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Ligue des champions: l'Europe est Red

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Après six finales consécutives perdues dans différentes compétitions, Jürgen Klopp tient enfin un trophée entre les mains (©KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Le FC Liverpool a gravi l'Europe pour la sixième fois de son histoire.

Les Reds ont remporté 2-0 contre Tottenham, grâce à un frustrant penalty de Salah qui fera parler et un but d'Origi à la 87e, une finale de la Ligue des champions qui n'a pas du tout été l'explosion émotionnelle que beaucoup fantasmaient.

Alors oui, Liverpool, troisième club le plus titré de la C1 après le Real Madrid (13) et l'AC Milan (7), fait un beau champion. Un champion pour lequel il est difficile de ne pas éprouver une véritable sympathie, tant son manager est attachant et tant plusieurs joueurs - à commencer par la triplette Salah-Firmino-Mané - ont souvent contribué à l'emballement des coeurs, y compris des non-supporters reds. Mais, il y a un mais...

Difficile en effet de ne pas ressentir une pointe d'amertume, comme une déception devant une fusée d'artifice qui retombe sans avoir coloré le ciel. Parce que cette finale entre deux formations capables de renverser la table - le Barça et l'Ajax, improbables victimes des demi-finales en savent quelque chose - devait être la conclusion grandiose de ce qui est à n'en pas douter la saison la plus folle de l'histoire moderne de cette compétition: une apothéose. Ce que, du point de vue des émotions provoquées, elle n'a pas été.

La "faute" en revient principalement à Jürgen Klopp, trop échaudé par les six défaites consécutives dans des finales qu'il trimbalait avec lui à Madrid pour jouer avec le feu. Le coach allemand est peut-être réputé pour son football "heavy metal", il n'en est pas pour autant moins un fin tacticien.

La main de la discorde

Les faits étaient là dès le début: Liverpool est une équipe intrinsèquement supérieure à Tottenham, en témoignent les... vingt-six points d'écart entre les deux clubs cette saison en Premier League. Les Reds n'avaient aucun intérêt à permettre à l'irruption de l'irrationnel sur le terrain du Metropolitano et ils ne l'ont pas fait.

Aidé par la décision de l'arbitre d'accorder un penalty pour une faute de main polémique de Sissoko après 24 secondes de jeu seulement (!), Liverpool s'est lové au chaud derrière l'ouverture du score de Mohamed Salah après 1'54. L'Egyptien, "sorti" par une intervention de Sergio Ramos contre le Real Madrid l'an passé, a signé le deuxième but le plus rapide d'une finale de C1 après celui de Paolo Maldini contre... les Reds en 2005 (50'').

La capacité du collectif de Klopp à fermer les espaces et à presser ont fait le reste: à savoir briser les élans londoniens. Rien ne peut occulter cette vérité: Tottenham n'a pas eu une seule occasion franche jusqu'à une tête non cadrée d'Alli à la 79e qui a été suivie par deux tirs de Son et Lucas (80e) et un coup franc d'Eriksen (85e), tous repoussés par Alisson qui, donc, n'est pas Loris Karius, le "gaffeur" de la finale 2018. Trois arrêts déterminants salués par une frappe croisée létale d'Origi.

Ainsi, comme les cinq derniers bizuths-finalistes (Valence en 2000, Leverkusen en 2002, Monaco en 2004, Arsenal en 2006 et Chelsea en 2008), les Spurs sont repartis comme ils étaient venus: la vitrine vide.

Shaqiri dans l'histoire suisse

Et Xherdan Shaqiri, dans tout ça? Comme en 2013, alors qu'il évoluait à Bayern Munich, le Bâlois n'a pas eu le privilège d'entrer en jeu. A Wembley, voici six ans, l'attaquant avait rejoint Stéphane Chapuisat et Ciriaco Sforza dans le club très exclusif des Suisses champions d'Europe. A Madrid, il est devenu le premier joueur du pays à soulever deux fois le plus prestigieux des trophées du football de clubs.

Shaqiri - aligné trois fois cette saison en C1, dont 89 minutes de la folle demi-finale retour contre le Barça (4-0) - ne rejoindra sa sélection que mardi au Portugal. Peut-être saura-t-il entretenir son euphorie pour briller dans le Final Four de la Ligue des Nations.

(KEYSTONE-ATS)

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Hockey

Timo Meier ne rejoindra pas l'équipe de Suisse

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Timo Meier va subir une opération à une épaule (© KEYSTONE/AP/FRANK FRANKLIN II)

Timo Meier ne disputera pas le championnat du monde avec l'équipe de Suisse. L'attaquant des New Jersey Devils va subir une intervention chirurgicale à une épaule, a indiqué la franchise de NHL.

Meier (27 ans) devrait être pleinement remis pour entamer la prochaine saison de NHL en automne. L'Appenzellois a connu un exercice mitigé avec les Devils, qui ont manqué les play-off. Il a été perturbé par diverses blessures et a inscrit 28 buts et donné 24 assists.

Son absence pour les Mondiaux en République tchèque constitue un coup dur pour le sélectionneur Patrick Fischer. Quatre éléments évoluant en NHL rejoindront l'équipe nationale ces prochains jours, à savoir le trio des New Jersey Devils (Nico Hischier, Jonas Siegenthaler, Akira Schmid) et l'attaquant Philipp Kurashev (Chicago Blackhawks).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La fin de la traversée du désert pour l'arbitrage suisse

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Sando Schärer: il arbitrera des rencontres de l'Euro 2024 (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

Après une longue traversée du désert de 14 ans, l’arbitrage suisse est à nouveau à l’honneur. Un trio emmené par Sandro Schärer officiera lors du prochain Euro en Allemagne.

