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Suisse

Avalanches: l'hiver 2020-2021 a été particulièrement meurtrier

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Toutes les victimes d'avalanches étaient des adeptes des sports d’hiver qui se trouvaient en terrain non sécurisé. (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'hiver a été meurtrier: jusqu’au 30 mars, 27 personnes avaient perdu la vie dans des avalanches, soit nettement plus que la moyenne pluriannuelle de 18 décès à fin mars. Au total 318 coulées ayant touché des personnes ou provoqué des dégâts ont été signalées.

Sur ces 318 avalanches notifiées à l'Institut de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (SLF), 215 ont été déclenchées par des personnes (moyenne des 20 dernières années: 113), avec au total 296 personnes touchées. Ce nombre est nettement supérieur à la moyenne des 20 dernières années, qui est de 177 personnes touchées, précise le SFL mercredi.

Le nombre d‘avalanches ayant provoqué des dégâts matériels était au 30 mars de 103, donc légèrement supérieur à la moyenne des 20 dernières années, de 86 avalanches jusqu’à fin septembre. Le bilan complet des dégâts matériels ne sera disponible que fin septembre.

Victimes en terrain non sécurisé

Jusqu‘au 30 mars, 27 personnes sont mortes dans une avalanche. Une personne est encore portée disparue. Avec une augmentation de 50%, ce nombre de victimes est, lui aussi, nettement plus élevé que la moyenne de 18 décès jusqu’à fin mars sur une période de 20 ans.

Toutes les victimes étaient des adeptes des sports d’hiver qui se trouvaient en terrain non sécurisé. Onze effectuaient une randonnée et 16 pratiquaient du ski hors-piste.

Un accident a causé la mort de deux personnes, mais pour tous les autres accidents, on déplore une personne décédée. Enfin, un accident est survenu dans le Jura, où les accidents mortels d’avalanche sont très rares, le dernier remontant à 1991.

Manteau neigeux mince et fragile

Le SLF avance plusieurs explications à la fréquence des avalanches. Dès le début de l’automne, de la neige tombée à haute altitude sur les pentes exposées au nord formant un manteau mince et fragile a ainsi longtemps donné lieu à des coulées.

Par la suite, en raison des fréquentes chutes de neige en décembre et janvier, la situation avalancheuse était constamment critique. En janvier, un grand nombre de coulées ont eu lieu impliquant des adeptes des sports d’hiver. En Valais et dans les Grisons, quelques avalanches extrêmement grandes ont en outre endommagé le sol et la forêt.

Sur le versant sud des Alpes, la constitution du manteau neigeux était meilleure et les chutes de neige plus faibles. On y a dénombré nettement moins de coulées.

Pentes ensoleillées

Sur les pentes ensoleillées, la situation avalancheuse était printanière à partir de la mi-février avec à chaque fois des conditions favorables le matin et une augmentation du danger d’avalanche de neige mouillée et de glissement en cours de journée.

A partir de la mi-mars, l’hiver est revenu avec des chutes de neige jusqu’à basse altitude dans le nord et l’ouest et une situation avalancheuse critique en altitude, tout particulièrement en Valais et dans les Grisons.

Neige ancienne

Le SLF pointe aussi du doigt le problème des couches de neige ancienne fragilisée par des croûtes de regel. Les avalanches qui s'y décrochent atteignent fréquemment une ampleur dangereuse, car leur épaisseur de rupture est plus importante et qu’elles s’étendent sur de plus grandes superficies.

Cet hiver, ce problème de neige ancienne était persistant depuis début décembre jusqu’à la mi-février, sauf au sud. Avec l’humidification croissante du manteau neigeux à haute altitude, il faudra également s’attendre à des avalanches se décrochant dans la neige ancienne et pouvant atteindre une grande ampleur dans le courant du printemps, avertit le SLF.

