Sport
Cyclisme : Tadej Pogacar remporte le Tour de France
Tadej Pogacar s'est offert un superbe cadeau d'anniversaire à un jour de ses 22 ans lundi. Le Slovène a bousculé l'histoire du Tour de France qu'il a terminé sur la plus haute marche du podium, dimanche sur les Champs-Elysées.
Pogacar est le premier Slovène vainqueur de la plus grande course du monde. Il est resté masqué jusqu'au podium d'arrivée. Comme les autres rescapés de ce Tour si particulier, le plus tardif en date depuis 1903 en raison du décalage de deux mois dû à la pandémie de coronavirus.
"C'est déjà une victoire d'arriver à Paris", s'est félicité le directeur du Tour, Christian Prudhomme, qui a reconnu avoir tremblé avant le départ donné à Nice, en pleine zone rouge. Mais la "grande fête populaire et sportive qui fait la fierté du pays", selon les mots samedi du président de la République Emmanuel Macron, a eu lieu. Même si l'arrivée de la 21e étape, enlevée au sprint par l'Irlandais Sam Bennett, déjà assuré du maillot vert, s'est déroulée devant un public limité à 5000 spectateurs.
A la veille de son 22e anniversaire, Pogacar fait encore mieux - de quelques mois - que son prédécesseur au palmarès, le surdoué Egan Bernal, symbole cette année de l'échec de l'équipe Ineos, anciennement Sky. Une fin de cycle ? Après sept victoires en huit éditions, la formation britannique a été surclassée par sa rivale néerlandaise Jumbo-Visma.
"Une bonne leçon de vélo"
Pour autant, la stratégie des "jaune et noir", en surnombre dans les moments forts de la course, a échoué. A tout miser sur son chef de file, le Slovène Primoz Roglic, elle a pris le risque d'essuyer une terrible et inattendue déconvenue, dans le contre-la-montre de La Planche des Belles Filles, à 24 heures de l'arrivée à Paris.
Légende de son sport, Eddy Merckx s'est montré cinglant dans le journal L'Equipe: "Ils auraient dû comprendre que Pogacar n'allait pas les attaquer, c'était impossible de les piéger en montagne. Mais ils auraient dû essayer de le faire sauter bien avant pour avoir une marge suffisante. C'est une bonne leçon de vélo."
Encore groggy, Roglic a encaissé le coup sans apporter de réelle explication à sa contre-performance qui a ruiné les efforts de ses coéquipiers, au premier rang desquels le Belge Wout van Aert, incroyablement puissant dans les différents secteurs de jeu (troisième temps de la montée de La Planche des Belles Filles !).
Le Slovène, deuxième à 59 secondes, est toutefois monté pour la première fois sur le podium final. Celui-ci était totalement inédit puisque Tadej Pogacar, néophyte, et l'Australien Richie Porte (3e, à 3'30), habitué du Tour, n'y avaient eux non plus jamais figuré.
Adoubé par les anciens champions
Pogacar a reçu les félicitations du président de la Slovénie, sensible à ce moment historique pour le sport de son pays. Il a également été adoubé par d'anciens champions, de Greg LeMond ("pour moi, c'est un très grand vainqueur du Tour de France") à Eddy Merckx ("depuis sa troisième place au Tour d'Espagne l'an passé, je sais que c'est un très grand").
Ni LeMond ni Merckx n'ont émis de réserve sur ce jeune talent, un attaquant révélé par sa victoire dans le Tour de l'Avenir 2018 et passé pro voici 21 mois à peine. Mais les performances très élevées sur ce Tour ont suscité ici et là des interrogations pour l'instant sans réponse certaine, d'autant que les repères habituels ont été brouillés cette année et que les chutes ont décimé la longue liste des candidats au podium, les Français en premier lieu (Thibaut Pinot, Romain Bardet).
Plus jeune vainqueur du Tour depuis... 1904 et le succès de Henri Cornet (19 ans) acquis sur tapis vert quelques mois après la fin de la course, le Slovène de l'équipe UAE Emirates - une émanation de la défunte formation italienne Lampre - change maintenant de statut. Et aussi de responsabilités puisqu'il sera bien plus étroitement surveillé à l'avenir quand il reviendra sur le Tour.
Face aux enjeux, ce fils d'un dessinateur industriel et d'une professeure de français semble plutôt insouciant de caractère, à l'entendre: "J'aime la vie, les petites choses, j'aime m'amuser, j'ai toujours été comme ça."
Football
Super League: derby lémanique entre deux clubs en quête de points
Servette accueille le Lausanne-Sport ce soir dès 18h00 pour un derby lémanique sous tension lors de la 9e journée de Super League. Les deux clubs ont un urgent besoin de points.
