Sport
Tennis : Jil Teichmann continue de faire des étincelles
Semaine de rêve pour Jil Teichmann (WTA 82) à Palerme ! La Zurichoise de 22 ans a cueilli en Sicile le deuxième titre d'une carrière qui s'annonce décidément très belle.
En finale, Jil Teichmann s'est offert le scalp de la no 5 mondiale Kiki Bertens. Victorieuse 7-6 (7/3) 6-2 de la Néerlandaise, elle aura remporté ses cinq matches en Sicile sans perdre un set. A Palerme où elle est la deuxième Suissesse à s'imposer 21 ans après Patty Schnyder, elle a démontré avec un réel panache que le titre cueilli au printemps à Prague ne tombait pas de nulle part. Avec son jeu offensif et cette volonté de faire le pas en avant à chaque fois qu'il s'impose, la gauchère peut nourrir bien des rêves désormais.
A la faveur de cette victoire en finale, une finale qu'elle aura contrôlée pratiquement du premier au dernier point, Jil Teichmann est devenue la septième joueuse à avoir gagné au moins deux tournois cette année. Elle sera classée au 54e rang lundi pour être désormais assurée de figurer pratiquement dans tous les tableaux des principaux tournois du Circuit. Elle s'affirme comme la deuxième force du tennis féminin suisse derrière Belinda Bencic. Il n'est pas faux d'affirmer que Jil Teichmann a désormais faussé compagnie en quelque sorte à Viktorija Golubic, à Timea Bacsinszky et à Stefanie Voegele.
Malgré sa puissance en fond de court, Kiki Bertens a été désarmée devant la créativité de son adversaire. Jil Teichmann a sans cesse cherché à abréger l'échange pour sortir la Néerlandaise de sa zone de confort et pour fêter la plus belle victoire de sa carrière. Après avoir galvaudé trois balles de set à 5-4 à la relance, Jil Teichmann a su trouver le relâchement nécessaire dans le tie-break pour remporter enfin cette première manche. Aidée il est vrai par les deux doubles fautes commises par Kiki Bertens dans le tie-break...
Au second set, elle sauvait trois balles de 2-0 dans un jeu où elle fut menée 0-40 avant de dérouler. A 5-2, elle parvenait à conclure sur un jeu "blanc" pour chercher très vite le regard de son coach Alberto Martin. L'ancien joueur catalan doit être associé à ce succès. Il a su convaincre sa joueuse que la clé du succès était bien dans le jeu vers l'avant.
(KEYSTONE-ATS)
Hockey
Fribourg-Gottéron et Genève-Servette gagnent à domicile
Fribourg et Genève-Servette se sont tous deux imposés vendredi soir en National League. Gottéron a dominé Zoug 5-2 pour se maintenir à la 2e place, tandis que les Aigles ont dominé Rapperswil 4-1.
C'est un but en power-play de Julien Sprunger à la 25e, alors que le score était encore de 1-1, qui a permis aux Dragons de faire le break face à des Zougois jusqu'alors accrocheurs. Les Fribourgeois ont ensuite assuré leur succès durant l'ultime période, avec trois buts marqués par Christoph Bertschy (44e), Lucas Wallmark (46e) et Sandro Schmid (56e).
Aux Vernets, Genève a peut-être cueilli le résultat qui lui permettra de lancer enfin sa saison, après une entame plutôt chaotique. La formation servettienne a signé un succès solide face à des adversaires saint-gallois trop brouillons. Elle remonte à la 8e place. Le but décisif, le 2-1 au début du tiers médian, a été inscrit par la nouvelle recrue grenat Henrik Haapala (25e), qui a ainsi signé son premier but avec le GSHC.
Ajoie a pour sa part subi à domicile une courte défaite 2-1 face au CP Berne. Après avoir égalisé à 1-1 par Kevin Fey au début du troisième tiers-temps, les Jurassiens ont plié à moins de cinq minutes de la prolongation, sur une réussite cruelle de Marco Lehmann (56e), qui maintient les Ajoulots sous la barre.
Aucun tir au but marqué par les Seelandais
Un sort similaire a sanctionné Bienne en son antre, battu 2-1 aux tirs aux buts par Langnau. Toni Rajala (45e) avait inscrit le seul but seelandais dans le match pour égaliser à 1-1, mais le HCB a ensuite manqué toutes ses tentatives lors de la séance décisive, par Rajala, Damien Brunner et Luca Hischier. Les Biennois se maintiennent toutefois à portée des six équipes de tête.
Cette soirée a également été le théâtre de deux derbies, l'un tessinois et le second zurichois. Le premier est revenu à Lugano, vainqueur 4-3 au bout du suspense des tirs aux buts contre Ambri-Piotta à la Resega. Après avoir pris l'ascendant dès les premières minutes grâce au 25e doublé de la carrière de Dario Bürgler, les Léventins semblaient bien armés pour faire respecter la logique.
