sera remplacé en fin d'année (archives). (© KEYSTONE/JUERG MUELLER)

Le gouvernement bénéficiera d'un nouvel avion à la pointe de la technologie en termes de sécurité dès fin décembre. Le Bombardier Global 7500 sera utilisé pour la première fois au printemps, a communiqué mercredi le Conseil fédéral.

Ce nouvel avion doit remplacer le Cessna Citation Excel 560XL. Il se trouve actuellement à Montréal pour les dernières étapes de montage. Il disposera d'une autonomie et d'un rayon d'action bien plus importants que les autres aéronefs d'Etat de la flotte actuelle, indique le gouvernement dans un communiqué.

Le personnel au sol et les pilotes seront formés dès la réception de l'appareil. Le système d'autoprotection visant à réduire le risque de menaces des systèmes portatifs de défense antiaérienne sera installé dès l'été 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Immobilier: sensibilité accrue aux prix des acquéreurs de biens

Publié

le

Les potentiels acquéreurs devenus plus regardants à la dépense, la durée de vente s'allonge. Il y a deux ans, il fallait en moyenne cinq mois pour conclure une transaction. Aujourd'hui, ce délai atteint sept mois (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les personnes cherchant à acquérir un bien immobilier affichent désormais une sensibilité accrue aux prix, d'autant plus si les objets convoités s'affichent à des tarifs supérieurs à leur valeur de marché. De ce fait, la durée de vente se prolonge.

Examinant quelque 7000 financements de biens immobiliers sur la période entre 2021 et 2024, l'assureur st-gallois et la plateforme de comparaison d'hypothèques constatent mercredi une plus grande retenue des acquéreurs à investir des fonds propres supplémentaires en vue d'acquérir un objet immobilier dont le prix dépasse la valeur de marché. Actuellement, un bien immobilier sur cinq est encore vendu au-dessus de sa valeur de marché. Pendant la pandémie de coronavirus, la proportion atteignait un quart.

Selon l'analyse, le montant supplémentaire perçu par les vendeurs représente en moyenne 7% de la valeur de marché d'un objet. Ainsi, pour un objet d'une valeur marchande fixée à 1 million de francs, il se monte à pas moins de 70'000 francs.

Les potentiels acquéreurs devenus plus regardants à la dépense, la durée de vente s'allonge. Il y a deux ans, il fallait en moyenne cinq mois pour conclure une transaction, selon Moneypark. Aujourd'hui, ce délai atteint sept mois. "Il y a longtemps que tous les biens immobiliers ne se vendent plus comme des petits pains", commente Lukas Vogt, le directeur général de Moneypark, cité dans le communiqué.

Toutefois, l'emplacement d'un bien immobilier peut en accélérer la vente. Ainsi, dans les endroits jugés attrayants, un objet sur quatre trouve preneur en l'espace de trois mois environ. Dans les lieux moins demandés, la durée de vente peut s'allonger jusqu'à environ huit mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Une année 2023/24 record pour Glacier 3000 aux Diablerets (VD)

Publié

le

Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Glacier 3000 aux Diablerets a enregistré un exercice 2023-2024 record. Pour la première fois de leur histoire, les remontées mécaniques de la station des Alpes vaudoises ont dépassé la barre des 200'000 visiteurs.

Le groupe clôture l'année comptable, au 30 septembre, avec un chiffre d'affaires, là aussi record, de 19 millions de francs, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Dans le détail, 50% des recettes proviennent du transport, 35% des hébergements, et 15% de la restauration. Le ski reste une activité importante de l'entreprise et représente environ 40% de la clientèle, tandis que les piétons l'emportent désormais et représentent 120'000 visiteurs, précise Glacier 3000.

Le pont suspendu "Peak Walk" sur les cimes est le principal motif de visite de ce segment, toujours composé à 40% de Suisses. Appréciés pour leur impact positif sur la saisonnalité, les visiteurs internationaux complètent le tableau avec 30% de clientèle asiatique (Chine, Inde et Asie du Sud-Est en tête), suivi de près par les Français et les Américains, relève encore le groupe.

Ouverture a priori le 9 novembre

Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit, et le Snow Park a été déplacé dans le secteur du Scex Rouge afin d'améliorer l'offre de ski freestyle en début de saison. Sur les pistes, la descente de la Combe d'Audon a été élargie dans son passage le plus étroit afin d'améliorer l'offre de ski.

L'ouverture du domaine skiable est prévue le week-end du 9 novembre en fonction des conditions d'enneigement, est-il encore indiqué.

Créé en 2005 lors du rachat des installations du Glacier des Diablerets alors en faillite, le groupe Glacier 3000 exploite dix remontées mécaniques, quatre restaurants et 350 lits répartis dans deux établissements hôteliers. L'entreprise ouverte à l'année emploie 170 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage

Publié

le

Les Suisses accepteraient les six projets d'extension des autoroutes soumis au peuple le 24 novembre, selon un sondage (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres objets soumis au peuple le 24 novembre, à savoir le financement uniforme des soins (EFAS) ainsi que des révisions du droit du bail.

Selon le premier sondage de 20 minutes et Tamedia publié mercredi, les Suisses approuveraient à 56% les six projets d'extensions autoroutières prévus, dont un romand. La part du non s'élève à 42%, celle des indécis à 2%.

L'argument qui convainc le plus les partisans est que cette extension permettra de réduire les embouteillages et donc de décharger les villes et les villages du trafic d'évitement.

Les autres objets ne réunissent pas de majorité. Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) récolte 38% d'avis favorables pour autant d'avis défavorables et 24% d'indécis.

Le texte relatif aux sous-locations réunit 47% de oui, 42% de non et 11% d'indécis. Les sondés sont 43% à être favorables au second texte sur le bail (résiliation pour besoin propre). Cinquante pour cent sont contre et 7% sont indécis.

Le sondage a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre en collaboration avec l'institut LeeWas. Y ont pris part 11'170 personnes, dont 3852 en Suisse romande. La marge d'erreur est de +/- 1,7 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X