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Suisse

14 juin: les cantons romands à l'unisson

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Les employées des administrations cantonales romandes pourront participer à la grève du 14 juin, mais elles devront rattraper leurs heures (archives). (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les administrations cantonales romandes ont pris des dispositions identiques concernant la grève des femmes du 14 juin: leur personnel pourra s'absenter, mais les heures non travaillées devront être compensées. Cela ne sera pas le cas dans certaines villes.

Dans le canton de Genève, le personnel de l'Etat pourra prendre part aux actions organisées au sein de l'administration, pour autant que la bonne marche des services soit assurée. Il devra, en revanche, rattraper le temps consacré aux manifestations externes. Les collaboratrices qui optent pour la grève devront s'annoncer et subiront une retenue de salaire.

Il en sera de même dans le canton de Vaud. Celles et ceux qui souhaitent participer au mouvement en fin de journée seront libérés dès 15h30, mais devront compenser une heure durant l'année.

Comme pour Genève, les retenues de salaires d'usage seront appliquées pour les heures de grève. Cela n'a pas manqué de provoquer des critiques, comme au syndicat SUD, qui a accusé le Conseil d'Etat de vouloir "domestiquer la grève des femmes."

Du côté de Fribourg, il a été rappelé que cette grève des femmes ne constituait pas un conflit du travail. Du coup, les employées de l'Etat seront autorisées à participer à la manifestation, mais elles devront le faire en prenant congé sur leurs vacances ou leurs heures supplémentaires. Il leur sera aussi possible de solliciter un congé non payé.

L'Etat du Valais a une position semblable. Il a précisé que la demande de congé sera octroyée si elle ne perturbe pas la bonne marche du service. Dans le canton du Jura, le personnel qui veut s'absenter est invité à en informer son supérieur hiérarchique pour assurer les permanences nécessaires.

Etudiants ménagés

Pour le canton de Neuchâtel, il a notamment été spécifié que l'accueil des élèves sera assuré ce jour-là. Le Département de l'éducation et de la famille, dirigé par Monika Maire-Hefti, a aussi décidé de ne pas fixer d'examens le 14 juin.

D'autres cantons ont pris des dispositions identiques pour les étudiants. Comme à Genève, où le Conseil d'Etat a dit veiller à ce qu'aucun examen n'ait lieu le 14 juin dans l'enseignement public, sauf en cas d'impératifs.

Certaines écoles ont aussi choisi de s'organiser à l'interne, comme au cycle d'orientation de Savièse (VS). Les enseignants masculins remplaceront leurs collègues féminines durant l'après-midi afin qu'elles puissent participer à la manifestation.

Villes plus conciliantes

Par rapport aux cantons, certaines villes de Suisse romande se montrent plus indulgentes pour le 14 juin. A Genève par exemple, aucun service minimum ne sera imposé. La cité de Calvin souhaite que la population réalise l'importance de l'implication des femmes dans le monde du travail. Les hommes qui veulent participer à la manifestation devront, eux, prendre congé.

A Lausanne, les employées pourront organiser des actions symboliques sur leur lieu de travail de 11h à 12h. Le personnel sera ensuite autorisé à quitter son travail dès 15h pour participer à la manifestation, mais sans que les heures d'absence ne doivent être compensées.

Autre exemple: à Renens (VD), la municipalité encourage le personnel à porter des signes de solidarité comme des vêtements violets ou des badges. L'exécutif offre également à toute personne participant aux manifestations les heures non travaillées dès 15h.

A La Chaux-de-Fonds également, les employées qui se rendront à la manifestation, prévue entre 10h et 12h, verront leurs heures d'absence comptabilisées dans leur temps de travail. La Métropole horlogère avait initialement prévu de ne pas rembourser ces heures, avant qu'une résolution du Conseil général n'annule cette disposition.

Certaines villes romandes ont aussi prévu des actions originales pour le 14 juin. C'est le cas par exemple à Monthey (VS), où le Conseil municipal a décidé d'offrir une heure de congé à ses collaborateurs, de 11h à midi, pour un brunch au théâtre du Crochetan.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse Romande

Le Valais peut tuer tous les membres de deux nouvelles meutes

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Le canton du Valais a obtenu l'autorisation pour éliminer deux nouvelles meutes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le canton du Valais a obtenu le feu vert pour tuer tous les membres des meutes d'Augstbord et des Toules. Il a reçu les autorisations nécessaires, qui avaient été d'abord refusées par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Jusqu'ici dans le cadre de la "régulation" dite "proactive" 2024-2025, l'OFEV avait autorisé l'élimination de la meute de Nanz, mais refusé les trois autres demandes valaisannes.

Toutefois, depuis la première demande adressée à Berne le 21 août, des animaux de rente ont été tués "en situation protégée" dans la région d'Augstbord, indique mardi l'Etat du Valais. Une attaque a aussi eu lieu en situation protégée par la meute des Toules.