Tous deux n'ont gagné qu'une fois cette saison en championnat. Servette (8e/7 points) attend un succès depuis sept rencontres et aura quand même les faveurs du pronostic contre le LS (12e/5 pts).
Dans le même temps, Winterthour (6e/12 pts) sera aux prises avec Lugano (5e/12 pts). Les deux équipes figurent pour le moment du bon côté de la barre. Winterthour présente la particularité de disposer de la meilleure attaque (17 buts inscrits) et de la pire défense (17 buts reçus).
A 20h30, Grasshopper (11e/5 pts) recevra les Young Boys (4e/14 pts) sur une pelouse du Letzigrund qui suscite les critiques. Les Bernois, battus à Saint-Gall en semaine pour la première fois, voudront rebondir avant leur rendez-vous de mercredi à Belgrade en Ligue des champions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Fribourg-Gottéron et Genève-Servette gagnent à domicile
Fribourg et Genève-Servette se sont tous deux imposés vendredi soir en National League. Gottéron a dominé Zoug 5-2 pour se maintenir à la 2e place, tandis que les Aigles ont dominé Rapperswil 4-1.
C'est un but en power-play de Julien Sprunger à la 25e, alors que le score était encore de 1-1, qui a permis aux Dragons de faire le break face à des Zougois jusqu'alors accrocheurs. Les Fribourgeois ont ensuite assuré leur succès durant l'ultime période, avec trois buts marqués par Christoph Bertschy (44e), Lucas Wallmark (46e) et Sandro Schmid (56e).
Aux Vernets, Genève a peut-être cueilli le résultat qui lui permettra de lancer enfin sa saison, après une entame plutôt chaotique. La formation servettienne a signé un succès solide face à des adversaires saint-gallois trop brouillons. Elle remonte à la 8e place. Le but décisif, le 2-1 au début du tiers médian, a été inscrit par la nouvelle recrue grenat Henrik Haapala (25e), qui a ainsi signé son premier but avec le GSHC.
Ajoie a pour sa part subi à domicile une courte défaite 2-1 face au CP Berne. Après avoir égalisé à 1-1 par Kevin Fey au début du troisième tiers-temps, les Jurassiens ont plié à moins de cinq minutes de la prolongation, sur une réussite cruelle de Marco Lehmann (56e), qui maintient les Ajoulots sous la barre.
Aucun tir au but marqué par les Seelandais
Un sort similaire a sanctionné Bienne en son antre, battu 2-1 aux tirs aux buts par Langnau. Toni Rajala (45e) avait inscrit le seul but seelandais dans le match pour égaliser à 1-1, mais le HCB a ensuite manqué toutes ses tentatives lors de la séance décisive, par Rajala, Damien Brunner et Luca Hischier. Les Biennois se maintiennent toutefois à portée des six équipes de tête.
Cette soirée a également été le théâtre de deux derbies, l'un tessinois et le second zurichois. Le premier est revenu à Lugano, vainqueur 4-3 au bout du suspense des tirs aux buts contre Ambri-Piotta à la Resega. Après avoir pris l'ascendant dès les premières minutes grâce au 25e doublé de la carrière de Dario Bürgler, les Léventins semblaient bien armés pour faire respecter la logique.
Johnny Kneubühler croyait même avoir fait le nécessaire pour l'emporter en redonnant l'avantage 2-3 à Ambri à la 42e, mais la réplique luganaise par Calvin Thürkauf (43e) a été immédiate. Les Bianconeri se sont ensuite montrés plus réalistes dans l'exercice individuel.
Zurich n'a pour sa part fait aucun cadeau à son rival cantonal Kloten. Le leader du championnat a infligé un sec 5-1 aux Aviateurs, qui peinent à décoller en ce début de saison, et a ainsi maintenu son avance au sommet du classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Gérone, le petit club catalan qui défie les grands d'Espagne
Le club de Gérone, racheté en 2017 par le City Football Group, maison mère émiratie de Manchester City, réalise le meilleur début de saison de son histoire en Liga, rivalisant avec le Barça.
Il côtoie également le Real Madrid, qu'il accueille samedi (18h30).
Quand ils ont coché ce match dans leur calendrier, les Catalans n'auraient jamais pu imaginer qu'ils accueilleraient, dans leur petit stade de Montilivi (14'500 places), le club merengue dans la peau du leader. Et pourtant, l'équipe promue en 2022 a profité d'un calendrier favorable pour enchaîner six victoires consécutives et prendre la tête de la Liga, avec 19 points en 7 journées.
Une situation "inespérée" tant pour le coach Michel - à ne pas confondre avec son homonyme passé notamment par Marseille - que pour le directeur sportif Quique Carcel.
"On profite de ce moment exceptionnel. On a un objectif très clair qui est de se maintenir, mais le fait d'avoir déjà 19 points nous donne beaucoup de sécurité" dit le second à l'AFP. "50% du travail est fait", s'est de son côté réjoui auprès du quotidien Sport le frère de Pep Guardiola, Pere, qui possède la moitié des parts du club.
