Suisse
Contrôle fédéral des finances: pour un service long plus flexible
Le service long qui permet d'accomplir son service militaire en une fois devrait gagner en flexibilité. Chaque année, 15% maximum des personnes aptes au service y sont admises. Une limite trop stricte aux yeux du Contrôle fédéral des finances (CDF).
Le service long a été introduit il y a plus de 15 ans. Aujourd'hui, ce sont environ 3600 militaires qui accomplissent leur service sans interruption chaque année. Cette possibilité n'existe toutefois pas dans toutes les catégories d'armes, indique le CDF dans son rapport publié mercredi.
De manière générale, le service long complète de manière judicieuse le modèle des cours de répétition annuels, indique le rapport. L'armée peut compter en tout temps sur quelque 200 soldats du bataillon d'intervention en cas de catastrophe naturelle ou technologique. En outre, les militaires en service long jouent un rôle important dans l'instruction.
Durée plus longue
Mais le modèle pourrait encore être amélioré. Selon une enquête menée auprès de quelque 2400 militaires, un peu plus de 20% ont une préférence pour le modèle du service long et près de 10% seraient ouverts aux deux modèles.
Mais certains renoncent aujourd'hui au service long en raison de la durée des obligations militaires. Depuis 2018 et jusqu’à la phase de mise en oeuvre du développement de l’armée (DEVA) en 2023, les militaires en service long accomplissent 55 jours de service de plus que ceux soumis au modèle des cours de répétitions. Après 2023, la différence sera ramenée à 35 jours.
Plus motivés
Parmi les raisons invoquées pour le service long figure la meilleure conciliation avec les études et la vie professionnelle ainsi que la motivation à terminer le plus rapidement possible le service militaire. Ceux qui ont opté pour le service d'une traite croient davantage à l’utilité de leur engagement.
Les différences de coût entre le service long et les cours de répétition ne sont pas très grandes. Selon les calculs du Groupement Défense, les coûts d’exploitation diminueraient d’un peu plus de 20 millions de francs si la proportion de militaires en service long devait doubler. Ce chiffre est toutefois accompagné d’incertitudes.
Aujourd'hui, les militaires en service long coûtent un peu plus cher en raison d’une période de service nettement plus longue. Et ce même si les montants journaliers des allocations pour perte de gain (APG) sont inférieurs à ceux octroyés pour les militaires effectuant des cours de répétition.
Répondre à la demande
Près de la moitié des personnes qui ont émis le souhait d'effectuer leur service sans interruption sont prises pour le service long. Le CDF craint que les autres dont la demande a été refusée ne tentent d’échapper à l’armée. Des mesures devraient être prises au vu du manque d’effectifs de l’armée.
Depuis près de dix ans, la proportion de militaires en service long avoisine la limite maximale de 15%. La réduction à deux débuts d’écoles de recrues n’y a pas changé grand-chose. Les années où les personnes astreintes sont peu nombreuses, la limite permet de recruter moins de militaires en service long que prévu.
Mieux évaluer les besoins de l'armée
Le rapport n’a pas permis de déterminer quelle serait la proportion idéale entre les militaires en service long et ceux soumis aux cours de répétition. La part de militaires en service long doit correspondre aux besoins de l’armée. Mais actuellement, ce point manque de transparence.
Le Groupement Défense doit clairement montrer où il a identifié un besoin et quelle en est l’ampleur. En outre, le CDF estime qu’il faudrait envisager un relèvement de la limite maximale de 15%, voire sa suppression. Une telle mesure permettrait à l’armée de disposer d’une plus grande flexibilité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les villes de Genève et Sierre touchées par la cyberattaque russe
Les villes de Genève et de Sierre (VS) ont été victimes d'une cyberattaque. A Genève, le site web de la municipalité a été rendu inaccessible durant plusieurs heures mercredi matin, a indiqué le service de presse de la Ville, confirmant une information du Blick.
En fin de matinée, le problème était en passe d'être résolu, a ajouté la Ville de Genève à Keystone-ATS. Il n'y a pas eu de vol de données.