Johnny Kneubühler croyait même avoir fait le nécessaire pour l'emporter en redonnant l'avantage 2-3 à Ambri à la 42e, mais la réplique luganaise par Calvin Thürkauf (43e) a été immédiate. Les Bianconeri se sont ensuite montrés plus réalistes dans l'exercice individuel.
Zurich n'a pour sa part fait aucun cadeau à son rival cantonal Kloten. Le leader du championnat a infligé un sec 5-1 aux Aviateurs, qui peinent à décoller en ce début de saison, et a ainsi maintenu son avance au sommet du classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Gérone, le petit club catalan qui défie les grands d'Espagne
Le club de Gérone, racheté en 2017 par le City Football Group, maison mère émiratie de Manchester City, réalise le meilleur début de saison de son histoire en Liga, rivalisant avec le Barça.
Il côtoie également le Real Madrid, qu'il accueille samedi (18h30).
Quand ils ont coché ce match dans leur calendrier, les Catalans n'auraient jamais pu imaginer qu'ils accueilleraient, dans leur petit stade de Montilivi (14'500 places), le club merengue dans la peau du leader. Et pourtant, l'équipe promue en 2022 a profité d'un calendrier favorable pour enchaîner six victoires consécutives et prendre la tête de la Liga, avec 19 points en 7 journées.
Une situation "inespérée" tant pour le coach Michel - à ne pas confondre avec son homonyme passé notamment par Marseille - que pour le directeur sportif Quique Carcel.
"On profite de ce moment exceptionnel. On a un objectif très clair qui est de se maintenir, mais le fait d'avoir déjà 19 points nous donne beaucoup de sécurité" dit le second à l'AFP. "50% du travail est fait", s'est de son côté réjoui auprès du quotidien Sport le frère de Pep Guardiola, Pere, qui possède la moitié des parts du club.
Pas question de s'enflammer pour autant, poursuit Michel, pour qui "le seul objectif" reste "le maintien".
"Projet clair"
Ville moyenne de quelque 110'000 habitants située à proximité des Pyrénées et de la Costa Brava, à mi-chemin entre Barcelone et la frontière française, Gérone n'a pas le profil d'un premier de la classe.
Mais pour l'entraîneur du FC Barcelone Xavi Hernandez, le début de saison canon du petit voisin "n'est pas une surprise". "Ils ont beaucoup de mérite, c'est une équipe spectaculaire. Ils font bien les choses depuis plusieurs années, leur projet est très clair et ils ont un très bon entraîneur, Michel."
Grâce au football offensif de son entraîneur, Gérone avait terminé la saison passée à la 10e place, à seulement quatre points d'Osasuna, qualifié pour les barrages de Ligue Europa Conférence.
"C'est vrai qu'on se sent bien plus forts que lors de notre première montée (en 2017). On doit rester humbles mais aussi avoir l'ambition de franchir un cap cette saison", affirme Quique Carcel.
Selon le directeur sportif, c'est la continuité dans l'effectif de l'an passé qui explique ce succès. "Même si l'on a perdu quatre titulaires indiscutables, on a gardé 15 ou 16 éléments (...), qui ont désormais un bagage, des automatismes et qui croient en l'idée de l'entraîneur."
Recrutement malin
Contraint de laisser filer Oriol Romeu au Barça et Santiago Bueno à Wolverhampton, les Catalans ont recruté malin, grâce notamment à la structure du City Football Group et son réseau de recrutement et de scouting tentaculaire.
Le club, dont le City Group du Cheikh Mansour, vice-président des Emirats arabes unis, possède 47% des parts, a ainsi pu s'offrir les renforts de l'attaquant ukrainien Artem Dovbyk, recrue la plus chère de son histoire (7,5 millions d'euros), du milieu vénézuélien Yangel Herrera, acheté cinq millions à ManCity, et de l'ailier brésilien Savio, prêté par Troyes (L2 française), autre membre du groupe.
Ces trois joueurs sont les protagonistes de ce début de saison réussi, avec trois buts et deux passes décisives pour Herrera et Dovbyk, et deux buts et quatre passes pour Savio (19 ans), intenable sur son côté gauche.
Gérone a également fait signer libre le défenseur néerlandais Daley Blind et le gardien argentin Gazzaniga, et s'est fait prêter l'ex-défenseur de City Eric Garcia par le Barça.
Suffisant pour construire une équipe compétitive, "belle à voir jouer, qui veut avoir le contrôle du ballon, de la personnalité" et qui a "un avantage compétitif" sur ses concurrents traditionnels grâce au soutien du City Football Group, "au niveau des infrastructures, du scouting, des soins ou de la nutrition" ajoute Quique Carcel.
