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Suisse

Beznau 1 reconnecté au réseau

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Le réacteur numéro un de la centrale nucléaire de Beznau a été reconnecté au réseau mardi après trois ans d'arrêt. Il atteindra progressivement sa puissance maximale au cours des prochains jours.

Le redémarrage et la connection au réseau ont été autorisés par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Le feu vert a été donné après de nombreux tests et des inspections, a indiqué mardi l'exploitant Axpo.

Au cours des trois dernières années, 9000 travaux d'entretien périodiques ont été menés. Plus de 20'000 examens de routine des systèmes et des composants du réacteur ont aussi été réalisés, a précisé Axpo.

Défauts dans la cuve de pression

Beznau 1 est l'un des plus anciens réacteurs commerciaux au monde. Il était hors-service depuis la révision annuelle de mars 2015 après la découverte de défauts dans l'acier de la cuve de pression. Au total, les experts ont trouvé 925 "mini-trous" d'un diamètre de 5 à 6 millimètres dus à des inclusions d'oxyde d'aluminium.

Axpo a pu prouver que ces inclusions n'ont pas d'influence négative sur les propriétés du matériau. Elles ne présentent donc pas de risque pour la sécurité, selon les conclusions de l'IFSN publiées au début du mois.

Lors d'une conférence de presse le 6 mars à Brugg (AG), le directeur de l'IFSN Hans Wanner avait déclaré pouvoir "affirmer avec conviction que la cuve de pression du réacteur 1 de Beznau est sûre". Pour l'IFSN, plus rien ne s'oppose au redémarrage du réacteur et à sa reconnection au réseau.

Inclusions dans un réacteur belge

Des inclusions avaient été repérées pour la première fois en 2012 sur une cuve de pression d'un réacteur belge. Les autorités suisses avaient alors exigé des exploitants des quatre centrales helvétiques qu'ils livrent à l'IFSN des informations sur la fabrication, le matériau de base et l'analyse de leurs cuves de pression.

Les inclusions sur la cuve de pression de Beznau 1 ont été découvertes pendant les travaux de révision annuelle de 2015. L'IFSN a exigé une analyse et une évaluation des défauts grâce à des mesures par ultrasons. Pour répondre à cette exigence, Axpo a fait fabriquer une réplique de la cuve de pression.

Les examens par ultrasons effectués sur la réplique ont montré une image comparable à celle obtenue lors de l'analyse de la cuve originale. Des examens microscopiques sur les propriétés chimiques de l'acier de la cuve ont permis d'écarter l'éventualité d'une fragilisation de l'acier par l'oxyde d'aluminium.

Défaut d'origine

Les 925 "mini-trous" de Beznau 1 constituent un défaut d'origine datant de la fabrication de la cuve en France en 1965. De l'aluminium avait été ajouté pour mieux maîtriser le métal liquide avant son moulage.

Le réacteur 1 n'atteindra sa pleine puissance que dans les prochains jours. Il se peut que de la vapeur s'échappe parfois de la partie non nucléaire de l'installation, a indiqué Axpo. Il n'y a pas de danger pour la population ou pour l'environnement, selon l'exploitant.

(ATS)

CREDIT PHOTO : KEYSTONE/ENNIO LEANZA

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Suisse

Le National insiste sur une autorisation facilitée des pesticides

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Le National veut accélérer l'homologation des pesticides (image d'illustration). (© KEYSTONE/ARNO BALZARINI)

Les nouveaux produits phytosanitaires doivent être homologués rapidement de manière rigoureuse. Malgré l'entrée en vigueur d'une ordonnance en ce sens, le Conseil national veut aller plus loin. Les pesticides homologués en Europe doivent aussi l'être en Suisse.

Au grand dam de la gauche et du PVL, le National a adopté jeudi par 121 voix contre 73 une initiative en ce sens. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Aujourd'hui, entre 600 et 700 demandes d'homologation sont pendantes. "La situation est intolérable", a avancé mercredi Olivier Feller (PLR/VD) au nom de la commission.

Pour Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le système d'homologation doit être plus rapide. La Suisse doit directement reprendre les décisions de l'UE. Elle peut toutefois adapter les autorisations de produits phytosanitaires aux prescriptions d'utilisation suisses. Cela afin que les produits déjà homologués puissent être vendus sans délai en Suisse. "Une appréciation de l'administration fédérale sera toutefois nécessaire", a rappelé M. Feller. "Rien n'est automatique."

La gauche a critiqué un projet qui vise à autoriser plus de toxicité. Franziska Ryser (Vert-e-s/ZH) a plaidé pour attendre une décision sur les "bilatérales III". Cette voie contient un accord sur la sécurité de l'alimentation. Et cela procure à la Suisse un accès à toutes les informations et les examens réalisés par les autres pays.

Plusieurs orateurs de gauche ont rappelé que le Conseil fédéral a déjà pris les devants. Depuis le 1er décembre, les produits phytosanitaires déjà homologués dans un pays voisin sont soumis à une procédure simplifiée en Suisse. Ainsi, les décisions de l'UE sont automatiquement reprises dans notre pays. Il est possible d'homologuer des produits phytosanitaires des produits déjà acceptés dans les pays limitrophes, a souligné la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.

Le PS, les Vert-e-s et le PVL n'ont eu aucune chance de restreindre le projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Racines", la nouvelle exposition de la Fondation Opale à Lens (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Opale se présente par "chapitres". Ici, il s'agit de la section "Originelle". (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Avec "Racines", la Fondation Opale à Lens (VS) dévoile sa nouvelle exposition d'art contemporain. L'institution propose une réflexion et un itinéraire poétique imaginés autour d'une soixantaine d'oeuvres issues de la collection de la mécène française Garance Primat.

