International
Ferrari à nouveau devant au deuxième jour des essais de Bahreïn
Ferrari a continué d'impressionner au deuxième jour des seconds essais hivernaux, avec le meilleur temps pour l'Espagnol Carlos Sainz Jr vendredi à Bahreïn.
"Pour le moment, Ferrari a globalement l'air d'être la plus solide", disait le Britannique George Russell (Mercedes) jeudi. "Ferrari a l'air d'être l'équipe en forme du moment", a renchéri vendredi le patron de Red Bull Christian Horner, qui cite aussi les siens, Mercedes, McLaren ou encore Alpine.
Avant de rappeler que certains peuvent cacher leur jeu et qu'on n'y verra clair que lors des premières qualifications de 2022 samedi prochain, à Bahreïn toujours.
"C'est typique de Mercedes de louer les autres avant d'écraser la concurrence lors de la première course", balaye Sainz lui-même, avant de laisser entendre que les données GPS montrent que l'écurie allemande en garde sous la pédale.
Son chrono de 1'33''532 est en tout cas le meilleur jusque-là sur le circuit de Sakhir. Surtout, il a tourné 0''479 plus vite que le champion néerlandais Max Verstappen (Red Bull), deuxième, et 0''609 plus vite que le vice-champion britannique Lewis Hamilton (Mercedes), quatrième.
La seconde Ferrari du Monégasque Charles Leclerc est sixième à 0''834, mais elle a roulé le matin, sous une chaleur rendant la piste moins rapide.
Ricciardo toujours malade
A noter également, l'Alpine du Français Esteban Ocon est cinquième à 0''744, malgré un arrêt "par précaution" qui a provoqué un drapeau rouge dans l'après-midi.
Le Britannique Lando Norris (qui remplace pour le deuxième jour consécutif chez McLaren son équipier Daniel Ricciardo, malade depuis jeudi matin mais négatif au Covid-19) a signé le septième temps malgré des problèmes de freins depuis la veille.
L'état de santé de l'Australien, qui a aussi manqué les traditionnelles photos de classe du début de saison, s'améliore, selon son Team Principal Andreas Seidl, "assez optimiste quant à son retour dans la voiture demain".
Nicholas Latifi (Williams), lui, n'a pu boucler que 12 tours le matin, avant d'être forcé de s'arrêter pour éteindre ses freins arrière en flammes.
"Le problème qui a provoqué l'incendie était assez mineur", a indiqué son écurie sur Twitter. "Ca n'est pas aussi grave que les images le suggèrent mais il y a des dommages causés par le feu à l'arrière de la voiture que l'équipe doit réparer."
La journée a aussi vu le retour au volant du Danois Kevin Magnussen, rappelé in extremis par Haas pour disputer la saison 2022 à la place du Russe Nikita Mazepin, évincé suite à l'invasion de l'Ukraine.
"Voiture innovante"
Hors piste, Christian Horner a achevé d'enterrer la polémique sur la carrosserie de Mercedes et les pontons quasiment absents sur les flancs de la monoplace.
Jeudi matin, le média spécialisé "Auto Motor und Sport" avait rapporté les doutes du Britannique concernant la conformité de cette F1 au règlement. Rapidement, Red Bull a démenti et Horner s'est expliqué en conférence de presse vendredi.
"Les commentaires cités n'ont certainement jamais été faits, affirme-t-il. La voiture est innovante, cette solution intéressante. En ce qui nous concerne, la Mercedes est conforme aux règles qui ont juste été interprétées différemment."
Reste à voir désormais "si c'est rapide ou non", poursuit Horner. "Seul l'avenir le dira mais, en termes de conformité, c'est à la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de juger."
Or le régulateur du sport auto a donné son feu vert, assurait Toto Wolff, le patron de Mercedes, jeudi.
Alors qui est le véritable favori pour 2022 ? La dernière journée des tests hivernaux samedi permettra d'en apprendre un peu plus sur les forces en présence.
Non sans rappeler que la saison précédente, la première session d'essais à Barcelone fin février avait été dominée par Mercedes devant Red Bull...
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
1re manche: Odermatt en tête, Meillard 3e à 0''32
Deux éliminations de suite dans la discipline pour entamer la saison n'ont pas suffi à entamer la confiance de Marco Odermatt.
Le Nirdwaldien a signé le meilleur temps de la première manche du géant de Val d'Isère samedi matin. Loïc Meillard pointe quant à lui au 3e rang.
