Suisse
Colère chez les vignerons indépendants
Trop de travail administratif, trop de frais, l'Association suisse des vignerons encaveurs indépendants (ASVEI) ne pense que du mal de la nouvelle ordonnance fédérale sur le vin. Elle appelle ses membres à refuser le contrôle de Berne pour protester.
Environ 20 vignerons ont déjà annoncé leur décision de fermer leurs portes aux fonctionnaires fédéraux, relève mercredi le président de l'ASVEI, le Genevois Willy Cretegny. D'autres devraient suivre d'ici au 31 janvier. Il s'agit de la date qui a été laissée aux producteurs pour faire part de leurs intentions, a-t-il ajouté.
La nouvelle ordonnance sur le vin ne fait plus de distinction entre les producteurs et les commerces de vin, explique M. Cretegny. Avant, les vignerons encaveurs étaient soumis au contrôle des cantons, qui connaissent bien le terrain. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les exigences sont plus élevées et Berne réclame beaucoup d'informations.
Dépenses supplémentaires
De plus, le contrôle opéré par la Confédération est annuel, alors qu'il n'avait lieu qu'une fois tous les quatre ans avant. Comme ces contrôles sont facturés aux vignerons, ces derniers doivent faire face à des dépenses supplémentaires, dans un contexte économique déjà difficile pour eux, regrette M. Cretegny.
Le président de l'ASVEI rappelle que les producteurs locaux de vin doivent affronter la concurrence sans merci de vins venus de l'étranger. 40% des importations sont achetées moins de 1,5 franc le litre, précise-t-il. "C'est comme si on vous divisait votre salaire par quatre".
Pour le climat
L'ASVEI a écrit au conseiller fédéral Guy Parmelin pour lui demander de prendre des mesures afin de sauvegarder la production du pays. "Nous acceptons la concurrence, mais à condition qu'elle ne soit pas déloyale", note M. Cretegny. Il est absurde, selon lui, de vouloir protéger le climat et d'importer des vins de l'autre bout du monde.
M. Parmelin, ancien vigneron, a pris, en priorité, la défense de l'économie et abandonne à leur sort les travailleurs de la terre, déplore M. Cretegny. "Il a oublié d'où il venait". Des centaines de familles et des milliers d'emplois sont concernés. Il en va aussi de l'environnement, du paysage naturel et culturel de la Suisse.
Suisse
Sunrise réitère son souhait d'entrer en Bourse d'ici la fin 2024
Le géant des télécoms Sunrise a confirmé lundi, lors de sa journée des investisseurs à Glattbrugg, vouloir entrer à la Bourse suisse au dernier trimestre 2024. La direction souligne la migration quasi totale des clients d'UPC et les avancées techniques en cours.
L'entreprise sera séparée sur le plan opérationnel de sa maison-mère Liberty Global, qui veut investir 1,5 milliard de francs pour réduire l'endettement de Sunrise. Il ne s'agira pas d'une IPO classique en vue de lever des fonds, mais d'une scission, selon les deux entreprises.
D'un point de vue commercial, les liens persisteront. "Grâce à différents contrats de services, Sunrise continuera de bénéficier du partenariat avec Liberty Global. L'accès aux services technologiques, financiers et autres reste garanti", a assuré la société zurichoise.
Celle-ci confirme ses objectifs 2024 en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice d'exploitation ajusté au niveau de l'Ebitda. Le premier doit se stabiliser et le second afficher une croissance stable à inférieure à 5%. Le pronostic de flux de trésorerie libre ajustés atteint 360-370 millions en raison des coûts estimés de l'introduction sur SIX.
Migration des clients d'UPC à 88%
"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année.
Par ailleurs, le patron souhaite faire croître davantage la deuxième marque Yallo et développer l'offre auprès des petites et moyenne entreprises (PME) notamment pour les services ICT comme la cybersécurité- Ce dernier marché est huit fois plus important que celui des télécommunications, assure le responsable de la clientèle professionnelle, Thorsten Haeser.
Côté technique, le réseau câblé est suffisamment rapide pour les prochaines années malgré l'augmentation de la vitesse à 2,5 gigabits par seconde (Gbit/s). Le groupe pourrait passer à 5 Gbit/s avec la technologie Docsis 3.1, et avec la Docsis 4.0, "il serait même possible d'accélérer à 10 Gbit/s", a souligné le directeur technique, Elmar Grasser.
Environ 83% des antennes de téléphonie mobile sont équipées de la 5G. L'année prochaine, la 3G deviendra obsolète, cédant ainsi plus de capacité pour la 5G.