La Ville de Sierre a elle aussi confirmé être "la victime indirecte" d'une cyberattaque visant la société qui héberge son site. Le problème se situe au niveau de l'accessibilité du site et non de son contenu qui n'a pas subi de pertes de données. "Nous laissons l'hébergeur de notre site régler le problème", précise encore la Ville de Sierre à Keystone-ATS.
Egalement touché mercredi matin, le canton de Schaffhouse a pour sa part indiqué en fin de matinée que son site était de nouveau accessible.
Déni de service distribué
Ces cyberattaques font écho à d'autres actions menées par des pirates informatiques russes mardi contre des sites internet de plusieurs communes et banques suisses. Ces attaques se font par déni de service distribué (DDoS). Elles consistent à paralyser des sites web et des applications en les surchargeant de requêtes ciblées.
Selon l'Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), les attaques ont été revendiquées par le groupe de hackers russes "NoName". Les attaques DDoS ne permettent pas de voler des données. Les pirates informatiques qui lancent de telles attaques ont pour but premier d'attirer l'attention.
Mardi, les sites web de différentes organisations ont été surchargés, notamment les sites des banques cantonales zurichoise et vaudoise et de plusieurs communes lucernoises. Ces cyberattaques interviennent alors que se tient le Forum économique mondial (WEF) de Davos.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Faut-il casser sa tirelire pour faire carrière dans le sport?
Le financement est un point central dans la vie des sportifs d'élite. Aides étatiques, associations, fondations, sponsors: c'est parfois un équilibre fragile pour les athlètes.
Si les grandes stars arrivent à vivre de leur sport, la plupart des athlètes de haut niveau doivent travailler à côté. Le nouveau Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, a une grande expérience, notamment dans le milieu associatif. Alors, quelle place prend le financement dans la vie des sportifs?
Charles Devantay a choisi de concilier travail et sport. Avec un emploi à 50%, le sprinteur parvient à maintenir un niveau semi-pro. Mais cela signifie qu'il faut trouver des sponsors.
En fin d’année, le Vaudois a perdu un soutien important. Pour pouvoir continuer sa carrière sportive, il avait alors deux solutions: augmenter son taux de travail, ce qui ne faisait pas forcément sens, ou compenser cette perte financière. Il a opté pour la seconde option en lançant un crowdfunding.
Au final, pour les sportifs d’élite, cette recherche de sponsors représente presque un travail à part entière.
Pour ceux qui répondent par la négative, les raisons qui sont le plus souvent évoquées sont le fait qu'ils soutiennent déjà d'autres athlètes. "Il en a aussi pour qui ça ne fait simplement pas partie de leur stratégie commerciale. Et des fois, c'est juste 'on a pas envie', sans qu'il y ait vraiment de raison. Des fois c'est un peu dur à accepter." Le sprinteur constate aussi que certaines entreprises sont plus réticentes à sponsoriser des sportifs depuis la pandémie de Covid. "Les gens osent moins", résume le Vaudois.
Dans cette recherche de sponsors, la popularité joue également un rôle.
S'ajoute à cela la pression de devoir faire de bons résultats. Des aides existent également. Elles passent principalement via des associations ou des fondations. Quel serait le monde idéal pour Charles Devantay en matière de financement?
Cédric Bovey n'est pas tout à fait d'accord avec ces propos.
Mais est-ce que l'État pourrait faire plus pour aider les sportifs? Oui, répond Cédric Bovey, mais on en revient aux associations et fondations.
Pour rappel, l'initiative populaire “Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse !” demande que le Canton alloue 1% de son budget au sport, soit 100 millions de francs. Le contre-projet propose d'investir près de 72 millions.
Un problème aussi culturel
Et s’il est si compliqué de vivre uniquement grâce au sport, c’est aussi par manque de reconnaissance.
Le Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, confirme et ajoute que la politique joue un rôle là-dedans.
Suisse
Exercer son équilibre pour contrer les méfaits du vieillissement
Chez les seniors, altération du contrôle moteur, troubles de la cognition ou du sommeil sont des maux fréquents. Une équipe fribourgeoise montre qu’entraîner son équilibre permet de contrer l’un des dysfonctionnements neurologiques à l’origine de ces pathologies.
