Santé
Les hommes sont plus souvent en surpoids que les jeunes femmes
Les jeunes hommes sont plus souvent en surpoids que les jeunes femmes, selon le monitoring de l'indice de masse corporelle. Ils ne se considèrent toutefois pas comme gros. A l'inverse, les filles pensent qu'elles sont trop grosses, alors qu'elles ont un poids normal.
Durant l'année scolaire 2019/20, on a constaté pour la première fois dans le monitoring de l’indice de masse corporelle (IMC) des différences notables entre la part des filles et celle des garçons en surpoids, écrit jeudi Promotion santé suisse dans un communiqué.
Ces différences sont particulièrement marquées au niveau secondaire, où les jeunes hommes sont nettement plus souvent en surpoids que les jeunes femmes (26,8% contre 21,8%).
En quinze ans, depuis la première étude du monitoring de l’IMC de l’année scolaire 2005/06, diverses tendances se dessinent selon le niveau scolaire. Dans les écoles du 1er et du 2e cycle, la part d’enfants en surpoids et obèses a baissé en permanence ou n’a, du moins, pas augmenté.
Stagnation au niveau secondaire
Au niveau secondaire, l'évolution est différente: le nombre de jeunes de 14 à 16 ans en surpoids se maintient à un niveau comparativement élevé et affiche un taux de 24,4% face à une moyenne de 17,1% pour tous les niveaux scolaires confondus.
Pour ce qui est de l’impact du confinement dû au coronavirus, les chiffres actuels n’apportent encore aucun enseignement car la plupart des données avaient été collectées auparavant.
La disparité entre les genres va de pair avec une perception du corps et des représentations divergentes du corps idéal, ce qui fait que les jeunes femmes et les jeunes hommes réagissent différemment à d’éventuels problèmes de poids.
Selon l’étude "Health Behaviour in School-aged Children" (HBSC) d’Addiction Suisse en 2018, les garçons (82%) sont nettement plus souvent satisfaits de leur aspect physique que les filles (69%). L’étude affirme aussi que 40% des filles de 14 à 15 ans se trouvent trop grosses contre seulement 25% des garçons.
Selon l’étude, 44% des filles ayant un poids normal sont très critiques envers elles-mêmes et se trouvent trop grosses, alors que 16% des filles en surpoids ne perçoivent pas leur poids comme trop élevé.
Chez les garçons, le tableau est totalement différent: seuls 17% des garçons ayant un poids normal se trouvent trop gros, alors que 37% des garçons ayant un IMC trop élevé pensent avoir un poids normal et 2% pensent même être trop minces.
Origine sociale et nationalité
L’origine sociale et la nationalité continuent de jouer un rôle dans la prévalence du surpoids et de l’obésité. Les enfants de parents sans formation supérieure ont le plus grand risque: 31,9% d’entre eux sont en surpoids ou obèses.
En revanche, les enfants de parents ayant suivi une formation supérieure sont nettement moins touchés par le surpoids (9,4%). Les enfants de parents étrangers sont plus souvent en surpoids ou obèses (21,9%) que les enfants de parents suisses (15,1%).
Pour rappel, il y a surpoids quand l'IMC est égal ou supérieur à 25 et obésité quand l'IMC est égal ou supérieur à 30.
Le surpoids chez les enfants et les adolescents filles ou garçons est un facteur qui peut avoir un impact négatif sur le long terme, conclut Promotion santé suisse. Il est étroitement lié à d’autres facteurs qui influencent durablement les perspectives d’une vie saine pour les jeunes.
Approche différenciée par genre?
Les résultats de l’étude HBSC et du monitoring de l’IMC indiquent qu’il vaudrait peut-être la peine d’adopter une approche différenciée par genre pour ce qui est des mesures ciblant un poids corporel sain au niveau secondaire.
La Fondation travaille actuellement sur un plan d’action pour et avec les jeunes 2022–2024. Il doit en particulier atteindre les élèves plus âgés, chez qui les chiffres en matière de surpoids et d’obésité stagnent.
Économie
Le secteur social parapublic vaudois s'en remet au Grand Conseil
Le secteur social parapublic vaudois se mobilise. Le personnel veut de meilleures conditions de travail. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil.
Dans le canton de Vaud, les conditions de travail du secteur social parapublic doivent être améliorées. C’est ce que revendique son personnel via plusieurs organisations syndicales et associatives. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil. Elle demande notamment la mise à niveau des salaires d’ici 2027. Les syndicats notent en effet une différence entre ce qui est pratiqué dans le Canton de Vaud et dans les cantons voisins. Une mesure que le Conseil d’État a acceptée mais qu’il veut échelonner sur 5 ans au lieu des 3 demandés.