Pour 2025, les recettes doivent aussi rester stables et la croissance de l'Ebitda être stable voire inférieure à 5%. Le free cashflow est estimé de 370 à 390 millions de francs. A moyen terme, la direction vise une stagnation voire une légère progression des recettes, une croissance de l'Ebitda dans le bas de la fourchette à 1 chiffre et un flux de trésorerie disponible de plus de 410 millions.
Le dividende est évalué en 2025 à 240 millions, avec une politique progressive visée de jusqu'à 70% du flux de liquidités libre reversé.
jb/rw/ck/vj/ib/rp
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Initiative sur la responsabilité environnementale: non du Parlement
Le Parlement ne veut rien savoir de l'initiative populaire des Jeunes Vert-e-s "pour la responsabilité environnementale". Après le National, le Conseil des Etats a rejeté lundi le texte, au grand dam de la gauche. L'initiative nuirait à la prospérité de la Suisse.
L'initiative "Pour une économie responsable respectant les limites planétaires" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Si elle était acceptée, la Suisse serait tenue de réduire fortement les atteintes à l'environnement causées par la consommation nationale.
Cette obligation s'appliquerait notamment au changement climatique, à la perte de la biodiversité, à la consommation d'eau, à l'utilisation du sol et aux apports d'azote et de phosphore. Pour la commission, Thierry Burkart (PLR/AG) a estimé que le délai de dix ans aurait de trop fortes conséquences économiques et sociétales.
La gauche a défendu le texte, ou voulait au moins un contre-projet qui ne contienne aucun délai de mise en ½uvre contraignant. En vain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions
Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.
Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.
Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.
Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.
Le dossier retourne au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud doit voir plus grand pour ses formation postobligatoires
Avec un nombre toujours croissant de jeunes Vaudois entrant aux gymnases, écoles de commerce et écoles professionnelles, le canton de Vaud doit faire évoluer ses infrastructures pour répondre à la demande. Une hausse qui s'explique notamment par la croissance démographique ou le passage à la maturité en quatre ans.
Les Vaudois et Vaudoises sont toujours plus nombreux à pousser les portes de formations postobligatoire, pour un CFC, une maturité ou un diplôme. Pour assurer le nombre de places disponibles, le canton a élaboré un plan stratégique, jusqu'à l'horizon 2040.
Car en plus de l'augmentation démographique et l'augmentation des étudiants, il y a la volonté (cantonale et fédérale) d'élever le taux de certification postobligatoire dans la population vaudoise. Le taux est actuellement de 87%, l'objectif vise 95%.
Et n'oublions pas non plus l'augmentation de la durée de la Maturité fédérale, qui passera en terres vaudoises de 3 à 4 ans en 2032, qui aura un impact sur le nombre d'étudiants.
Un facteur pris en compte dans le plan souligne le ministre vaudois de la formation, Frédéric Borloz :
D’ici 2040, ce sont onze nouvelles infrastructures de formation qui sont prévues dans le canton, en plus de rénovations et d’extensions. Ces établissements seront répartis sur le territoire cantonal, pour aller au plus proche des étudiants. Des gymnases sont prévus par exemple à Aigle, à Echallens, dans le nord vaudois, tandis que des écoles professionnelles sont prévues à Payerne ou encore Yverdon :
Pour réaliser ce plan, plusieurs critères ont été intégrés, notamment le choix des jeunes de se diriger vers une voie académique ou professionnelle. Il reste cependant modulable en fonction des évolutions garantit Frédéric Borloz :
Anticipation et Canton propriétaire
Ce plan stratégique a été mis sur pied en collaboration avec le Département du patrimoine. C'est ce dernier qui s'occupe de créer, de rénover, ou d'étendre les infrastructures. Et ce plan à l'horizon 2040 permet au canton d'anticiper :
Les gymnases lausannois de la Cité et de Bugnon Place de l'Ours seront en effet rénové. Durant les travaux, les étudiants seront relocalisés pour ne pas subir les conséquences des chantiers.
Dans la stratégie immobilière de l'Etat de Vaud, on privilégie la propriété plutôt que la location. C'est aussi le cas dans le dossier des gymnases et des écoles professionnelles. Une majorité des gymnases vaudois appartiennent au canton, mais pas tous.
A l'heure actuelle, le canton compte 14 gymnases. Celui de Crissier ouvrira pour la prochaine rentrée scolaire, avant ceux d'Aigle et d'Echallens prévus pour 2027. Trois autres établissements de ce type devraient encore être créés d'ici 2040. Cependant deux fermetures sont également sur la table, celles des gymnase de Provence et de Sévelin. Le canton devrait donc à terme disposer de 18 gymnases sur son territoire.
Concernant les écoles professionnelles, des projets sont également sur les rails. Citons celle de Payerne, l'Ecole professionnelle sociale d'Yverdon ou le Centre d'orientation et de formation professionnelles à Lausanne. Des agrandissements d'écoles existantes sont aussi prévues.
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