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Lausanne

Lausanne: un nouveau jardin public végétal et ombragé à Ouchy

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Le nouveau jardin Enrique-Henriette-Favez végétal et ombragé se situe sur l'ancien parking du poste de police d'Ouchy (au centre) à Lausanne (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a dévoilé vendredi un nouvel espace vert près du lac. Situé à la place de la Navigation 10, le parking du poste de police d’Ouchy s'est mué en jardin public végétal et ombragé. Plus de 400 m2 de goudron ont été dégrappés pour faire place à une dizaine d'arbres et une cinquantaine d'arbustes.

"Avec en plus ses cheminements poétiques et son nouveau mobilier (chaises, bancs et table de pique-nique), ce nouvel îlot de fraicheur illustre la ville éponge et apportera le frais les jours de grand chaud", écrit vendredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Cultivés dans des pépinières locales, chênes verts, poiriers sauvages, merisiers, noisetiers et autres amélanchiers sont venus rejoindre les tilleuls et paulownias d'antan.

"En matière de désimperméabilisation de la ville, chaque espace compte. Ce nouveau micro-jardin illustre les métamorphoses possibles pour ramener des îlots de fraicheurs et des éléments de ville éponge dans des endroits insoupçonnés, et offrir des lieux de détente et de ressourcement à la population", affirme Natacha Litzistorf, municipale du logement, de l'environnement et de l'architecture, citée dans le communiqué.

Dans le cadre du projet visant un meilleur équilibre entre les représentations de femmes et d'hommes dans l'espace public, porté par la Municipalité, le jardin a été nommé en hommage à Enrique Henriette Favez. Au décès de son mari, la jeune veuve Henriette Favez reprend son grade d'officier pour se forger une nouvelle identité, celle d'Enrique Favez.

C'est sous ce nouveau nom qu'elle accomplit son rêve, celui de devenir médecin, une profession interdite aux femmes en ce début de 19e siècle. Médecin au grand c½ur, elle oeuvra à procurer une aide médicale aux populations les plus précaires, notamment à Cuba, explique la Ville de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Conseil d'Etat a choisi l'expert externe sur le bouclier fiscal

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Cela fait maintenant plusieurs mois que le mécanisme de plafonnement du bouclier fiscal vaudois fait parler de lui, depuis le rapport Studer sur l'affaire Dittli (photo) et des enquêtes du Temps (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné l'expert externe chargé de faire la lumière sur la pratique controversée du bouclier fiscal. Il s'agit de François Paychère, docteur en droit, spécialisé en droit administratif, et actuellement membre du Conseil de la magistrature du canton.

"Sa mission sera de consolider les faits et d'établir un historique complet. Il s'agira aussi d'analyser la mise en oeuvre et l'application du bouclier fiscal dans le canton de Vaud dès les travaux qui ont amenés à son adoption en 2008. Pour ce faire, l'expert pourra s'appuyer sur les importants travaux de recherche et d'analyse déjà effectués par l'administration cantonale et le gouvernement", indique ce dernier vendredi dans un communiqué.

"Il devra notamment déterminer les objectifs de la modification de la loi sur les impôts communaux (LICom) en 2008 concernant le système de calcul du revenu imposable, documenter les différentes démarches de l'administration fiscale à la suite de l'arrêt du tribunal fédéral (TF) d'août 2018, lister les actions menées jusqu'en 2021 et détailler les différentes révisions de la LICom entre 2021 et 2024", précise le Conseil d'Etat.

"Le mandataire dispose de toute liberté dans l'accomplissement de son mandat, et notamment dans le choix des mesures d'investigation et des personnes à auditionner", souligne le gouvernement. M. Paychère ne s'exprimera pas sur les démarches entreprises dans le cadre de son mandat, ajoute-t-il.

Solide expérience judiciaire

Docteur en droit et titulaire du brevet d'avocat, spécialisé en droit administratif et actuellement membre du Conseil de la magistrature du canton de Vaud, François Paychère a été élu magistrat à la Cour des comptes du Canton de Genève en novembre 2012, et l'a présidée en 2013 et 2014, ainsi qu'en 2019 et 2020.

