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International

Xi Jinping obtient un troisième mandat inédit de président chinois

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Xi Jinping est âgé de 69 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Xi Jinping, 69 ans, a obtenu vendredi un historique troisième mandat de président chinois après un vote formel du Parlement. C'est l'aboutissement d'une ascension qui l'a vu devenir le dirigeant le plus puissant du pays depuis des générations.

Le résultat du vote des députés est sans appel: 2952 votes contre zéro et zéro abstention. Le Parlement en Chine étant, dans la pratique, inféodé au parti communiste (PCC) au pouvoir, l'issue du scrutin ne faisait aucun doute.

Le dirigeant chinois avait déjà obtenu en octobre une prolongation de cinq ans au sommet du PCC et de la commission militaire, les deux postes de pouvoir les plus importants. Seul candidat, il a été reconduit pour la même durée comme chef de l'Etat.

Les derniers mois ont toutefois été compliqués pour Xi Jinping, avec de grandes manifestations à la fin novembre contre sa politique "zéro Covid" et une importante vague de décès qui a suivi l'abandon en décembre de cette stratégie sanitaire.

Allié à la tête du gouvernement

Ces sujets ont été sensibles soigneusement évités pendant l'actuelle session annuelle du Parlement, événement très orchestré durant lequel Li Qiang, allié de M. Xi, devrait devenir le nouveau premier ministre en remplacement de Li Keqiang.

Les députés se sont surtout concentrés ces derniers jours sur un projet de réforme institutionnelle visant à muscler le ministère des sciences et technologies et les capacités chinoises dans le numérique, face à ce que le gouvernement présente comme "l'endiguement" occidental contre la Chine dans ce secteur.

La session annuelle du Parlement a également été l'occasion d'annoncer un objectif de croissance modeste "d'environ 5%" pour 2023 et un budget de la défense en hausse.

La réélection formelle de Xi Jinping au sommet de l'Etat couronne une ascension politique remarquable, durant laquelle il est passé de responsable politique peu connu du grand public à dirigeant chinois le plus puissant depuis des décennies. Auteur d'une biographie sur le président, l'écrivain et journaliste suisse Adrian Geiges estime que l'enrichissement personnel n'est pas sa motivation première.

Culte de la personnalité

"Ce n'est pas ce qui l'intéresse", déclare-t-il à l'AFP. "Il a vraiment une vision de la Chine. Il veut que la Chine devienne le pays le plus puissant au monde."

Pendant des décennies, la République populaire de Chine, échaudée par le chaos politique et le culte de la personnalité durant le règne (1949-1976) de son dirigeant et fondateur Mao Tsé-toung, avait promu une gouvernance plus collégiale au sommet du pouvoir. En vertu de ce modèle, les prédécesseurs de Xi Jinping, à savoir Jiang Zemin puis Hu Jintao, avaient chacun cédé leur place de président après dix années à ce poste.

Mais M. Xi a mis fin à cette règle en faisant abolir en 2018 dans la constitution la limite de deux mandats présidentiels, tout en laissant se développer autour de lui un quasi-culte de la personnalité.

Xi Jinping devient le dirigeant suprême à rester le plus longtemps au pouvoir dans l'histoire récente de la Chine. Septuagénaire à l'issue de ce nouveau mandat, il pourrait même potentiellement prolonger pour un nouveau quinquennat si aucun dauphin crédible ne s'affirme dans l'intervalle.

"Endiguement"

Ses défis restent cependant nombreux à la tête de la deuxième économie mondiale, entre le ralentissement de la croissance, la chute de la natalité, les difficultés du secteur immobilier ou encore l'image internationale de la Chine à améliorer.

Les relations avec les États-Unis sont, elles, au plus bas depuis des décennies, les contentieux étant nombreux, de Taïwan au traitement des musulmans ouïghours, en passant par la rivalité dans les technologies.

Xi Jinping a condamné cette semaine la "politique d'endiguement, d'encerclement et de répression contre la Chine" mise en place par "des pays occidentaux menés par les États-Unis" et qui "a entraîné des défis sans précédent pour le développement" du pays..