Au départ, il y a une vision. Et "le désir de Garance d'avoir une forme d'ordre et de rythme qui présente la diversité de sa collection", relève le co-commissaire de l'exposition Samuel Gross. "Racines" s'impose ainsi comme une forme de "transcription plastique" du livre éponyme écrit par la collectionneuse.

Tout comme l'ouvrage, le parcours s'articule en sept chapitres, qui reprennent les mots-clés d'une formule élaborée par l'entrepreneuse: "Créer le Un sur terre qui est la nature de l'homme et la matrice originelle". Le récit se déroule à travers une soixantaine d'oeuvres, entre sculptures, dessins, peintures, oeuvres monumentales et objets scientifiques.

Constellation d'objets

Ici, l'art est vu comme un langage universel, et les artistes "permettent de percevoir la structure unitaire du monde," explique le curateur. Y résonnent les voix de Niki de Saint-Phalle, Olafur Eliasson, Louise Bourgeois ou encore Sheila Hicks. Quelques oeuvres d'artistes aborigènes - dont Emily Kam Kngwarray, Keith Stevens et Clifford Possum Tjapaltjarri - trouvent aussi leur place au sein du centre d'art valaisan, en écho avec sa mission de faire rayonner ce patrimoine australien en Europe.

Il s'agit d'un "ensemble vivant qui interroge nos origines et notre rapport au monde", résume la Fondation Opale. "J'ai compris, au fur et à mesure de mon parcours, qu'il y avait un fil conducteur, un message commun derrière chacune des oeuvres de ma collection qui étaient un voyage en soi", retrace Garance Primat, qui a rassemblé plus de 1200 oeuvres jusqu'à aujourd'hui.

"Ce qui nous intéressait, et ce qui est rare, c'est d'imaginer présenter une collection personnelle", raconte le commissaire d'exposition. D'habitude, les collections personnelles sont loin d'être formées comme celles institutionnelles. Le système de cohérence est différent."

Les soeurs Primat

Pour mémoire, la Fondation Opale s'appuie sur la collection de Bérengère Primat, fondatrice et présidente de l'institution, mais aussi soeur de Garance Primat. Le fonds compte plus de 1900 ½uvres de près de 440 artistes, ce qui en fait l'une des collections d’art aborigène contemporain les plus importantes au monde en mains privées.

Grâce à un nouvel espace permanent créé au centre muséal, et en parallèle à l'exposition "Racines", le public pourra s'imprégner des oeuvres issues du fonds de Bérengère Primat. Le premier accrochage est consacré à l'artiste aborigène Rover Thomas, considéré comme l'un des grands artistes du Désert de sable en Australie.

"Il y a l'idée de familiariser le public avec un certain nombre de noms", souligne Samuel Gross. Dans ce cas, l'introduction est plus qu'efficace au vu des chefs-d'oeuvre qui sont présentés."

Le tout est à découvrir du 21 décembre 2025 au 14 avril 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève va commémorer la restauration de la République

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Comme chaque année, le canton de Genève va commémorer le 31 décembre la restauration de la République (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Comme chaque année, des coups de canon vont ponctuer le début du 31 décembre, journée où Genève commémore officiellement la restauration de la République, un moment important de son histoire. La population est conviée à participer à cette cérémonie sur la promenade de la Treille.

Seront présents Thierry Apothéloz, président du Conseil d’Etat, Anne Hiltpold, vice-présidente, et Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat. L'assistance chantera notamment l'hymne genevois, le "Cè qu'è lainô", a communiqué le canton jeudi.

A l’issue de la cérémonie officielle, une collation sera offerte à la population par le Conseil d'Etat sous l'ancien Arsenal. Un culte suivra à la cathédrale Saint-Pierre.

En 1798, occupée militairement, Genève est annexée à la France et devient chef-lieu et préfecture du département du Léman. Suite aux défaites de l'armée napoléonienne, les troupes françaises se retirent de la ville le matin du 30 décembre 1813.

Les troupes autrichiennes arrivent à Genève dans l'après-midi, annonçant la restauration de l'ordre ancien. Le 31 décembre, une proclamation d'indépendance est préparée et un gouvernement provisoire est constitué. Genève retrouve son statut de république indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accélérer l'extension et la transformation du réseau électrique

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Le projet veut donner la priorité aux lignes à haute tension aériennes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les extensions et transformations du réseau électrique doivent pouvoir être réalisées plus facilement. Le National a adopté jeudi un projet du Conseil fédéral visant à accélérer les procédures d'autorisation en lui ajoutant quelques modifications.

Plusieurs orateurs ont souligné la nécessité de ce projet pour la transition énergétique. Produire davantage d'électricité ne suffit pas si après l'on ne peut pas la distribuer, a relevé Jon Pult (PS/GR).

Le projet prévoit donc des mesures pour accélérer les procédures, notamment de donner la préférence aux lignes aériennes. Les lignes aériennes peuvent être réalisées plus rapidement, coûtent moins cher que les lignes souterraines de même que leur entretien et ont une durée de vie plus importante, a expliqué Priska Wismer (C/LU).

Le ministre de l'environnement Albert Rösti a rappelé que le Conseil fédéral avait renoncé à ce principe suite aux retours très négatifs après la consultation, en vain.

Les lignes à haute tension existantes sur le tracé actuel ou à proximité immédiate pourront en outre être remplacées sans passer par une procédure de plan sectoriel. Cela sera aussi le cas pour la construction de lignes à très haute tension le long des routes nationales et des lignes de chemin de fer, a décidé le National.

Sauf exceptions, les intérêts de l'approvisionnement en énergie sûr et économique primeront sur ceux de protection et d’aménagement du territoire.

Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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