La situation a ainsi été réévaluée par l'OFEV. Dans son communiqué, le canton du Valais mentionne aussi "une discussion constructive", tenue vendredi dernier, entre le conseiller d'Etat Frédéric Favre et le conseiller fédéral Albert Rösti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un projet d'aiguillage digital pour mieux gérer les urgences

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Le projet pilote consiste à utiliser une série d'apps pour déterminer la meilleure prise en charge indiquée pour une situation d'urgence dans le cadre du réseau de l'Ensemble hospitalier de la Côte (image prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Quatre acteurs romands de la santé s'allient pour mieux orienter les patients en situation d'urgence ambulatoire. Ce projet-pilote, qui combine trois applications médicales et l'Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC), a pour objectif d'assurer une prise en charge efficace et d'éviter la saturation des services d'urgences hospitalières.

Plusieurs centaines de milliers de personnes consultent chaque année en situation d'urgence dans le canton de Vaud. Pour la grande majorité, il s'agit d'urgences dites "debout", à savoir sans hospitalisation. "Cependant, le premier réflexe reste souvent de se rendre aux urgences hospitalières, ce qui entraîne une saturation de ces services et des délais d'attente dont la moyenne cantonale dépasse les trois heures", indique mardi un communiqué de l'EHC.

Il existe pourtant des alternatives aux urgences hospitalières, "dont certaines plus rapides et mieux adaptées pour les besoins de patients", poursuit le document. Dans cette optique, le projet-pilote propose une "interface inédite" combinant les solutions digitales "Medigo", "Soignez-moi.ch" et "OneDoc" avec le réseau de soins de l'EHC.

Apps en cascade

Dans un premier temps, le patient peut visualiser l'affluence dans les différents services d'urgences via l'app Medigo. "Soignez-moi.ch" se chargera ensuite d'évaluer la situation clinique et de guider le patient vers l'offre de soins la plus adaptée (urgences hospitalières, permanence médicale, généraliste, téléconsultation,...). Dans le cas d'une semi-urgence, le patient pourra ensuite prendre rendez-vous dans une permanence médicale du réseau EHC via l'app OneDoc.

Le projet-pilote vise à "étudier l'intérêt d'interfacer ces trois solutions digitales pour mieux guider le patient dans le système de santé". Suivant les résultats, cette interface pourrait être étendue à d'autres hôpitaux et prestataires de santé dans le canton ou en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les sénateurs ne veulent pas du Pacte de l'ONU sur les migrations

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Le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations a fait couler beaucoup d'encre en Suisse. L'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) avait déposé une pétition contre celui-ci en 2018 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations, a décidé mardi le Conseil des Etats par 26 voix contre 7 et 11 abstentions. Le Parlement traite à nouveau ce dossier après l'avoir suspendu en 2021.

Ce Pacte, adopté par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2018, est un cadre d'action global destiné à améliorer la coopération internationale dans le domaine des migrations transnationales. La Suisse ne retirerait pas d'avantages concrets en le ratifiant. Il convient donc de maintenir le statu quo, a indiqué Benedikt Würth (Centre/SG) pour la commission.

Les sénateurs ont toutefois ajouté leur soutien pour la coopération internationale en matière de migration. Cette dernière est importante pour la Suisse et sa politique extérieure, a précisé M. Würth.

Relevant les conséquences négatives sur la souveraineté du pays, Marco Chiesa (UDC/TI) a lui plaidé pour rejeter aussi bien le pacte que ses principes directeurs, en vain.

La gauche et le PVL a au contraire défendu une acceptation du pacte. Aucun pays ne peut régler seul la question des flux migratoires. Ce pacte est une tentative de trouver une coopération au niveau mondial et il est non contraignant, a plaidé Daniel Jositsch (PS/ZH), également en vain.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un centre universitaire des sciences de l'alimentation à Fribourg

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La nouvelle rectrice de l'Université de Fribourg, Katharina Fromm, a annoncé à l'occasion de la rentrée la création d'un centre universitaire des sciences de l'alimentation "pour tout le canton" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'Université de Fribourg, qui accueille quelque 10'000 étudiants pour la rentrée, crée un centre dédié aux sciences de l'alimentation, un domaine dans lequel le canton veut se profiler. L'entité est le fruit de la mise en commun des connaissances de ses cinq facultés.

Le FRIC (pour Food Research and Innovation Center), son nom, sera inauguré le 2 octobre. Grâce à une industrie alimentaire forte et à sa tradition agricole, le canton de Fribourg est l'endroit "idéal" pour mener des recherches à ce sujet, a indiqué mardi la rectrice de l'Unifr Katharina Fromm, en fonction depuis le 1er février.

Le Centre couvrira la production et la transformation des aliments, du marketing, de la consommation et de l'influence de l'alimentation sur la santé physique et mentale, avec interdisciplinarité. Outre les sciences naturelles et la médecine, la psychologie, le droit, la communication, le marketing et l'éthique seront mis à contribution.

Le FRIC vise par ailleurs une reconnaissance en tant que pôle recherche national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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