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Suisse

CFF : une porte défectueuse a causé l'accident mortel d'août

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La force de fermeture de la porte est restée enclenchée, a indiqué le Service d'enquête (SESE) qui a examiné les lieux du drame. (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Un système anti-pincement défectueux a causé l'accident qui a coûté la vie à un contrôleur des CFF le 4 août à Baden (AG). C'est pour cette raison que l'homme est resté coincé dans la porte du wagon, a indiqué mercredi le Service suisse d'enquête de sécurité.

La force de fermeture de la porte est restée enclenchée, constate le Service d'enquête (SESE) dans un rapport intermédiaire, après avoir examiné les lieux du drame. L'accident, qui s'est produit au moment du départ du train, concerne un véhicule de type VU IV, des voitures à un étage sans plancher surbaissé.

Une connexion desserrée des interrupteurs à pression de la porte est cause du maintien de sa force de fermeture alors même qu'elle était confrontée à un obstacle. Normalement, un senseur doit désactiver cette force de fermeture dans un tel cas.

Le SESE doit préciser le lien exact entre le défaut constaté et l'accident dans son rapport final. Il recommande cependant à l'Office fédéral des transports (OFT) de demander aux CFF de remplacer le système actuel anti-pincement par un dispositif plus fiable.

Les CFF s'activent

Les CFF disent élaborer déjà des mesures concrètes selon les recommandations du SESE. Dans un communiqué, ils affirment pouvoir continuer d'exploiter les voitures VU IV impliquées dans le drame en toute sécurité après ces recommandations. Ils assurent enfin intégrer ces dernières dans leurs propres enquêtes sur les systèmes de fermeture des portes.

A ce jour, deux tiers des voitures de type VU IV ont déjà été contrôlés. Les portes défectueuses sont soit remises en état immédiatement, soit condamnées et signalées comme défectueuses. Dans ce cas, la voiture est remise en service en attendant que la porte condamnée puisse être réparée.

Après réception d'éventuelles décisions de l'OFT, les CFF communiqueront en détail au sujet des mesures de correction et de l'état d'avancement de celles déjà prises.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse Romande

Un troisième candidat à la succession de Laurent Kurth

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Laurent Kurth, 56 ans, a annoncé le 30 août sa démission avec effet à fin février prochain. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un troisième candidat se lance dans la course à la succession du conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Kurth (PS). Il s'agit de Thomas Wroblevski, qui milite en faveur de la reconnaissance du vote blanc. L'élection complémentaire se tiendra le 26 novembre.

L'information dévoilée mercredi par la radio locale RTN a été confirmée dans la foulée à Keystone-ATS par Thomas Wroblevski. Sa candidature s'ajoute à celle du PS Frédéric Mairy, conseiller communal à Val-de-Travers, candidat en 2021 et donné favori, et celle de Jean-Luc Pieren, du Parti fédéraliste européen.

En cas d’élection, Thomas Wroblevski s’engage à démissionner immédiatement. S’il est en course, c’est dans le but de faire progresser l’idée d’une réforme de la loi cantonale sur les droits politiques, afin que les bulletins blancs soient pris en compte lors des élections et les votations.

Long combat

Une telle modification donnerait le pouvoir aux citoyennes et aux citoyens d’invalider un scrutin, au cas où les votes blancs seraient majoritaires. Une manière selon le trentenaire de mieux tenir compte du fort taux d’abstention constaté depuis des années en Suisse, explique RTN sur son site.

Thomas Wroblevski n’en est pas à son coup d’essai, a-t-il rappelé à Keystone-ATS. Il s’était porté candidat au Conseil d’Etat lors de l’élection complémentaire en 2014, où il s’était classé troisième. Il s’est depuis présenté à d’autres scrutins. Auparavant, il avait tenté en vain de lancer une initiative en lien avec sa cause.

Pour mémoire, Laurent Kurth, 56 ans, a annoncé le 30 août sa démission avec effet à fin février prochain. D'éventuels autres prétendants à la succession du Chaux-de-Fonnier, qui aura passé un peu plus de onze ans au Conseil d'Etat, ont jusqu’à lundi pour signaler leur candidature auprès de la Chancellerie d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Permis: pas de simulateur pour la formation complémentaire

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Pour les autorités, la formation complémentaire implique de confronter les nouveaux conducteurs à diverses situations au volant d'un véhicule (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La journée de formation complémentaire imposée pour le permis de conduire en deux étapes ne peut pas être dispensée exclusivement sur simulateur. Le Tribunal fédéral confirme la décision du Service neuchâtelois des automobiles.