Sur le terrain, "la magie" opère, selon lui, car Michel dispose ainsi d'"assez de talents" pour développer son projet de jeu: "ne pas trop se soucier du résultat, et attaquer, attaquer pour mettre des buts". Une recette qui fonctionne pour le moment: Gérone a la meilleure attaque de Liga avec 18 buts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Lille condamné à payer deux millions d'euros à Bielsa, son ex-coach
Le club de Lille a été condamné vendredi par la cour d'appel de Douai (Nord) à verser deux millions d'euros à son ex-entraîneur Marcelo Bielsa, écarté en 2017.
L'Argentin bénéficiait d'une "clause parachute" qui le protégeait en cas de licenciement, même pour faute grave.
"Le Losc a été condamné à verser deux millions d'euros" sur les 19 que réclamait Marcelo Bielsa, a indiqué à l'AFP Benjamin Cabagno, avocat de l'entraîneur, ce qu'a confirmé Bertrand Wambeke, conseil du club de Ligue 1.
Tous deux ont été notifiés de la décision de la cour mais n'ont pas encore reçu l'arrêt.
"D'un point de vue prud'hommal, on a gagné", a encore estimé Me Wambeke, car "la cour d'appel a confirmé la faute grave" invoquée pour justifier ce licenciement.
En première instance, en juillet 2021, le conseil des prud'hommes de Lille avait débouté de toutes ses demandes l'entraîneur argentin de 68 ans, licencié pour faute grave en décembre 2017.
Recruté dans la foulée du rachat du club nordiste par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez début 2017, Marcelo Bielsa, passé par le banc de l'OM, devait permettre au Losc de "changer de dimension". Mais il avait fait long feu, et mis à pied après 13 matches alors que le Losc était avant-dernier de Ligue 1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Flamengo limoge Sampaoli, cinq mois seulement après son arrivée
Flamengo, le célèbre club de Rio de Janeiro, a annoncé le limogeage de son entraîneur argentin Jorge Sampaoli, cinq mois seulement après son recrutement.
Il fait suite à son échec en finale de Coupe du Brésil contre Sao Paulo (0-1, 1-1).
"L'entraîneur Jorge Sampaoli et son staff ne dirigeront plus l'équipe Rouge et Noir", a indiqué le club carioca sur son compte X (anciennement twitter), en souhaitant "bonne chance" au technicien argentin "pour la suite de sa carrière".
Alors que le contrat de Sampaoli courait jusqu'à fin 2024, Flamengo devrait lui verser 1,8 million d'euros d'indemnités, ont rapporté les médias locaux.
D'après les mêmes sources, le club de Rio cherche désormais à recruter Tite, l'ancien sélectionneur du Brésil.
Tensions dans le vestiaire
Déjà contestés, Jorge Sampaoli et son staff n'ont pas résisté à l'échec dimanche en finale de la Coupe du Brésil: après une défaite 1-0 à l'aller au Maracana, le "Fla" n'a pu faire mieux qu'un nul 1-1 sur le terrain de Sao Paulo.
Avant cela, le club de Rio avait été éliminé, en août, dès les 8es de finale de la Copa Libertadores par l'équipe paraguayenne d'Olimpia, et il n'occupe actuellement qu'une modeste 7e place au championnat, à 11 points du leader Botafogo.
Des médias brésiliens avaient par ailleurs rapporté l'existence de tensions au sein du vestiaire et dans les couloirs du club.
En juillet notamment, un de ses adjoints, le préparateur physique Pablo Fernandez, avait été accusé d'agression par l'attaquant vedette de l'équipe, Pedro.
Jorge Sampaoli avait été recruté en avril, peu après son limogeage du Séville FC, où il n'avait également tenu que cinq mois à la tête de la formation espagnole.
Ex-sélectionneur du Chili (2012-16) et de l'Argentine (2017-18), le bouillant technicien argentin avait déjà dirigé des formations brésiliennes - Santos FC, de décembre 2018 à décembre 2019, puis l'Atletico Mineiro, de mars 2020 à février 2021 - avant de rejoindre l'Olympique de Marseille lors de la saison 2021-2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 18 heures
Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens
-
InternationalIl y a 3 jours
A Hollywood, les scénaristes peuvent reprendre le travail
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel
-
FootballIl y a 3 jours
Liga: Barcelone doit se contenter d'un point
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Helvetia en grande forme au premier semestre
-
FootballIl y a 3 jours
Super League: Le leader se déplace à St-Gall
-
ÉconomieIl y a 3 jours
La Berd estime que la Russie sera finalement en croissance en 2023
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Crise des opioïdes: McKinsey paiera 230 millions de dollars