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Coronavirus - La Délégation des finances débloque 775 millions de plus

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Image d'illustration (KEYSTONE/Anthony Anex)
La Confédération peut acquérir en urgence du matériel sanitaire et des médicaments, et contribuer au développement de vaccins contre le COVID-19. La Délégation des finances a libéré mercredi à ces fins des crédits provisoires à hauteur de 775 millions de francs.

La semaine passée, le Conseil fédéral avait demandé au Parlement des crédits supplémentaires d'un montant total de 2,24 milliards de francs, soulignant le caractère urgent d'un tiers de cette somme. Mercredi, la Délégation des finances (DélFin) a reconnu cette urgence et débloqué 775 millions de francs, ont annoncé les services parlementaires.

Ces crédits provisoires sont à disposition avec effet immédiat. Le Parlement se prononcera ultérieurement au début du mois de mai lors de la session extraordinaire sur le dossier.

L'argent libéré doit permettre principalement de garantir à la population et aux hôpitaux un approvisionnement en masques, désinfectant et tests puisque "la disponibilité de ces produits constitue une condition décisive pour un assouplissement progressif des mesures de protection actuelles". Il doit aussi servir à soutenir des équipes de recherche internationales dans le développement rapide d'un vaccin contre le coronavirus.

Pour quatre mois supplémentaires

A la fin mars, la DélFin avait déjà approuvé un crédit supplémentaire urgent de 350 millions de francs pour l’achat de matériel sanitaire. Ces acquisitions de masques, gants, désinfectant, kits de prélèvement d’échantillons, kits de test et appareils de respiration se fondaient sur une capacité de 60 jours.

A la fin du mois de mars 2020, sur le montant susmentionné, quelque 200 millions de francs étaient déjà réservés pour des commandes effectuées, selon le communiqué de la DélFin. La tranche de crédit supplémentaire de 2,1 milliards de francs (dont 700 millions de francs en tant que crédit provisoire approuvé par la DélFin) devra servir à acquérir du matériel sanitaire pour quatre mois supplémentaires, soit jusqu’à fin août 2020.

Dans sa prise de position écrite, la DélFin se félicite que ce crédit serve non seulement à faire des acquisitions à l’étranger, mais aussi à encourager la production indigène de masques et à étendre les capacités en Suisse.

Acquisition immédiate importante

Ces crédits d'urgence servent également à lutter contre la probable pénurie de médicaments à venir. Pour la délégation, il est indiscutable d’acquérir immédiatement ces médicaments actuellement menacés d’une pénurie et a donc approuvé le crédit provisoire de 65 millions de francs (sur les 130 millions proposés par le Conseil fédéral).

Mardi, Patrick Mathys, responsable à l'Office fédéral de la santé publique, a admis que la situation était "tendue" pour les médicaments utilisés en soins intensifs. La Confédération fait son possible pour se fournir sur le marché international. Mais la demande est générale, a-t-il ajouté.

Malgré la forte demande mondiale, la Confédération devra s'approvisionner en tenant compte des coûts et en se basant sur un besoin clairement identifié, écrit la DélFin qui compte suivre "de très près" l'utilisation des moyens octroyés.

Des vaccins pour début 2021

Le Conseil fédéral prévoit en outre de contribuer aux efforts de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) - en français, Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies - à hauteur de 10 millions de francs (également inclus dans le crédit provisoire). Cette coalition ambitionne de développer, d’ici début 2021, jusqu’à trois vaccins qui pourront être présentés aux autorités d’homologation.

Enfin, la DélFin a également examiné le projet de financement transitoire visant à soutenir l’industrie aéronautique touchée par la crise actuelle. Elle est clairement d'avis que le Conseil fédéral devra soumettre au Parlement, dans le cadre de la procédure ordinaire, les éventuelles décisions qu’il prendra fin avril 2020 concernant des aides financières à l'industrie aéronautique. Le Parlement pourrait alors prendre une décision au début du mois de mai.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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