Dans un arrêt publié mercredi, la 2e Cour de droit public rejette le recours d'une société qui entendait recourir uniquement à des simulateurs pour la formation complémentaire des nouveaux conducteurs. A cet effet, la recourante avait consulté l'Office fédéral des routes, l'Association des services des automobiles et le Service neuchâtelois des automobiles.

En 2021, les deux instances ont rejeté le concept. Leurs positions ont été confirmées par la justice neuchâteloise. En substance, celle-ci a estimé que la journée de formation complémentaire visait à confronter les nouveaux conducteurs à des situations pratiques. A cet effet, les organisateurs devaient disposer d'une piste et de véhicules. (arrêt 2C_103/2023 du 13 septembre 2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le public pourra tester des navettes autonomes à Belle-Idée

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Dès jeudi, le public pourra tester des navettes autonomes des TPG sur le site de Belle-Idée des Hôpitaux universitaires de Genève, à Thônex, dans le cadre d'un projet expérimental de transports automatisés à la demande (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dès jeudi et jusqu'à fin novembre, le public pourra tester des navettes autonomes des TPG sur le site de Belle-Idée des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), à Thônex. Cet essai s'inscrit dans le cadre d'un projet expérimental de transports automatisés à la demande.

Les utilisateurs des navettes pourront se déplacer sur l'ensemble du site, sans arrêts fixes, tous les jeudis entre 10h00 et 14h00, ont annoncé mercredi les Transports publics genevois (TPG) qui mènent ce projet avec les HUG et l'Université de Genève (UNIGE). Conformément à la législation, un conducteur des TPG sera à bord du véhicule pour cette phase de l'expérience.

Trois véhicules seront en exploitation et déployés en fonction des réservations, a précisé François Mutter, porte-parole des TPG. En effet, les courses devront être commandées au moyen de l'application mobile tpgFlex. Le temps d'attente dépendra de l'affluence.

Trois villes-pilotes

Cette ouverture au public fait suite à une première phase-test de véhicules automatisés à Belle-Idée qui s'est déroulée de 2020 à 2022, précisent les TPG. La régie publique autonome avait obtenu en juin 2020 une autorisation temporaire de l'Office fédéral des routes pour l'utilisation de véhicules automatisés sur le site de 38 hectares qui a ensuite dû être cartographié.

Ce nouveau service à la demande, coordonné par l'UNIGE, a été développé dans le cadre du projet AVENUE (pour Automous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience) soutenu par la Commission européenne. Il sera ensuite développé par le projet ULTIMO qui ambitionne de déployer plusieurs véhicules autonomes dès 2025, pour un an, dans trois villes-pilotes: Genève, Kronach (D) et Oslo (N).

A terme, ce mode de transport pourrait permettre d'améliorer l'offre des transports publics dans les zones peu densifiées. Il permettrait aussi de réduire les coûts liés aux courses régulières aux heures de faible fréquentation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une entreprise valaisanne perd des centaines de milliers de francs

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La police valaisanne a été informée de plusieurs cas d'arnaque au président depuis mi-septembre (Archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des escrocs ont dérobé plusieurs centaines de milliers de francs à une entreprise valaisanne la semaine dernière. Ils se sont fait passer pour un dirigeant et ont ordonné le paiement de l'importante somme. La police met en garde contre cette "arnaque au président".

Plusieurs cas d'escroquerie de ce type ont été dénoncés depuis la mi-septembre, indique la police valaisanne mercredi. Les fraudeurs contactent le service de comptabilité de l'entreprise visée, par e-mail ou téléphone, en se faisant passer pour un dirigeant.

Ils demandent au collaborateur ou collaboratrice de procéder à une importante somme d'argent, prétextant par exemple le rachat confidentiel d'une entreprise ou l'établissement d'un nouveau compte bancaire. Ils insistent pour que le versement reste secret et soit effectué le plus vite possible.

En cas de prise de contact inhabituelle, la police conseille de ne fournir aucune information et de se faire confirmer la demande de paiement par le ou la supérieure. La police recommande également aux entreprises de mettre en place des procédures de contrôle interne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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