Suisse
Risque d'avalanche maximal dans certaines régions
Le danger d'avalanche est très fort dans certaines régions de Suisse. Le trafic ferroviaire et routier en faisait les frais jeudi. Les activités hors des pistes sont qualifiées de "très dangereuses". Le canton du Valais appelle même la population à rester chez elle.
Selon l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (SLF), le danger est particulièrement élevé (5 sur 5) en Valais, sur la rive droite du Rhône, de Fully-Conthey jusqu'à la vallée de Conches, ainsi que dans la vallée de Zermatt et à Uri. Autour de cette zone, soit notamment le reste du Valais et les Alpes vaudoises, le danger d'avalanche est fort (4 sur 5).
Dans ces deux zones, de nombreuses avalanches spontanées de très grande taille sont à attendre. Des avalanches peuvent se déclencher même à nouveau dans les parcours déjà déchargés auparavant. Elles peuvent avancer jusqu'en vallée. A noter, que selon le SLF, les degrés de danger 4 et 5 ne sont pas statistiquement les plus meurtriers.
Les intempéries ont provoqué une avalanche au-dessus des Diablerets (VD) ainsi qu'un débordement de la Grande Eau dans le secteur de la gare. Un talus s'est également affaissé près du Sépey. Une coulée de neige est également descendue dans les vignes à Saxé, sur la commune de Fully.
Mises en garde
Les déclenchements d'avalanches par explosions se sont ainsi multipliés comme rarement en matinée en Valais. En raison de ces conditions "très dangereuses", le SLF déconseille d'effectuer des randonnées à ski, en raquettes et descentes hors-piste. Les voies de communication exposées et les localités exposées sont menacées.
Les communes valaisannes ont multiplié jeudi les mises en garde. Fully invite la population à "se montrer extrêmement prudente et de ne pas s'aventurer sur les chemins pédestres autour des couloirs d'avalanches et des cours d'eau". Dans le Haut-Valais, plusieurs localités, à l'image d'Albinen ou Conches, appellent locaux et touristes à ne pas s'aventurer en dehors des villages et des hameaux.
Le canton a également lancé un appel à la prudence en soirée: il demande à la population de rester chez elle, de limiter les déplacements, respecter les signalisations et de ne surtout pas s’approcher des couloirs à avalanches. Même si celles-ci se sont déjà déclenchées, d’autres pourraient suivre et surprendre les personnes qui ne s’en méfient pas.
Tant Air Zermatt qu'Air-Glaciers se disent prêts à réagir en cas de besoin 24h/24. Pierre Métrailler, médecin et responsable du service du sauvetage d'Air Glacier, doute toutefois qu'il y ait beaucoup de randonneurs ou de skieurs en montagne ce week-end au vu du temps et du danger.
Lignes coupées
Plusieurs lignes ferroviaires étaient fermées. Le trafic était notamment interrompu entre Täsch (VS) et Zermatt (VS). Selon Air Zermatt qui a effectué un vol d'observation de nombreuses avalanches se sont déversées entre Täsch et Zermatt.
"La situation est tendue mais sous contrôle", notamment grâce à des mâts anti-avalanche qui permettent de déclencher des coulées à distance, a indiqué à Keystone-ATS le directeur de la compagnie Gerold Biner.
Le train reliant Haut-de-Caux et les Rochers-de-Naye (VD) était également supprimé. Les lignes traversant les cols de la Furka et de l'Oberalp sont interrompues.
Dans le canton d'Uri, la ligne entre Erstfeld et Göschenen était elle aussi interrompue au moins jusqu'à la fin de la journée, en raison d'un risque d'avalanche, indiquent les CFF.
Dans l'Oberland bernois, à la suite d'une avalanche qui a coulé jusqu'aux voies de chemin de fer, le trafic ferroviaire entre Brienz et Interlaken est interrompu. Les rails n'ont pas été endommagés, mais la ligne a été fermée pour des raisons de sécurité.
L'A2 fermée
Le trafic routier dans la région était également perturbé, selon le TCS. L'autoroute A2 est notamment fermée dans les deux sens jusqu'à vendredi 10h00 entre Altdorf et Beckenried (NW) en raison du danger d'avalanche.
A Uri, plusieurs routes ont été fermées dont une cantonale ensevelie sous la neige. La police cantonale fribourgeoise a fermé la route menant au col du Jaun en raison d'un danger d'avalanche. Dans les Grisons, de nombreux accidents de la circulation ont été recensés par la police.