Les scientifiques emmenés par Yves-Alain Kuhn et Wolfgang Taube, de l’Université de Fribourg (UNIFR), se sont penchés sur un neurotransmetteur, l’acide gamma-aminobutyrique (GABA). Son rôle consiste à empêcher certains messages nerveux d’aller trop loin ou trop fort. Il agit comme une sorte de frein permettant au cerveau d’éviter une surcharge d’activités.
Ce rôle de frein, qui agit dans le cortex moteur, autrement dit dans la zone qui contrôle les mouvements, est connu sous le nom d’inhibition intracorticale GABAergique.
"Avec l’âge, cette inhibition fonctionne moins bien", explique Yves-Alain Kuhn, cité mercredi dans un communiqué de l'UNIFR. C’est ce dysfonctionnement qui est à l’origine, entre autres, des troubles de l’équilibre et de la perte du contrôle moteur chez les seniors.
Curieusement, chez les enfants aussi, cette inhibition est naturellement moins développée, ce qui contribue parfois à des mouvements plus désordonnés au début de l’apprentissage des mouvements. Cette capacité d’inhibition atteint son apogée à l’âge adulte, pour ensuite décliner progressivement avec le temps.
Des exercices efficaces
Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont scindé en deux groupes 40 personnes âgées entre 66 et 81. Dans le premier, 20 seniors ont suivi des exercices d’apprentissage de l’équilibre à raison de deux séances d’une heure par semaine, tandis que le second servait de groupe de contrôle.
Les seniors du premier groupe ont dû effectuer des exercices de plus en plus difficiles, par exemple marcher sur une surface instable comme des coussins, ou encore sur une planche oscillante ou même une slackline.
Au bout de six mois, l’équipe de scientifiques a observé une amélioration sensible de l’inhibition intracorticale (+16,5%) et des performances d’équilibre (+15%) dans le premier groupe par rapport au second.
"Nous avons ainsi pu démontrer, et cela pour la première fois, que les personnes âgées en bonne santé sont capables d’agir sur ce fameux déclin de l’inhibition intracorticale lié à l’âge, un processus qui n’a donc rien d’inéluctable", se réjouit le chercheur.
L’activité physique peut donc constituer un outil puissant pour rétablir l’équilibre entre les neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs, même à un âge avancé. Des scientifiques allemands ont également contribué à ces travaux publiés dans The Journal of Physiology.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le président panaméen défend le canal au WEF
Le président panaméen, Jose Raul Mulino Quintero, a défendu mercredi à Davos (GR) le canal du Panama, convoité par Donald Trump. Le canal n'est "pas un cadeau" a-t-il déclaré, en rappelant à quel point l'Amérique centrale en dépend.
"Le canal du Panama n'a pas été une concession ou un cadeau des Etats-Unis", a déclaré le dirigeant lors d'une table ronde organisée au Forum économique mondial (WEF) de Davos. "Le canal du Panama appartient au Panama et continuera de lui appartenir", a-t-il réaffirmé.
Le Panama est un pays unique par sa position géographique, car il relie l'Amérique du Sud à l'Amérique centrale, a poursuivi le chef de l'Etat.
Il y a les Etats-Unis, puis la Chine, certes, mais trois autres pays compte sur le Panama et son canal, a-t-il expliqué. Interrogé à la sortie, le dirigeant n'a pas voulu indiquer s'il avait parlé avec le président américain investi lundi.
Egalement présente, la présidente péruvienne Dina Boluarte a elle indiqué avoir félicité le républicain américain. La dirigeante, visée par une enquête, doit être jugée à la fin de son mandat en 2026.
Le canal "propriété" du Panama
Dans son discours, Donald Trump a réitéré sa menace de "reprendre" le contrôle du canal de Panama, voie navigable entre l'Atlantique et le Pacifique construite par les Etats-Unis, inaugurée en 1914 et transférée au Panama en 1999.
"Le canal appartient et continuera d'appartenir au Panama", avait tout de suite réagi le président panaméen. La mission du pays auprès de l'ONU a mardi exprimé sa préoccupation dans une lettre envoyée au secrétaire général Antonio Guterres.
La Chine a elle souligné n'avoir "jamais interféré" dans les affaires liées au canal du Panama. "La souveraineté et l'indépendance du Panama ne sont pas sujettes à négociation, et le canal ne doit être soumis à aucun contrôle direct ou indirect de grandes puissances", a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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