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Vaud: 403 millions pour lutter contre le coronavirus

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Les comptes 2019 du canton de Vaud affichent un bilan positif pour la 15e année consécutive. Ils présentent un excédent de revenus net de 4 millions de francs, tout en dégageant 403 millions pour pallier les effets de la crise du coronavirus.

"L'exercice 2019 s'inscrit dans la continuité des 14 dernières années: positif et équilibré", a commenté Pascal Broulis, conseiller d'Etat vaudois et chef des finances. S'il a qualifié les comptes 2019 d'"excellents et solides", il a aussi affirmé qu'il y aura "un avant et un après coronavirus". "Il faut s'attendre à une rupture du fait de la pandémie (...) L'impact du Covid-19 sera à coup sûr très important".

Confiance et incertitudes

Entre confiance et incertitudes, le grand argentier vaudois a tenté de rassurer: "Il y a au moins une force dans ce canton, des comptes positifs (...) Vaud affronte cette épreuve avec des finances solides et un endettement faible et maîtrisé".

Sur les 403 millions de francs pour pallier les effets du coronavirus et intégrés donc aux résultats 2019, 50 millions vont au fonds de chômage et 100 millions au fonds de garantie, soit 150 millions pour le secteur économique. Les 253 millions restants serviront à diverses mesures futures qui n'ont pas encore été identifiées avec précision. M. Broulis a toutefois évoqué de très gros besoins pour le secteur sanitaire.

Sans compter ces 403 millions ainsi que d'autres préfinancements, des écritures de bouclement et des amortissements non planifiés, l'excédent de recettes s'élèverait à 563 millions de francs.

Forte hausse pour la santé et le social

Pour l'ensemble de l'exercice 2019, les charges brutes se sont élevées à 10,48 milliards de francs. Hors éléments extraordinaires - dont le préfinancement pour le coronavirus -, la croissance des charges a été de 2,8%, comparable à celle de l'année précédente (+2,9%), soit une augmentation réelle de 268 millions.

La santé et le social (+143 millions) a été le secteur à croître le plus fortement, suivi par la hausse de la masse salariale de l'Etat (+56 millions, dont 42 millions pour l'enseignement).

Côté revenus, ceux-ci se montent à 10,484 milliards de francs pour 2019, soit une augmentation de 1,2% (+128 millions) par rapport à 2018. M. Broulis a rappelé que les impôts représentaient le 60% environ des revenus du canton.

Les impôts sur le revenu (+154 millions) et sur la fortune (+21 millions) ont progressé par rapport à 2018, mais la hausse est surtout due à des éléments non pérennes. Il s'agit de taxations exceptionnelles liées notamment aux dénonciations spontanées et d'effets exceptionnels et conjoncturels sur la fortune, a précisé le chef des finances.

L'impôt sur le bénéfice des entreprises a, lui, diminué (-131 millions) en comparaison à 2018, à la suite notamment de la mise en oeuvre de la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III).

La dette grimpe

S'agisant des investissements bruts, y compris des prêts octroyés et des garanties activées, quelque 580 millions de francs ont été globalement investis dans l'économie vaudoise. Les secteurs environnementaux, scolaires (infrastructures), culturels, sécuritaires (prisons), sanitaires, routes et transports publics ainsi que le développement économique ont été les principaux bénéficiaires.

La dette de l'Etat de Vaud se monte désormais à 975 millions de francs (contre 875 millions en 2018). Elle poursuit sa croissance amorcée en 2015, à souligné M. Broulis. "Maîtrisée, cette progression est liée notamment au versement du solde de la recapitalisation de la Caisse de pensions cantonale (CPEV), soit 319 millions pour cette dernière tranche versée en 2019", a-t-il précisé.

Le conseiller d'Etat a sinon cité deux priorités en plus de celle des mesures nécessaires pour affronter la crise du coronavirus: le Plan climat du canton qui sera présenté le 3 juin prochain et les négociations avec les communes s'agissant de la répartition de la facture sociale et la péréquation financière. Dans ce dernier dossier tendu, M. Broulis a fixé comme objectif "de trouver le chemin" d'ici la fin de l'année.

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Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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