Santé
Briser le tabou autour de la fin de vie grâce à un jeu de dés
Un jeu où il n'y a ni gagnant, ni perdant. C’est ce qui est proposé par palliative vaud. L'idée est de lancer la conversation autour d'un sujet souvent délicat à aborder: la fin de vie.
La presse était conviée ce mercredi par palliative vaud pour découvrir un jeu de dés lancé en collaboration avec l'agence de design finally. Le principe: lancer sept dés, sur lesquels sont écrits différents thèmes qui vont nourrir une conversation autour de la fin de vie. Ce jeu ouvre des discussions sur la planification, les émotions, les valeurs, l'environnement social et les interventions médicales.
Autour de la table avec les journalistes se trouvaient aussi des personnes concernées par la thématique au quotidien, à l'image de Lynda Duriaux, fondatrice de Ose thérapies, une association qui propose des activités physiques et créatives aux personnes atteintes d’un cancer, ainsi que des accompagnements thérapeutiques.
Ce kit peut être utilisé dans différents contextes, dans les soins notamment, qu'ils soient palliatifs, aux personnes âgées ou de longue durée et pendant des disciplines complémentaires (aumônerie, musicothérapie, art-thérapie). Mais aussi dans la sphère privée. Car plus tôt les gens explorent le sujet avec leurs proches, mieux se passe la fin de vie, comme l'explique Esther Schmidlin, infirmière spécialisée en soins palliatifs et responsable de missions chez palliative vaud.
Un exemplaire de ce jeu de dés est désormais disponible à l’Espace Jeux du Meraki, à Lausanne. Il peut aussi être acheté sur le site de palliative vaud.
Santé
180km à pied pour sensibiliser au don d'organes
Rallier Berne à Genève à pied, c'est le défi que s'est lancé l'association Mahana4kids. Le tout en cinq jours. Et avec un seul but: sensibiliser la population au don d'organes.
8h dimanche matin, devant l’hôtel Aquatis à Lausanne. Les marcheurs de l’association Mahana4kids sont sur les starting blocks. Les montres connectées sont prêtes à enregistrer le parcours du jour : 28km et une arrivée à Buchillon. 180km à pied, ça use peut-être les souliers, mais pas le moral. Il faut dire qu’ils ont pris le rythme. Partis jeudi de Berne, ils arriveront à Genève mardi.
L'ambiance est belle. Un groupe de marcheurs participe à tout le parcours, alors que d'autres rejoignent cette marche sur la vie pour quelques kilomètres seulement. Peu importe la distance, les marcheurs sont là pour partager ce moment de vie. Parmi eux, Patrick Gervais. Il a été greffé du foie il y a 5 ans et participe à toute la marche, de Berne à Genève.
Que les marcheurs soient des personnes transplantées ou pas, il n'y a qu'un seul mot d’ordre cette semaine : sensibiliser.
Et si la sensibilisation est si importante, c'est parce que de nombreuses personnes ne réfléchissent pas à la question du don d'organes. Ou alors, elle n'en parlent pas à leur proches et n'expriment pas explicitement leur souhait.
Actuellement, une personne qui souhaite faire don de ses organes doit le déclarer explicitement. Mais cela va changer. En 2022, la population suisse a voté en faveur du consentement présumé. C’est-à-dire que tout le monde est considéré comme donneur. C'est ainsi le refus de donner ses organes qu'il faudra explicitement annoncer. Si la volonté de la personne décédée n’est pas connue, c’est la famille qui aura néanmoins toujours le dernier mot. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur au plus tôt en 2025.
Cette marche est aussi l'occasion de montrer son soutien aux familles d’enfants malades du foie. C’est d’ailleurs la raison d’être de Mahana4kids. En effet, les enfants qui nécessitent une greffe de foie ne peuvent se faire opérer qu’à Genève. Cela signifie qu’une famille tessinoise, par exemple, devra traverser le pays pour faire soigner son enfant. Ce qui engendre notamment des coûts importants. Ces allers-retours pour les rendez-vous médicaux, ou les nombreux jours (voire mois) passés au chevet de l'enfant ont également un impact sur la vie personnelle et professionnelle des parents.
Santé
Quel est l’impact des écrans sur les enfants ?
Isolement, troubles du langage, difficulté à socialiser… Passer du temps sur la tablette a un impact fort sur le développement des tout-petits. Il faut donc contrôler et surtout accompagner.
L’Organisation mondiale de la Santé préconise de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans. Pour certains psychologues la règle est simple : pas d’écran seul et pas de télévision pour les enfants de 0 à 3 ans. Cette période est cruciale pour le développement des plus jeunes comme l’explique Paul Leprévost, psychologue pour couple et famille au centre Sphère Périnatale à Corsier-sur-Vevey.
Un risque de dépendance est aussi possible pour les enfants un peu plus âgés.