Sous la neige, Marco Odermatt a fait la différence sur le bas du parcours, après un départ prudent. Le champion olympique et champion du monde en titre de géant a ainsi repris 29 centièmes à Henrik Kristoffersen sur les dix dernières secondes de course. Il devance le Norvégien, 2e, de 15 centièmes.
Jamais mieux classé que 5e en géant sur la Face de Bellevarde, Loïc Meillard accuse quant à lui 0''32 de retard sur son chef de file. Le skieur d'Hérémence a commis une seule petite faute, sans laquelle il aurait vraisemblablement réussi le 2e chrono. Mais la victoire reste à sa portée, et la bagarre sera belle en deuxième manche (dès 13h).
Le héros de Beaver Creek Thomas Tumler ne semble en revanche pas en mesure de lutter pour la victoire. Le Grison, qui a fêté à 35 ans son premier succès en Coupe du monde dimanche dernier dans le géant disputé au Colorado, se classe 6e. Mais le Grison accuse 0''74 de retard sur Odermatt. Gino Caviezel est quant à lui 14e à 1''54.
Dernier partant avec son dossard 62, le Valaisan Luca Aerni a pour sa part arraché le 30e et dernier ticket pour la deuxième manche (à 3''42). A noter que le néo-Brésilien Lucas Pinheiro Braathen, leader de la Coupe du monde de géant, a manqué son affaire pour concéder 2''35. Il occupe la 21e place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Parlement sud-coréen destitue le président Yoon Suk Yeol
Les députés sud-coréens ont destitué samedi le président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat paye ainsi sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.
Les dizaines de milliers de manifestants massés à l'extérieur de l'Assemblée nationale ont explosé de joie à l'annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote: 204 voix pour la destitution, 85 contre, 3 abstentions et 8 bulletins invalides.
La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de M. Yoon.
Le président est désormais suspendu, dans l'attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l'intérim.
"C'est une victoire du peuple et de la démocratie", s'est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition, juste après le vote.
"Cerveau" de la rébellion
L'imposition de la loi martiale "est une violation claire de la Constitution et une grave infraction à la loi", avait déclaré M. Park à la tribune avant le scrutin. "Yoon Suk Yeol est le cerveau de cette rébellion".
"Je vous demande instamment de voter en faveur de la destitution afin de laisser une leçon historique selon laquelle ceux qui détruisent l'ordre constitutionnel devront rendre des comptes", avait poursuivi M. Park. "Yoon Suk Yeol est le plus grand risque pour la République de Corée".
Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle pour empêcher le quorum d'être atteint.
200'000 manifestants
A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante, s'embrassant parfois en larmes et agitant des bâtons lumineux, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.
"Je suis profondément frustré", a déclaré le président déchu à la télévision, confirmant qu'il allait maintenant se "retirer pour un certain temps". Il a appelé à en finir avec "la politique de l'excès et de la confrontation" au profit d'une "politique de délibération et de considération".
La Cour constitutionnelle a six mois pour confirmer ou infirmer la décision du Parlement. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60 jours.
Troisième président destitué
Le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a promis "une procédure rapide et juste" et a convoqué les autres juges pour une première réunion lundi matin.
Yoon Suk Yeol, 63 ans, est le troisième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004. Ce dernier avait cependant vu sa destitution invalidée par la Cour constitutionnelle deux mois après son adoption par les députés.
Chassé du pouvoir, visé par une enquête pénale pour "rébellion" et interdit de quitter le pays, Yoon Suk Yeol voit le filet judiciaire se resserrer sur lui et ses proches collaborateurs.
Arrestations
Vendredi, le parquet a annoncé l'arrestation du chef du commandement militaire de Séoul, et un tribunal a lancé des mandats d'arrêt contre le chefs de la police nationale et de la police de Séoul, citant un "risque de destruction de preuves".
L'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale, avait été le premier à être arrêté le 8 décembre. Il avait tenté deux jours plus tard de se suicider en détention.
Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant la loi martiale, une première en plus de quatre décennies dans le pays, et en envoyant l'armée au Parlement pour essayer d'empêcher les députés de se réunir.
Dans un hémicycle cerné par les forces spéciales, les parlementaires avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence et à voter un texte réclamant l'abolition de la loi martiale, auquel le président avait été constitutionnellement obligé d'obéir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen
Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.
La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.
Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.
Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fracture des sinus pour Joel Embiid
Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.
Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.
Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.
Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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