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Suisse

Albert Rösti n'exclut pas un soutien au secteur nucléaire

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Le nouveau ministre de l'énergie Albert Rösti s'est exprimé mercredi pour la première fois devant le Congrès suisse de l'électricité. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le nouveau ministre de l'énergie Albert Rösti n'exclut pas un soutien au secteur nucléaire suisse. Mercredi lors du Congrès suisse de l'électricité à Berne, il a plaidé pour l'"ouverture technologique" en matière de production d'électricité.

"On ne sait pas quelles technologies seront développées dans les 20 ou 30 prochaines années", a souligné le nouveau chef du Département fédéral de l'énergie (DETEC), qui vient de succéder à la socialiste Simonetta Sommaruga.

Interrogé sur l'avenir des centrales nucléaires, le ministre UDC a déclaré: "Nous parlons aujourd'hui d'une durée d'exploitation d'environ 60 ans", ce qui signifie que la centrale nucléaire de Leibstadt (AG) devrait pouvoir rester connectée au réseau pendant encore 20 ans. Albert Rösti espère que les investissements supplémentaires nécessaires à l'amélioration des centrales nucléaires suisses pourront être couverts.

Si ce n'est pas le cas, l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) examinera dans quelle mesure un soutien est possible, a déclaré le conseiller fédéral UDC aux représentants de la branche. Ne souhaitant pas faire de promesses, Albert Rösti a toutefois estimé qu'il est important que les centrales existantes puissent aller au bout de leur période de fonctionnement et ne soient pas arrêtées "inutilement tôt".

"Attendez un peu"

Le peuple suisse avait voté en 2017 pour la sortie du nucléaire. La loi révisée sur l'énergie avait été acceptée par 58% des voix. Celle-ci prévoit que la durée de vie des centrales nucléaires ne sera pas limitée tant qu'elles sont sûres. En revanche, la construction de nouvelles centrales nucléaires est interdite.

L'une des centrales suisses, celle de Mühleberg (BE), a déjà été mise à l'arrêt définitif fin 2019, après 47 ans d'exploitation. En 2013, la direction de BKW avait estimé que le réacteur ne rapportait pas assez pour que les mises à niveau exigées à l'époque - après la catastrophe nucléaire de Fukushima - en vaillent la peine.

Confronté à un éventuel "changement de paradigme" à la tête du DETEC, alors que Simonetta Sommaruga avait plaidé pour la sortie du nucléaire, Albert Rösti a voulu calmer le jeu : "Attendez un peu". Le fait qu'un nouveau ministre fixe l'une ou l'autre priorité différemment fait partie du jeu politique. Il en dira volontiers plus à ce sujet "dans quelques mois".

"Trop dépendants des importations"

Le nouveau conseiller fédéral entend d'abord s'atteler aux sujets qui ne sont pas contestés, au premier rang desquels figure l'augmentation rapide de la production nationale d'électricité. "Nous sommes trop dépendants des importations d'électricité", a affirmé le responsable politique.

Albert Rösti a notamment cité la nécessité de développer rapidement les secteurs de l'énergie solaire et de l'hydraulique, tout en soulignant l'importance des capacités de stockage ainsi que de l'extension du réseau électrique. "Nous devons nous y atteler", a-t-il lancé, appelant à lever les "nombreux obstacles" dans ce domaine.

Environ 400 représentants de la politique, de l'économie et de la recherche ont participé à ce rendez-vous annuel de la branche, organisé par l'Association des entreprises électriques suisses (AES) et l'Association pour l'électrotechnique, les technologies de l'énergie et de l'information (Electrosuisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

En Ville de Genève, Le Centre s'allie aux Vert'libéraux

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La conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis briguera un deuxième mandat à la mairie de la Ville de Genève lors des élections du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Réuni en assemblée générale, Le Centre-Ville de Genève a accepté de faire alliance avec le Parti vert'libéral. Ce dernier doit se prononcer sur la question la semaine prochaine. Le Centre-Ville de Genève a indiqué vendredi avoir aussi apporté son soutien à la candidature de Marie Barbey-Chappuis à un deuxième mandat à l'exécutif municipal.

En s'alliant avec les Vert'libéraux, avec la mise en place d'un programme commun, Le Centre-Ville de Genève veut offrir une vraie alternative "à la polarisation et au blocage", en permettant l'émergence d'un centre fort à Genève.

La semaine dernière, les formations cantonales du Centre et du Parti vert'libéral avaient annoncé leur décision d'unir leurs forces pour les élections municipales du printemps 2025. La liberté d'adopter cette ligne est toutefois laissée aux représentants des partis dans les communes.

Concernant l'exécutif de la Ville de Genève, Le Centre fait confiance à son actuelle magistrate Marie Barbey-Chappuis, qui se représentera donc pour un deuxième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

L'Hôpital du Valais va plancher sur des mesures d'économie

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L'Hôpital du Valais annonce vendredi qu'elle devra prendre des mesures d'économie pour tenter de retrouver un équilibre financier. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Confronté à une "augmentation massive des coûts" qu'il ne parvient plus à compenser, l'Hôpital du Valais a mis sur pied une cellule de réflexion. Celle-ci devra trouver des solutions pour que l'établissement retrouve un équilibre financier.