Il a occupé différentes fonctions judiciaires dans le canton de Genève, présidant notamment le Tribunal administratif (2004-2008) et siégeant à la Cour de justice (2008-2012) ainsi qu'au Conseil supérieur de la magistrature (2001-2007). De 2006 à 2017, il a été également expert auprès du Conseil de l'Europe (président du groupe de travail sur la qualité de la justice, 2008-2017).

Son analyse doit permettre au Conseil d'Etat de disposer de tous les éléments nécessaires à l'établissement du rapport qu'il présentera au Grand Conseil, notamment en relation avec la demande de création d'une commission d’enquête parlementaire (CEP).

CEP ou pas?

Cela fait maintenant plusieurs mois que le mécanisme de plafonnement du bouclier fiscal fait parler de lui, depuis le rapport Studer sur l'affaire Dittli et des enquêtes du Temps. Le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années, selon deux avis de droit.

Le Grand Conseil a lui-même annoncé le 25 mars dernier vouloir faire "toute la lumière" sur les dysfonctionnements soulevés par le rapport d'audit de Jean Studer au sein du Département des finances alors en mains de la ministre centriste Valérie Dittli, mais qui lui a été retiré. Une délégation des commissions de surveillance doit établir son rapport d'ici la fin de l'année. Elle va sans doute élargir le périmètre de sa mission aux questions du bouclier fiscal.

Moins de deux semaines après, soutenu par la gauche et des Vert'libéraux, c'est le député de la gauche radicale (EP) Hadrien Buclin qui a déposé en plénum une requête de CEP pour faire la lumière sur le système de bouclier fiscal vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des spécialistes du sauvetage sur corde se défient à Genève

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Une compétition internationale consacrée aux techniques de sauvetage sur corde se déroule à Genève. Une des épreuves consiste à descendre en rappel un blessé depuis le sommet de la tour de la RTS. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une compétition internationale de sauvetage sur cordes se déroule depuis mercredi à Genève. Au total, 32 équipes participent à ces joutes spectaculaires. Vendredi, ces spécialistes étaient suspendus au sommet de la tour de la RTS pour une mission de haut vol.

Les cordistes, issus principalement des rangs des pompiers, des policiers, de la protection civile et de l'armée, devaient descendre un blessé dans une barquette du toit de la tour de la RTS à plus de 60 mètres de hauteur jusqu'à une terrasse au 5e étage. Les équipes, qui proviennent de 21 pays, ont d'abord dû gravir à pied les 18 étages de la tour avec leur imposant matériel.

Une fois sur le toit, les rôles sont répartis et le matériel est déployé pour faire tranquillement descendre le blessé suspendu dans le vide. Le reste de l'équipe suit en rappel. La Tactical Rope Team, qui est composée de policiers romands, effectue calmement son exercice vendredi matin sous le regard des experts qui attribuent une note à l'issue de chaque opération.

Cette 19e édition du Grimpday (Grimp, pour Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux) se déroule à Genève jusqu'à samedi. Chaque jour, les équipes de six personnes découvrent les missions de sauvetage à accomplir. Ils ont ainsi dû évacuer un blessé coincé dans un pylône électrique ou encore un autre dans un escalier de Palexpo.

Cette manifestation a été créée en 2006 par des membres du service régional d’incendie de Namur en Belgique. Le Grimpday est depuis unanimement reconnu comme une référence majeure dans le domaine des opérations de sauvetage en hauteur. Cette compétition permet aussi de partager les expériences pour améliorer les techniques de sauvetage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Conseil fédéral veut imposer plus de mesures à UBS

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La nouvelle réglementation doit réduire la probabilité qu’une autre banque suisse d’importance systémique subisse une crise grave et qu’elle doive recourir en urgence à l’aide de l’État (archives). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

L'UBS, banque d'importance systémique mondiale, se voit imposer des contraintes. Elle devra notamment détenir plus de fonds propres pour ses filiales à l'étranger. Le Conseil fédéral veut ainsi réduire les risques pour la Confédération, les contribuables et l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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