Letizia Pizzolato souligne que l’écart entre les salaires vaudois et ceux des autres cantons est d’environ 1’000 francs. Une augmentation d’environ 300 francs a déjà été obtenue. Cela s'explique en partie par le fait que le canton de Vaud est à la traîne par rapport à ses voisins. "C'est là aussi que ce délai de 5 ans nous semble inapproprié, continue la secrétaire syndicale. On sait que dans les autres cantons, même si les salaires sont plus élevés, ils restent largement insuffisants par rapport aux exigences et à la pénibilité de ces métiers." Elle dénonce aussi des débats souvent repoussés par le Conseil d'État.
En plus des salaires, personnel et syndicats demandent à ce que le travail de nuit soit valoriser. "Dans le secteur social, on travaille tous les jours, toutes les heures. C'est particulièrement le cas dans le secteur de l'hébergement. Dans les foyers par exemple, où les enfants dorment. On a besoin de monde qui est formé et dans ces lieux-là, le travail n'est pas suffisamment rémunéré et les employeurs n'arrivent plus à trouver du personnel formé", explique Letizia Pizzolato.
Les revendications du personnel ont donc été transmises au Grand Conseil. Qu'attendent employés et syndicats de cette mobilisation?
Santé
Passage à l'heure d'hiver: quel impact sur notre métabolisme?
Le moment du traditionnel changement d’heure a sonné. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 heures du matin, il sera 2 heures. Un passage à l’heure d’hiver qui nécessite quelques jours d’adaptation pour notre métabolisme.
Même si l’on gagne une heure au compteur, le passage à l’heure d’hiver demande quelques jours d’adaptation. En cause: notre rythme circadien qui doit s’adapter à ce léger jetlag. Que l’on soit lève-tôt ou lève-tard, notre cerveau préfère la régularité. Ces changements de rythme peuvent donc avoir des conséquences sur notre métabolisme. D’autant plus que durant l’hiver, les journées se raccourcissent. Mais alors, le manque d’ensoleillement a-t-il réellement un impact sur le moral?
Selon le professeur, le manque d’ensoleillement peut donc avoir un impact sur notre humeur et sur notre vitalité. Il y a néanmoins des moyens pour contrebalancer le manque de luminosité durant l’hiver et éviter la dépression saisonnière.
Pour pallier la fatigue durant les journées d’hiver, le professeur rappelle aussi les bienfaits d’une sieste réparatrice, de 15 à 20 minutes maximum. Elle reste néanmoins déconseillée pour ceux qui ont des difficultés à s’endormir.
Si ces changements impactent notre horloge biologique, il n’est pas forcément très bon de se focaliser excessivement sur son sommeil.
Santé
Champignons: fin de la rupture de stock pour un antipoison
L’antipoison destiné à soigner l’intoxication à l’amanite phalloïde sera de retour dans les réserves des hôpitaux le 18 novembre prochain, après plus d’un mois de rupture. Mais attention, cela ne doit pas inciter à prendre des risques lors des cueillettes.
Chanterelles, bolets ou cornes d’abondances…les amateurs de champignons sont nombreux à arpenter les forêts depuis quelques semaines pour garnir leurs assiettes. Mais rares sont ceux à connaître les espèces de champignons sur le bout des doigts. Au risque de tomber sur une espèce toxique, voire mortelle comme l’Amanite phalloïde.
L’antipoison en cas d’intoxication aux amanites phalloïdes est en rupture de stock en Suisse depuis le 7 octobre. Le médicament reviendra dans les réserves des hôpitaux à partir du 18 novembre selon Tox Info Suisse. Mais ce n’est pas une raison pour pratiquer la cueillette compulsive et ramasser tout ce que l’on trouve.
Si les contrôleurs romands ont récemment alerté les amoureux des forêts sur les risques d’intoxication, il n’est pas question de décourager les cueilleurs mais plutôt de les encourager à une cueillette plus responsable.
Depuis le premier juillet, la cueillette est limitée à 2kg par jour et par personne dans le Canton. Elle ne peut se faire que de 7h à 20h. Elle est aussi interdite les sept premiers jours du mois. La liste des contrôleurs de champignons est à retrouver sur le site Vapko.ch.
Lausanne
Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne
Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.
En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.
Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.
Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.
Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.
Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.
-
InternationalIl y a 2 jours
OpenAI lance un agent IA autonome qui exécute des tâches en ligne
-
ClimatIl y a 2 jours
Scolarité d'un enfant sur sept impactée par des chocs climatiques
-
LausanneIl y a 3 jours
EPFL: la ferme de Bassenges sera réaffectée en centre scientifique
-
InternationalIl y a 2 jours
Odermatt veut enfin s'imposer à Kitzbühel
-
Le 6/9 LFMIl y a 3 jours
25ème Brocante de la Gruyère dès ce vendredi à Bulle
-
GenèveIl y a 3 jours
Pas d'interdiction du burkini dans les piscines publiques
-
PeopleIl y a 3 jours
Khloé Kardashian n'a pas honte de sa vie amoureuse : "Je ne veux pas de distraction"
-
ICI C'EST BIENIl y a 3 jours
Hypsign - Downfall