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Défaut de logiciel sur l'A320: problème réglé, indique Airbus

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Airbus a annoncé qu'il livrerait 790 avions cette année au lieu de 820 prévus initialement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/FREDERIC SCHEIBER)

L'ensemble des Airbus A320 volant dans le monde qui présentaient un défaut de logiciel vulnérable aux radiations solaires ont "été changés".

"Tout est rentré dans l'ordre, les logiciels ont été changés, les avions sont conformes" au niveau de configuration recherché a déclaré Guillaume Faury sur France inter, il reste "zéro" avion dans le monde à adapter. "Au bout de trois jours, on avait fait 4400 avions et au bout de quatre jours on avait tout fait" a-t-il ajouté, évoquant les quelque 6000 avions mono-couloirs A320 rappelés d'urgence par le constructeur fin novembre.

"Tous les avions qui volent aujourd'hui" ont vu leur logiciel ajusté, a-t-il insisté. Par ailleurs, le dirigeant a souligné que le "problème de qualité" intervenu sur des panneaux de fuselage, quasiment simultanément, n'est "pas un sujet de sécurité". "Ce sont deux problèmes très différents".

"Dans quelques cas exceptionnels, on va remplacer les panneaux, dans d'autres cas, les avions vont continuer à voler ou vont continuer à être produits", a-t-il dit. Ce qui fait, selon lui, que le sujet des panneaux a pris de l'ampleur, "c'est qu'on est en décembre". "Cela nous a amenés à changer la prévision du nombre d'avions qu'on va livrer cette année", a-t-il expliqué.

Airbus a en effet annoncé qu'il livrerait 790 avions cette année au lieu de 820 prévus initialement. "Sur le total, à peu près les trois quart sont des A320" a dit M. Faury.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

USA: vers un examen de l'historique des réseaux sociaux des touristes étrangers

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L'administration Trump souhaite que les visiteurs étrangers exemptés de visas fournissent l'historique de leurs réseaux sociaux pour les cinq dernières années (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'administration Trump veut exiger des visiteurs étrangers exemptés de visas qu'ils fournissent l'historique de leurs activités sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, selon un avis publié mercredi dans le Register Federal, le Journal officiel américain.

Cette proposition concerne les ressortissants de pays bénéficiant du programme d'exemption de visa, notamment l'Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Allemagne, Israël, le Japon ou encore la Corée du Sud. Le texte sera appliqué d'ici 60 jours sauf contestation en justice, précise l'avis.

Actuellement, les ressortissants de 42 pays peuvent voyager aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d'obtenir au préalable une autorisation de voyage électronique (Esta). L'avis suggère d'ajouter les médias sociaux comme "élément obligatoire de données" pour une demande d'autorisation de séjour.

Outre l'historique des médias sociaux, les services des douanes et de la protection des frontières (CBP) ajouteraient d'autres nouveaux champs de collecte de données. Notamment les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années et les adresses électroniques utilisées au cours des dix dernières.

Ils exigeraient également des demandeurs d'Esta qu'ils fournissent des informations sur les membres de leur famille - notamment noms, numéro de téléphone, date de naissance, lieu de naissance et adresse de résidence.

Coupe du monde en 2026

La proposition intervient alors que les Etats-Unis doivent accueillir, avec le Canada et le Mexique, la Coupe du monde de football en 2026 qui doit attirer des centaines de milliers de supporters du monde entier.

Le mois dernier, l'administration Trump avait sensiblement relevé le prix d'entrée des parcs nationaux pour les touristes étrangers, afin de donner "la priorité aux Américains".

Le secteur touristique américain pâtit déjà depuis plusieurs mois d'un déclin de voyageurs étrangers, refroidis par la politique du président républicain. L'association professionnelle US Travel Association prévoit ainsi une baisse de 6,3% des arrivées de touristes étrangers en 2025 par rapport à l'année 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Wayve s'associe à Nissan dans l'IA et l'autonomie

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Nissan se prépare à intégrer l'IA de Wayve "sur une large gamme de véhicules" du grand public au premium. (archive) (© KEYSTONE/AP Pool Getty/CARL COURT)

La jeune pousse britannique Wayve, spécialisée dans les systèmes d'intelligence artificielle (IA) pour véhicules autonomes, a conclu mercredi un accord avec le constructeur japonais Nissan pour déployer pour la première fois ses solutions à une échelle industrielle.