En Valais, plusieurs routes étaient aussi fermées pour cette même raison, notamment celle menant à Loèche-les-Bains ainsi que dans la vallée de Conches.
De la neige jusqu'à samedi
Selon les services météorologiques, de grandes quantités de neige fraîche se sont accumulées en 24 heures. Du Haut-Valais à la Surselva (GR), en passant par la région du Gothard, entre 40 et 70 centimètres de neige sont tombés, localement jusqu'à 80 centimètres. Dans le courant de la journée de jeudi, les météorologues s'attendaient à 30 et 60 centimètres de neige fraîche supplémentaire.
Vendredi, il neigera sans arrêt dans le nord et en Valais. Dans le courant de la journée, la limite des chutes de neige descendra progressivement à environ 1200 m. De la neige est également attendue samedi.
Suisse
Les pays voisins ne sont pas des modèles en politique financière
La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a défendu le respect du frein à l'endettement devant les délégués du PLR à Berne. Des finances saines ne sont pas une question de comptabilité, mais revêtent une importance fondamentale pour la politique de l'Etat.
Ils garantissent la capacité d'action de la Suisse, a expliqué la ministre des Finances samedi devant les membres de son parti. Jetant un regard sur les voisins de la Suisse, la conseillère fédérale a rappelé qu'en Allemagne, la coalition s'est brisée sur la politique financière.
En Autriche, les négociations pour une coalition ont échoué sur des questions budgétaires. La France ne parvient pas à se stabiliser en raison de sa situation financière et l'Italie est fortement endettée. "Ce ne sont tout simplement pas des modèles", constate Mme Keller-Sutter: "Nous devons faire autrement et nous battre pour que le frein à l'endettement soit respecté".
Un débat sur le "modèle de réussite libéral" qu'est la Suisse et que le PLR veut renforcer est au centre de l'assemblée des délégués.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée de la Réforme lance une invitation à voir l'invisible
"Voir l'invisible", la nouvelle exposition de Musée international de la Réforme (MIR), à Genève, qui s'ouvre le 30 janvier, propose au public un voyage dans le royaume des esprits et dans l'au-delà à travers 14 oeuvres d'art brut provenant des quatre coins du monde.
Ces créateurs et créatrices autodidactes, solitaires et marginaux, expriment dans une grande diversité de formes des interrogations existentielles et métaphysiques. Leurs peintures, dessins, sculptures ou broderies sont "des productions qui ouvrent sur l'altérité et l'invisible", relève le MIR sur son site internet.
Chacune des créations présentées a vu le jour dans une cellule d'un asile, une chambre exiguë, une cave, un grenier, un lieu retiré, "hors du temps", propice à l'imaginaire et à l'utopie. Les oeuvres sont le résultat "d'une vision ou d'une épiphanie en relation avec des défunts ou des forces occultes".
Les auteurs et les autrices de ces oeuvres ne "se considèrent pas comme des artistes, mais des messagers reliés à des défunts ou des divinités, en communion avec la nature et le cosmos". Selon le MIR, les créations qui sont exposées "incitent à l'introspection et aux interrogations existentielles".
Robe pour l'au-delà
Le Ghanéen Oko Ataa a ainsi conçu un coq géant qui est en réalité un sarcophage préparé pour un défunt réel. Le public pourra aussi découvrir la robe créée par la Française Jeanne Laporte-Fromage. Le vêtement a été cousu et brodé après le décès de son mari. Elle le porte pour retrouver son bien-aimé dans l'au-delà.
L'exposition montre aussi deux diagrammes "prophétiques" de Henry Dunant. Le fondateur de la Croix-Rouge s'est inspiré des Livres bibliques de Daniel et de l'Apocalypse. L'Américain John B. Murray, de son côté, révèle sa foi à travers "des dessins entremêlant des écrits volubiles et des figures totémiques".
L'exposition "Voir l'Invisible", qui s'ouvre le 30 janvier, se terminera le 1er juin 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée de Carouge présente un siècle de photos de classe
La nouvelle exposition du Musée de Carouge (GE), qui débute le 25 janvier prochain, est consacrée aux photos de classe du 20e siècle. Le public peut découvrir des clichés provenant de l'Ecole Jacques-Dalphin et de celle des Pervenches. A découvrir jusqu'au 27 avril 2025.
La photographie de classe est un véritable rituel social. Parmi les objets scolaires, elle figure depuis des générations comme un élément soigneusement conservé dans les archives personnelles, relève le Musée de Carouge.