Pas question de s'enflammer pour autant, poursuit Michel, pour qui "le seul objectif" reste "le maintien".
"Projet clair"
Ville moyenne de quelque 110'000 habitants située à proximité des Pyrénées et de la Costa Brava, à mi-chemin entre Barcelone et la frontière française, Gérone n'a pas le profil d'un premier de la classe.
Mais pour l'entraîneur du FC Barcelone Xavi Hernandez, le début de saison canon du petit voisin "n'est pas une surprise". "Ils ont beaucoup de mérite, c'est une équipe spectaculaire. Ils font bien les choses depuis plusieurs années, leur projet est très clair et ils ont un très bon entraîneur, Michel."
Grâce au football offensif de son entraîneur, Gérone avait terminé la saison passée à la 10e place, à seulement quatre points d'Osasuna, qualifié pour les barrages de Ligue Europa Conférence.
"C'est vrai qu'on se sent bien plus forts que lors de notre première montée (en 2017). On doit rester humbles mais aussi avoir l'ambition de franchir un cap cette saison", affirme Quique Carcel.
Selon le directeur sportif, c'est la continuité dans l'effectif de l'an passé qui explique ce succès. "Même si l'on a perdu quatre titulaires indiscutables, on a gardé 15 ou 16 éléments (...), qui ont désormais un bagage, des automatismes et qui croient en l'idée de l'entraîneur."
Recrutement malin
Contraint de laisser filer Oriol Romeu au Barça et Santiago Bueno à Wolverhampton, les Catalans ont recruté malin, grâce notamment à la structure du City Football Group et son réseau de recrutement et de scouting tentaculaire.
Le club, dont le City Group du Cheikh Mansour, vice-président des Emirats arabes unis, possède 47% des parts, a ainsi pu s'offrir les renforts de l'attaquant ukrainien Artem Dovbyk, recrue la plus chère de son histoire (7,5 millions d'euros), du milieu vénézuélien Yangel Herrera, acheté cinq millions à ManCity, et de l'ailier brésilien Savio, prêté par Troyes (L2 française), autre membre du groupe.
Ces trois joueurs sont les protagonistes de ce début de saison réussi, avec trois buts et deux passes décisives pour Herrera et Dovbyk, et deux buts et quatre passes pour Savio (19 ans), intenable sur son côté gauche.
Gérone a également fait signer libre le défenseur néerlandais Daley Blind et le gardien argentin Gazzaniga, et s'est fait prêter l'ex-défenseur de City Eric Garcia par le Barça.
Suffisant pour construire une équipe compétitive, "belle à voir jouer, qui veut avoir le contrôle du ballon, de la personnalité" et qui a "un avantage compétitif" sur ses concurrents traditionnels grâce au soutien du City Football Group, "au niveau des infrastructures, du scouting, des soins ou de la nutrition" ajoute Quique Carcel.
Sur le terrain, "la magie" opère, selon lui, car Michel dispose ainsi d'"assez de talents" pour développer son projet de jeu: "ne pas trop se soucier du résultat, et attaquer, attaquer pour mettre des buts". Une recette qui fonctionne pour le moment: Gérone a la meilleure attaque de Liga avec 18 buts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Lille condamné à payer deux millions d'euros à Bielsa, son ex-coach
Le club de Lille a été condamné vendredi par la cour d'appel de Douai (Nord) à verser deux millions d'euros à son ex-entraîneur Marcelo Bielsa, écarté en 2017.
L'Argentin bénéficiait d'une "clause parachute" qui le protégeait en cas de licenciement, même pour faute grave.
"Le Losc a été condamné à verser deux millions d'euros" sur les 19 que réclamait Marcelo Bielsa, a indiqué à l'AFP Benjamin Cabagno, avocat de l'entraîneur, ce qu'a confirmé Bertrand Wambeke, conseil du club de Ligue 1.
Tous deux ont été notifiés de la décision de la cour mais n'ont pas encore reçu l'arrêt.
"D'un point de vue prud'hommal, on a gagné", a encore estimé Me Wambeke, car "la cour d'appel a confirmé la faute grave" invoquée pour justifier ce licenciement.
En première instance, en juillet 2021, le conseil des prud'hommes de Lille avait débouté de toutes ses demandes l'entraîneur argentin de 68 ans, licencié pour faute grave en décembre 2017.
Recruté dans la foulée du rachat du club nordiste par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez début 2017, Marcelo Bielsa, passé par le banc de l'OM, devait permettre au Losc de "changer de dimension". Mais il avait fait long feu, et mis à pied après 13 matches alors que le Losc était avant-dernier de Ligue 1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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