Une prise en main progressive
Les écrans doivent être intégrés petit à petit et toujours sous contrôle parental. De zéro à trois ans, pas d'écran seul et pas de télévision pour ne pas impacter le développement de l'enfant. De trois à six ans, on peut commencer à introduire les tablettes mais toujours en famille. Le temps devant les écrans doit être faible et interdit avant le coucher ou pendant les repas. Entre six et neuf ans, l'enfant peut commencer à explorer par lui-même ce qu'il souhaite regarder. C'est à partir de 12 ans que l'écran peut vraiment être donné à l'enfant en toute indépendance. Il faut tout de même les alerter sur les risques liés notamment au cyber-harcèlement ou aux contenus inappropriés sur internet.
D'autres alternatives
Le plus important pour les parents est de toujours accompagner leurs enfants et d'être disponible en cas de questions. Mais comment savoir quand l’écran prend trop de place ? On retrouve Paul Leprévost.
Si vous rencontrez des difficultés avec votre enfant et son rapport à la tablette, des psychologues spécialisés sur la question existe notamment dans le canton.
Santé
Sensibiliser à la prévention du cancer de la peau
Principaux cancers diagnostiqués en Suisse, les cancers de la peau touchent toujours plus les Suisses. En cause, le vieillissement d'une population qui s'est beaucoup exposée au soleil. Mais détectées à temps, la plupart des tumeurs se traitent facilement.
Plus de 25'000 cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en Suisse, un chiffre qui a doublé en trente ans. Selon une statistique de la plateforme allemande derma.plus, la Suisse serait même le troisième pays le plus exposé, après l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Une information à prendre avec des pincettes, car la Suisse répertorie mieux les maladies que d'autres pays dans le monde, nous rend attentif le Dr Olivier Gaide, responsable de l'Unité d'onco-dermatologie et de dermatologie interventionnelle du Service de dermatologie et vénéréologie du CHUV. Il y a néanmoins des raisons qui expliquent pourquoi le cancer de la peau est celui qui touche le plus les Suisses.
Mais détecté tôt, un cancer de la peau est souvent facile à traiter. Les recommandations du Dr Gaide.
Le Dr Gaide recommande de s’auto-examiner la peau tous les trois mois, mais aussi de prendre ses précautions quant à l'exposition au soleil.
Les cancers de la peau touchent les personnes âgées, mais pas seulement.
Une campagne de prévention a été lancée par le réseau européen des dermatologues Euro Melanoma et la Société suisse de dermatologie. Le but, sensibiliser la population à la prévention du cancer de la peau. Cela faisait quelques années qu'une telle campagne n'avait pas été mise sur pied.
Santé
Le trajet d'une goutte de lait au lactarium du CHUV
Il y a près d’une année, le premier lactarium de Suisse romande ouvrait au CHUV à Lausanne. Comprenez une banque de lait pour nouveau-nés prématurés. Jusqu'à l’année dernière, il existait sept lactariums dans le pays, mais seulement en Suisse alémanique. Nous nous sommes donc intéressés au trajet d’une goutte de lait.
Mi-avril 2022 était mis sur pied le lactarium du CHUV. Une collaboration avec Transfusion Interrégionale Croix-Rouge Suisse. Le principe: faire bénéficier les bébés prématurés de lait maternel de mamans donneuses.
Mais pourquoi fait-il sens d’avoir un lactarium ? La réponse d'Isabelle Henriot, infirmière référente au lactarium du CHUV.
Première étape, donc, trouver une maman donneuse. Isabelle Henriot nous explique les critères à remplir pour pouvoir donner son lait.
Dès son ouverture, le lactarium a connu un franc succès. Sophie est l’une des cinquante mamans qui ont donné leur lait. Elle nous explique pourquoi elle s’est portée volontaire.
Sophie a donné son lait pendant environ huit mois, pour un total de 7,5l. Des règles d'hygiène strictes sont à respecter : tels qu’un lavage des mains minutieux et le contrôle des températures de son frigo et de son congélateur. Un transporteur vient ensuite chercher le lait à domicile. Et comme pour Sophie, c’est souvent toute la famille qui s’implique dans l’aventure.
Le lait est ensuite amené au Centre de transfusion sanguine d’Epalinges. Il prend en charge dans ses locaux spécialement aménagés: les vérifications sérologiques des donneuses, les contrôles microbiologiques du lait, le conditionnement, le stockage et la pasteurisation.
A noter que le lait est poulé, c'est-à-dire que celui de trois mamans différentes est mélangé. Une fois le lait livré au CHUV, c’est le Service de néonatologie et le Centre de nutrition infantile qui prennent le relai.
Cela se fait sur prescription médicale et après information aux parents et avec leur consentement. En un an d’existence, le lactarium du CHUV a pu faire bénéficier 140 bébés prématurés du lait de donneuses. En tout, ce sont 170 litres de lait qui ont été administrés. Le le 16 mai, le lactarium organise une fête à l'occasion de ses 1 an, quelques jours avant la Journée internationale du don de lait, le 19 mai.
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