Rejoignez-nous

Suisse

Conseil fédéral: la commission de recherche de l'UDC débute ses travaux

Publié

,

le

Le Bernois Albert Rösti fait figure de favori dans la course au Conseil fédéral. Mais il ne sera pas seul dans la course et le groupe parlementaire UDC décidera le 18 novembre qui sera sur le ticket final. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les oraux des candidats à la succession d'Ueli Maurer au Conseil fédéral vont pouvoir débuter. La commission de recherche de l'UDC a entériné les cinq candidatures qui sont sorties du bois ces dernières semaines. Prochaine décision le 18 novembre.

Les Bernois Werner Salzmann et Albert Rösti, le Zougois Heinz Tännler, la Nidwaldienne Michèle Blöchliger et le Zurichois Hans-Ueli Vogt sont en lice, a annoncé lundi la commission de recherche dans un communiqué. Ces noms étaient déjà connus depuis vendredi.

Le groupe parlementaire de l'UDC aux Chambres fédérales choisira son ticket définitif le 18 novembre à Hérémence (VS). L'élection devant les Chambres fédérales est agendée au 7 décembre. Aucun autre parti ne conteste le siège laissé par Ueli Maurer.

La commission de recherche est dirigée par l'ancien conseiller national Caspar Baader. Elle va procéder à l'audition de toutes les personnes et examiner leurs candidatures. Elle abordera les thèmes forts de l'UDC comme la neutralité, la migration, la sécurité de l'approvisionnement en énergie, l'allègement des charges pesant sur la classe moyenne et les entreprises et le renforcement de la production alimentaire suisse, indique le communiqué.

Cinq noms

Cinq candidats sont donc en lice pour succéder à l'actuel chef du Département fédéral des finances, le Zurichois Ueli Maurer. Le sénateur bernois Werner Salzmann, 59 ans, avait été le premier à annoncer sa candidature. Partisan d'une ligne dure, il siège aux Etats depuis 2019 après avoir été conseiller national de 2015 à 2019. Il préside la commission de la politique de sécurité.

Il a été suivi de peu par un autre Bernois, le conseiller national Albert Rösti, 55 ans, qui fait jusqu'ici figure de grand favori. Président du parti conservateur entre 2016 et 2020, député le mieux élu du pays aux Fédérales de 2019, il siège à la Chambre du peuple depuis onze ans. Il est spécialiste des questions d'énergie et de santé et on lui prête un style plutôt conciliant.

Le directeur des finances zougois Heinz Tännler s'est lui aussi mis à disposition de son parti pour prendre le siège d'Ueli Maurer. En tant qu'"externe" à la Berne fédérale, ses chances sont considérées comme minces.

Autre candidate "hors sérail", la conseillère d'Etat nidwaldienne Michèle Blöchliger, 55 ans, est l'unique femme à prétendre au poste. Actuelle ministre des finances de son canton, avocate, elle a été élue au gouvernement en 2018. Elle est pour l'instant peu connue hors de son canton, et fera office d'outsider dans la course.

Hans-Ueli Vogt est sorti du bois en dernier. Après plusieurs renoncements de ses poids lourds, comme la ministre cantonale Natalie Rickli, la puissante UDC zurichoise a proposé la candidature de ce professeur de droit. Conseiller national entre 2015 et 2021, âgé de 52 ans, représentant urbain du parti, Hans-Ueli Vogt est le père de l'initiative dite "sur les juges étrangers", rejetée par le peuple en 2018. Il s'est parfois écarté de la ligne de son parti, comme sur le mariage pour tous ou l'initiative sur les multinationales responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

L'Université de Berne se défend contre les reproches des occupants

Publié

le

Les occupants accusent l'Université de Berne de parti-pris pro-israélien, des reproches contestés par la haute école. (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

L'occupation de l'Université de Berne par des étudiants pro-palestiniens s'est poursuivie lundi. Selon les occupants, une centaine de personnes s'est jointe au mouvement entamé dimanche soir. La Haute école rejette les reproches qui lui sont faits.

Les étudiants rassemblés dans le bâtiment d'Uni Tobler reprochent à la direction de l'université d'adopter une position unilatérale pro-israélienne dans le conflit au Proche-Orient. Ils exigent que la haute école coupe ses liens avec les universités de l'Etat hébreu.

Des accusations rejetées par l'alma mater bernoise. Les universités ne sont pas des acteurs politiques, a déclaré un porte-parole à Keystone-ATS. L'Uni de Berne a des accords avec deux universités israéliennes pour des échanges d'étudiants. Il n'y a pas de collaboration plus importante en matière de recherche.