Le Schwytzois sera entouré par deux linesmen, le Genevois Stéphane De Almeida et le Zurchois Bekim Zogaj. Pour sa part, l’Argovien Dedayi San a été retenu comme arbitre assistant vidéo (VAR).

Depuis la présence l'actuel chef des arbitres de la FIFA Massimo Busacca à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, aucun arbitre suisse n’avait dirigé une rencontre dans une phase finale. Agé de 35 ans, Sandro Schärer est arbitre FIFA depuis 2015 et est l’un des arbitres du groupe Elite de l’UEFA depuis 2022.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Les Zurich Lions visent un premier break

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Portieu du LHC, Connor Hughes devra encore sortir le grand jeu mardi (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'acte IV de la finale des play-off de National League se déroule ce soir à Malley, dès 20h.

Mené 2-1 dans la série, Lausanne devra imposer sa loi sur sa glace, comme les hommes de Geoff Ward l'avaient fait dans un match 2 remporté 4-2 face aux Zurich Lions.

Mais le LHC ne peut pas se permettre la moindre baisse de régime face au "Z", qui cherchera à signer le premier break dans cette finale. Il a pu le constater à nouveau samedi dans le troisième match, où les Lions zurichois ont profité d'un trou d'air de trois minutes des Vaudois pour inscrire deux buts et renverser la vapeur.

Lausanne devra entamer ce match avec la même intensité que celle affichée samedi par les Zurichois en début de partie. La gestion des temps faibles sera primordiale, tout comme celle des situations spéciales. Le LHC est ainsi resté "muet" en supériorité numérique samedi malgré deux opportunités, dont une alors qu'il menait encore 2-1 au début de la seconde période.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Antti Suomela: "A Lausanne, on gagne et on perd ensemble"

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Antti Suomela veut savourer chaque instant de cette finale, sa première chez les pros (© KEYSTONE/PostFinance/VALENTIN FLAURAUD)

Centre numéro un de Lausanne, Antii Suomela connaît une finale plutôt tranquille en termes de productivité.

Le Finlandais de 30 ans essaie d'aider l'équipe dans toutes les situations, alors que l'acte IV de la finale se tiendra mardi soir à Malley. "On gagne et on perd ensemble", rappelle-t-il.

Avec 9 points (4 buts) en 14 matches de play-off, Antti Suomela n'est plus le top scorer du LHC. Le Finlandais est le cinquième meilleur compteur de son organisation durant les séries derrière Lawrence Pilut (10 points), Jason Fuchs (10), Michael Raffl (9) et Jiri Sekac (9). Les deux attaquants étrangers ont le même nombre de points que leur coéquipier scandinave, mais ils ont inscrit davantage de buts.

Muet face à Zurich

Auteur d'un triplé lors du sixième match contre Davos en quarts de finale, Suomela est depuis rentré dans le rang en ce qui concerne la production offensive. Absent à l'occasion du premier match contre Fribourg, le numéro 11 des Lions vaudois en est à un assist en sept matches. Et même si l'on sait que tout se resserre en play-off, Suomela n'a pas inscrit le moindre point en trois rencontres face à Zurich qui mène 2-1 dans la série.

Ce manque de concrétisation peut inquiéter les supporters, mais pas Antti Suomela. Quand on lui demande si cela le dérange de devoir affronter différentes lignes que le match se dispute à domicile ou à Zurich, le Finlandais n'a pas le coeur qui s'emballe: "Oui, tu joues contre différents types de joueur, mais au final cela reste du hockey. Chaque joueur dans cette ligue sait jouer et chaque joueur dans cette ligue peut être dangereux. Peu importe qui tu affrontes, tu dois rester concentré."

La meilleure époque de l'année

A 30 ans, Antti Suomela vit la première finale de sa carrière professionnelle. Et le Finlandais profite du moment présent. "C'est la première fois que je suis dans une équipe qui dispute une finale et c'est un sentiment incroyable, expliquait-il à l'issue de l'entraînement de lundi. Je n'ai jamais ressenti ça avant, puisque je ne l'ai jamais vécu. C'est vraiment la meilleure époque de l'année. Il faut essayer de ne pas être trop nerveux et de rester relâché."

Relâché, mais concentré. Et les deux équipes arrivent assez bien à laisser très peu de place à l'adversaire et à faire le moins de fautes possible. "En finale, on sait que la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, alors on cherche à éviter les pénalités stupides au maximum par exemple", analyse-t-il.

"Les parties sont tellement serrées, poursuit-il. Parfois tu te retrouves dans l'arrondi avec un joueur adverse, tu es derrière lui et il part d'un côté. Tu es peut-être en retard, alors tu dois faire attention de ne pas laisser traîner une canne vers ses patins et peut-être lui laisser un peu de marge. C'est bien sûr différent s'il pique vers le filet."

Grande confiance en soi

Ce qui frappe aussi avec cette équipe de Lausanne, c'est le sentiment que même après une défaite, les gars ne sont pas déprimés et qu'ils ont le sentiment que leur façon de jouer va leur permettre de franchir les obstacles. "On sait de quoi on est capable, chacun fait confiance à l'autre, raconte Suomela. On a joué du bon hockey toute la saison. Parfois tu perds en jouant bien et le but dans ce genre de situation, et je l'ai vécu au cours de ma carrière, c'est de ne pas monter trop haut ni de descendre trop bas."

A-t-il déjà fait partie d'une équipe avec un aussi haut niveau de confiance en elle? "C'est une très bonne question. En Amérique du nord, c'était différent. Les gars changeaient beaucoup en raison de la profondeur de l'effectif. Ici, on est ensemble depuis le début, on n'a pas trente joueurs qui peuvent arriver en cours de route. On gagne et on perd ensemble."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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