Il n'est donc pas surprenant d'en retrouver des traces dans les musées, les collections et les fonds d'archives, comme ceux de la CRIÉE (Communauté de recherche interdisciplinaire sur l'éducation et l'enfance) qui collabore à cette exposition. Les Archives de la Ville de Carouge, les Archives de la vie privée et le Service des écoles et institutions pour l'enfance ont aussi participé.
Une époque et ses modes
Chaque détail ouvre une porte sur une époque, ses modes vestimentaires et ses environnements scolaires. Au 19e siècle, ces photos étaient souvent utilisées pour montrer la discipline et l'ordre au sein des établissements. Les élèves sont alignés, les visages souvent plus graves qu'aujourd'hui aussi parce que les temps de pose étaient longs.
Dans les années de guerre, l'habillement est modeste. Jusqu'en 1960, les tenues des enfants sont assez uniformes. Puis, au fil des décennies suivantes, ces portraits de groupe sont de moins en moins posés, reflétant les courants d'émancipation de l'époque.
Les photos de classe modernes capturent non seulement les visages des élèves, mais parfois aussi des moments plus spontanés, reflétant une approche plus libre et inclusive de la vie scolaire et toujours en miroir de la société. Ces photos permettent ainsi de se rendre compte de l'évolution scolaire au fil des décennies.
https://www.carouge.ch/photos-de-classe-pose-ou-grimace
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Introspection, nouveau coach, travail, Yverdon Sport se dit prêt
La Super League reprend ce weekend. Yverdon-Sport retrouve la pelouse avec un objectif en ligne de mire: le maintien.
Le championnat reprend ce dimanche pour les Nord-vaudois. Ils se déplaceront au Letzigrund pour y affronter le FC Zurich. Une reprise après une première partie de saison et des fêtes de fin d'année quelque peu compliquées. Au classement, YS pointe au 10e rang avec 17 points. Les Yverdonnois ne se sont en effet imposés que quatre fois en 18 matchs. La forteresse qu'ils avaient créée au Stade Municipal est devenue plus que franchissable.
Résultat: Alessandro Mangiarratti a été remercié avant Noël. C'est à présent Paolo Tramezzani qui entraîne l'équipe. Mais les joueurs ont aussi leur part à jouer. Lors du dernier match avant la pause hivernale (défaite 0-1 contre Sion), Paul Bernardoni nous expliquait qu’ils devaient tous se regarder dans un miroir et faire leur autocritique. Le gardien a-t-il l’impression que quelque chose a changé dans la dynamique du groupe pendant cette pause?
Lors de la rencontre organisée jeudi avec le club et les médias, Paul Bernardoni a aussi donné du crédit au stage d'entraînement effectué au Portugal en tout début d'année. "Le fait de se retrouver et d'être ensemble 24h/24, ça permet d'apprendre à se connaître", explique-t-il.
Avec cet enchaînement de mauvis résultats, les Yverdonnois se sont enlisés dans une sorte de cercle vicieux. "Mais je pense qu'on s'y est mis un peu tout seul par moment, lâche le portier. On voyait des trucs bêtes, des décisions litigieuses, des poteaux. Alors que c'est toi et ta tête, toi et ta mentalité." Il a aussi souligné qu'avec ses coéquipiers, "on sait se dire les choses". Ont-ils donc mis sur la table tout ce qu'ils avaient sur le cœur?
"Il nous demande de moins nous plaindre"
Paul Bernardoni avoue être impatient de retrouver la compétition. L'attente a été d'autant plus longue pour le Français qu'il n'avait jamais vécu une pause hivernale aussi longue. "On a envie de tout déchirer dans cette deuxième partie de saison", sourit-il.
Les Yverdonnois peuvent compter sur l'expérience d'un nouvel entraîneur pour parvenir à leurs fin. Paolo Tramezzani connaît bien la Super League avec des passages à Lugano et surtout Sion. Même si le coach n’est pas là depuis longtemps, on ressent déjà quelques changements.
Ce qui est demandé au technicien transalpin, c'est de maintenir l'équipe en Super League. Un défi qui lui plaît.
Fort de cette expérience, qu'espère-t-il apporter au club?
Dimanche, YS reprend le championnat avec un gros match contre le FC Zurich, à l'extérieur. Une rencontre qui servira de test. "On cherchera à comprendre nos limites, où on doit s'améliorer. Même pour moi, pour voir quelle est la bonne direction à prendre", explique Paolo Tramezzani. Le message que l'entraîneur essaie de faire passer aux joueurs pour entamer de la meilleure façon cette deuxième partie de saison? "Faire sentir aux gars qu'on a confiance en eux." Coup d'envoi à 14h15.
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