Comme c'est courant dans le monde scientifique, il existe une coopération entre des chercheurs bernois et israéliens dans des grands projets internationaux, par exemple dans le cadre du Cern à Genève, a-t-il ajouté. Il y a aussi des publications communes dans les domaines de la recherche biomédicale ou clinique, en biologie, dans les sciences de la terre ou dans les sciences historiques.

Contre une instrumentalisation

Le porte-parole a rappelé que les hautes écoles ont pour mission de fournir des prestations académiques dans le domaine de la recherche et de l'enseignement. Le maintien du discours académique est d'une importance capitale.

"Les hautes écoles ne peuvent pas tolérer l'exclusion de personnes ou d'institutions qui font partie de la communauté académique", a-t-il souligné. Selon lui, une instrumentalisation des universités n'est pas une condition à un dialogue constructif.

Une soixantaine de militants ont commencé à occuper dimanche soir le restaurant et certaines salles de l'université de Berne. Ils ont appelé au dialogue et affirmé qu'ils ne voulaient pas perturber le fonctionnement de la haute école.

La direction de l'alma mater n'a jusqu'ici pas indiqué si elle laisserait faire les occupants. Elle observe attentivement la situation, a précisé le porte-parole. L'université veut garantir pleinement l'enseignement et prendra, si nécessaire, "les mesures qui s'imposent".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le climat de consommation est demeuré stable en avril

Publié

le

Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'appréciation des perspectives économiques et de la situation financière actuelle et à venir par la population suisse n'a guère évolué en avril, ni sur un an, ni sur un mois.

L'indice du climat de consommation concocté par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est en effet inscrit à -38,1 points pendant le mois sous revue, contre -38,0 points en mars et -37,7 en avril 2023, témoignant d'une prudence persistante.

La stagnation est attribuable à un jeu à somme nulle des divers composantes de l'indice. Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge.

Les économistes fédéraux constatent néanmoins lundi une amorce de redressement du côté de la propension des Helvètes à procéder à des acquisitions d'envergure.

Publié sur une cadence mensuelle et non plus trimestrielle depuis février dernier, le sondage du mois d'avril repose sur les réponses de 3062 personnes aux questions du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

Publié

le

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Vaud

Un recensement lancé pour l'audiovisuel vaudois

Publié

le

Photos, vidéos, sons : un recensement de l'audiovisuel est en cours en terres vaudoises, tant analogique que numérique (Illustration © Pixabay))

Sous l'impulsion de l'association Memoriav, qui s'engage pour la sauvegarde et l'utilisation de l'audiovisuel en Suisse, un recensement audiovisuel canton par canton est lancé à l'échelle nationale. Vaud a commencé en mars.

La conservation du patrimoine audiovisuel est un défi. Pour pouvoir le conserver sur le long terme, il doit être particulièrement suivi. Pour référencer les lieux de conservation, les méthodes, ainsi que d'autres données, un référencement est lancé à l'échelle fédérale.

Tout débute avec l'impulsion de l'association Memoriav, qui travaille pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse.  Début 2022, elle lance une enquête à l'échelle nationale, pour recenser, canton par canton, le patrimoine audiovisuel. Depuis ce mois de mars 2024, cette enquête est officiellement lancée en terres vaudoises. Elle est dirigée sous la houlette d'un comité, qui représente les Archives cantonales, le Service des affaires culturelles et la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.

Le chargé de projet pour le canton de Vaud, Raphaël Berthoud, détaille les buts de ce recensement :

Raphaël BerthoudArchiviste et chargé de projet pour le canton de Vaud

Les fichiers ciblés sont les photographies, les films, les vidéos et documents sonores, tant numériques qu'analogiques.

Raphaël BerthoudArchiviste et chargé de projet pour le canton de Vaud

Les deux formats ont d'ailleurs chacun des enjeux de conservations différents :

Raphaël BerthoudArchiviste et chargé de projet pour le canton de Vaud

Dans le canton, le périmètre a été défini autour des Communes, des institutions culturelles et à une sélection d'associations ou d'entreprises. Cela représente un millier de partenaires. Ce sera ensuite le travail du chargé de projet de définir notamment la sélection des fichiers jugés pertinents :

Raphäel BerthoudArchiviste et chargé de projet pour le canton de Vaud

L'objectif de cette première étape est donc de réaliser ce recensement, avant d'en réaliser un rapport, qui permettra (peut-être) de définir les lignes d'une potentielle seconde étape :

Raphaël BerthoudArchiviste et chargé de projet pour le canton de Vaud

Les questionnaires seront envoyés aux différentes institutions et cibles de ce recensement dès ce mois d'avril et jusqu'à la fin de l'été.

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X