Les tarifs hospitaliers ne suivent pas la hausse des coûts. "L'hôpital a pu obtenir certaines améliorations lors des négociations avec les assureurs maladie, mais elles n'en restent pas moins insuffisantes", indique l'Hôpital du Valais vendredi dans un communiqué.

Si l'établissement n'a pas de prise sur les éléments financiers inhérents au système de santé suisse, amplifés par la conjoncture, il veut tenter d'en atténuer les effets. Son conseil d'administration a donc décidé mardi de mettre sur pied une "Cellule d'encadrement et de soutien favorisant un retour à l'équilibre financier de l'Hôpital du Valais (CESREF)".

Active "jusqu'en 2026 au moins", la cellule devra mettre en oeuvre une cure d'austérité, "tout en préservant les conditions d'une relation de soin de qualité avec les patients". Pour l'heure, l'hôpital du Valais ne communique pas de chiffres sur sa situation financière, mais renvoie au rapport de gestion 2023 "attendu dans les prochaines semaines", a précisé à Keystone-ATS Joakim Faiss, porte-parole de l'Hôpital du Valais.

Conseil d'Etat et Grand Conseil

En raison de ses difficultés financières, l'établissement ne parvient notamment plus à financer les investissements prévus pour l'extension et la transformation des hôpitaux de Sion et de Brigue. En décembre dernier, le Conseil d'Etat a annoncé qu'il mandatait l'expert financier Stefan Stefaniak pour analyser la situation; "nous n'avons pas encore reçu ses conclusions", indique Joakim Faiss.

Les problèmes de l'établissement ont rebondi au Grand Conseil, également en décembre dernier. Les députés ont accepté deux motions urgentes proposant, entre autres, de prendre en charge la mise aux normes parasismiques des bâtiments, et d'actionner le fonds de financement des grands projets d'infrastructure du 21e siècle et d'étendre son utilisation au domaine hospitalier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Yéniches suisses: Yverdon teste une nouvelle aire de passage

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Cela fait de nombreuses années que la communauté des Yéniches suisses fait halte à Yverdon-les-Bains (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains ouvre à nouveau provisoirement une aire de passage pour la communauté des Yéniches suisses. Une partie d'une parcelle au stand de tir de Floreyres, dont le restaurant a fermé au début du mois de décembre 2023, accueillera dès le mois de mai un groupe de 15 à 20 caravanes au maximum. Il s'agit d'une phase-test qui fera l'objet d'une évaluation.

"Compte tenu des bonnes expériences avec les Yéniches, depuis plusieurs années et notamment l'an dernier, et de nombreux contacts entre les autorités et les représentants de cette communauté, la Ville a décidé de les accueillir à titre temporaire", a indiqué vendredi la Municipalité yverdonnoise dans un communiqué.

Des soirées d'information à destination des riverains, des membres du club de tir et de la communauté yéniche ont eu lieu ces dernières semaines.

"Dans la mesure où cette parcelle du domaine public se situe dans une zone d'activités affectée à des besoins publics, notamment liés au tourisme, une installation provisoire peut y être autorisée. Il faut relever que l'équipement de cette parcelle est parfaitement adapté, notamment en ce qui concerne les eaux usées et la mise à disposition d’eau et d'électricité", expliquent les autorités.

Cette décision est "motivée par le fait que les expériences préalables avec les Yéniches ont été positives à Yverdon-les-Bains, avec des contacts constructifs et un respect strict des conditions posées par la Ville", insistent les autorités.

En 2023 notamment, une aire de passage avait été mise à leur disposition au chemin des Polonais, dans le cadre d'une étude menée en partenariat avec l'EPFL. Celle-ci avait permis de récolter des données concernant les enjeux de société liés à la vie des communautés nomades suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Une perte de 36,4 millions pour l'Hôpital fribourgeois en 2023

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L'Hôpital fribourgeois (HFR), ici son site principal à Villars-sur-Glâne, a essuyé une perte de 36,4 millions de francs en 2023, bien davantage que les 27,9 millions inscrits au budget (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Hôpital fribourgeois (HFR) a subi l'an dernier une perte de 36,4 millions de francs, au lieu des 27,9 millions de francs budgétisés. Le montant est plus élevé, malgré l'anticipation des effets de l’inflation, de l’indexation des salaires et du statu quo des tarifs.

Sans les effets exogènes, le déficit serait ressorti à 13,1 millions de francs, a indiqué vendredi l'institution. A ces facteurs externes se sont ajoutés une forte variation saisonnière de l’activité stationnaire, avec un creux "inhabituel" de mai à août et un nombre plus élevé de journées d’attente par rapport à l'exercice précédent.

L’activité ambulatoire hors Covid-19 a poursuivi pour sa part sa progression, tandis que le taux de fluctuation du personnel diminuait. Pour rappel, l'HFR avait essuyé une perte de 4,2 millions de francs en 2022, pour une somme de -15,7 millions attendue. Cette année, il prévoit d'inscrire un débours de 29,8 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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