Après avoir dévoilé en septembre un premier prototype, Nissan se prépare à intégrer l'IA de Wayve "sur une large gamme de véhicules" du grand public au premium, en combinant le logiciel du britannique à ses propres systèmes d'aide à la conduite ProPilot.

ProPilot nouvelle génération restera une conduite autonome de niveau 2 (le conducteur doit rester prêt à prendre les commandes) mais permettra au constructeur nippon de faire jeu égal avec l'américain Tesla et de rivaliser avec Waymo (groupe Alphabet) dans la course à la voiture autonome.

Nissan, qui poursuit un douloureux plan de redressement et cherche à renouveler son offre, prévoit de lancer au Japon le premier modèle équipé durant l'exercice 2027.

Les systèmes d'assistance de Nissan prenaient déjà en charge la conduite sur plusieurs voies et la conduite mains libres sur autoroute, mais l'IA de Wayve leur permettra de s'adapter aux rues plus étroites des métropoles japonaises.

Celle-ci, en digérant les données des capteurs du véhicule (caméras, radars...), appréhende directement l'environnement réel au lieu de s'appuyer sur des itinéraires pré-cartographiés.

Ce qui permettra dans le cas des véhicules Nissan d'"assurer le freinage d'urgence automatique et surveiller votre conduite pour prévenir une inattention", explique à l'AFP le directeur général de Wayve Alex Kendall.

Il rappelle que cet accord n'est "pas exclusif", le britannique ayant vocation à fournir son modèle IA à d'autres constructeurs. Il est le partenaire d'Uber pour le déploiement de robotaxis au Royaume-Uni.

Le réseau labyrinthique des villes nippones représente un terrain de déploiement propice, poursuit Alex Kendall. "On ne peut pas se contenter de concevoir la conduite autonome pour les villes du désert avec leurs rues quadrillées, à l'instar de l'Arizona où elle a vu le jour", insiste-t-il.

Déjà testé dans 500 villes du monde, le système de Wayve "n'a pas besoin de cartes haute définition et peut donc se déplacer dans des endroits inconnus", et tirer les leçons des spécificités locales (signalisation, usages de conduite...), précise-t-il.

Par ailleurs, dans un archipel aux vastes zones rurales et à la population vieillissante, "le gouvernement japonais perçoit les véhicules autonomes comme un moyen efficace de soutenir cette population âgée" grâce à une conduite plus accessible et "sûre", ajoute M. Kendall.

Après le Japon, Nissan compte généraliser le nouveau système aux Etats-Unis -son premier marché- puis dans le reste du monde selon les contraintes réglementaires.

Des services de taxis autonomes sont déjà en circulation aux Etats-Unis et surtout en Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a coupé 300 postes

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme déplore les ressources grandissantes des mouvements qui s'opposent aux droits humains. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme "est en mode de survie". Environ 300 postes ont été coupés, a affirmé mercredi à la presse à Genève son chef Volker Türk.

"Du travail indispensable a dû être éliminé, notamment sur la Colombie, la République démocratique du Congo (RDC), la Birmanie, la Tunisie et d'autres pays", a-t-il insisté. A l'inverse, l'Autrichien déplore les ressources grandissantes des mouvements opposés aux droits de l'homme.

Ce montant a atteint 1,2 milliard de dollars de 2019 à 2023 en Europe, selon une ONG européenne. Mais les rejets des droits humains sont eux-mêmes "rejetés" dans de nombreux pays par des manifestations, ajoute le haut commissaire.

Il demande aux parties aux conflits dans la bande de Gaza, en RDC et entre la Thaïlande et le Cambodge d'appliquer les accords pour protéger dans les faits les populations. En Ukraine, le nombre de civils tués a augmenté d'un quart par rapport à l'année dernière, affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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