Économie
Credit Suisse: Severin Schwan rend son mandat d'administrateur
Credit Suisse s'apprête à prendre congé de trois membres de son comité du risque, dont le numéro deux du conseil d'administration Severin Schwan. Le directeur général du géant pharmaceutique Roche "a décidé de ne pas être candidat à sa réélection".
Il sera imité à l'assemblée générale ordinaire du 29 avril par Kai Nargolwala et Juan Colombas, indique la banque aux deux voiles dans un communiqué lundi.
La vice-présidence doit revenir à Christian Gellerstad, membre de l'organe de surveillance depuis 2019.
S'il ne se trouvait pas en première ligne d'une fronde d'actionnaires exprimée en préambule à l'assemblée générale 2021, Severin Schwan avait néanmoins fait à l'instar de l'ensemble du comité des risques l'objet d'un appel à la non-réélection formulé par le fonds souverain norvégien, qui disposait alors de près de 3% dans le capital de l'établissement de la Paradeplatz.
Remaniements successifs
Le comité d'évaluation des risques se trouve dans la tourmente depuis l'éclatement des débâcles Greensill et Archegos en début d'année dernière. Sous la pression, son président d'alors, Andreas Gottschling, avait retiré sa candidature pour le renouvellement de son mandat à l'aube même de l'assemblée annuelle de fin avril 2021. Richard Meddings avait alors repris l'intérim, avant de le céder à l'automne à Axel Lehmann.
Ce dernier a été propulsé depuis à la présidence du groupe suite au départ précipité en janvier du Portugais Antonio Horta-Osorio, emporté, lui, par des indélicatesses en matière de respect des règles de quarantaine. M. Lehmann doit rendre en avril la responsabilité du comité du risque à M. Meddings, mais de manière définitive cette fois.
La débâcle du fonds spéculatif américain Archegos avait coûté près de 5 milliards de francs à la banque en 2021. Credit Suisse s'efforce par ailleurs toujours de rembourser quelque 10 milliards de dollars aux clients ayant investi dans des véhicules de placements dits "Supply Chain Finance", liquidés préventivement avant la défection de la société d'affacturage britannique Greensill. Quelque 6,7 milliards ont pour l'heure été reversés aux investisseurs.
Sur le front des litiges juridiques, Credit Suisse s'est notamment engagé en octobre à payer près de 475 millions de dollars aux autorités américaines et britanniques pour solder des poursuites liées à des levées de fonds organisées par l'établissement bancaire au nom d'entreprises d'État au Mozambique.
Nouvelles têtes
Trois nouveaux administrateurs seront proposés pour occuper les fauteuils laissés vacants. Mirko Bianchi officiait jusqu'il y a peu comme responsable de la gestion de fortune et de la banque privée chez Unicredit. Professeure d'économie à la London School of Economics, Keyu Jin siège déjà chez Richemont et Qingdao AInnovation venture. Amanda Norton occupait récemment encore le poste de responsable des risques chez Wells Fargo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Davantage d'argent pour une entreprise d'armement en partie suisse
Le groupe Nitrochemie, une entreprise commune de Rheinmetall et de Ruag MRO, devrait disposer de plus de moyens financiers. Le Conseil des Etats a tacitement transmis jeudi une motion en ce sens.
Rheinmetall a demandé à Ruag MRO d'augmenter le capital de l'entreprise de plus de 200 millions de francs. Elle attend une réponse d'ici mai prochain. Le texte charge le Conseil fédéral de créer les conditions pour que Ruga MRO dispose du capital nécessaire, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Si Ruag MRO ne contribue pas à la hausse des capacités, sa part dans Nitrochemie sera automatiquement réduite, a indiqué Werner Salzmann (UDC/BE) pour la commission. "Rheinmetall pourrait décider seul de l'orientation de Nitrochemie."
La base technologique et industrielle en matière de sécurité de la Suisse s’en trouverait affaiblie. L'armée n'aurait par ailleurs plus un accès privilégié aux commandes de charges propulsives.
Le Conseil fédéral était favorable au texte, contrairement à la gauche. Le Conseil national a adopté mercredi une motion similaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Nette reprise du commerce extérieur en février
Tant les exportations que les importations ont nettement rebondi en février, après la chute du mois précédent. Comme à l'accoutumée, elles ont été largement soutenues par le secteur de la chimie-pharma.
En février, les exportations ont progressé de 6,6% sur un mois, en termes nominaux et après désaisonnalisation. En termes réels, soit ajusté de l'inflation, la hausse est de 4,2%, détaille jeudi l'Office fédéral de la douane et de la sécurité aux frontières (OFDF) dans son relevé mensuel. Toujours comparé à janvier, les importations ont bondi de 7% en nominal et de 3,3% en réel.
La balance commerciale a bouclé sur un excédent de 4,3 milliards de francs, contre 4,0 milliards précédemment.
La hausse des exportations repose quasi exclusivement sur les produits chimiques et pharmaceutiques (+12% nominal, +9,5% réel). Le secteur des machines et de l'électronique a aussi tiré son épingle du jeu (+1,9%, nominal, +0,6% réel).
A l'inverse, l'horlogerie a touché le fond, avec des exportations à leur plus bas niveau depuis septembre dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Fed constate une incertitude "inhabituellement élevée" aux USA
La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude "inhabituellement élevée" dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Les marchés s'attendaient massivement à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.
Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l'institution en conférence de presse, à l'issue de deux jours de réunion de politique monétaire.
Jerome Powell a déclaré que "l'incertitude (était) inhabituellement élevée" aux Etats-Unis.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) a aussi estimé que les droits de douane imposés aux produits entrant aux Etats-Unis avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela "pourrait retarder" les progrès sur l'inflation.
Les responsables de la Fed ont aussi livré leurs nouvelles prévisions pour l'économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l'investiture de Donald Trump en janvier.
Elles montrent que leur confiance dans l'avenir a reculé.
Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l'année (contre 2,1% prévu auparavant).
Ils prévoient aussi une accélération de l'inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).
Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).
Seul invariant dans les prévisions: les responsables s'attendent toujours globalement à ce que l'institution monétaire décide deux baisses de taux (d'un quart de point chacune) cette année.
La Bourse de New York a accueilli positivement l'issue de cette réunion et les commentaires de Jerome Powell. Les principaux indices de la place américaine étaient en nette hausse.
Vers 20h10 suisses, le Dow Jones prenait 1,30%, l'indice Nasdaq gagnait 2,09% et l'indice élargi S&P 500 grimpait de 1,62%.
"Catastrophe"
Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s'était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué aux Etats-Unis.
Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Trump.
Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l'État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l'État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.
Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).
Les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation - ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner -, en même temps qu'un refroidissement de l'économie - ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.
Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d'une récession avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu'elle soit "élevée". Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas "ce type de prévision".
Les initiatives du président Trump ont désorienté jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.
Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l'État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.
"Il était auparavant inconcevable qu'un président - y compris Trump pendant son premier mandat - fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.
"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Edmond de Rothschild: nouveau record des actifs sous gestion
Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. En dépit de l'appréciation du franc, la collecte nette a été soutenue sur toutes les régions.
La collecte nette est affichée en croissance de 3,8% par rapport à l'exercice précédent, à 6,3 milliards, a indiqué Edemond de Rothschild mercredi. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 243 millions à 207 millions. La banque le justifie par l'environnement de baisse des taux et par des investissements alloués durant l'année dans les infrastructures et dans le personnel.
Dans le détail des effectifs, le groupe a compté 100 recrutements dans toute la Suisse et tout métiers confondus. Le nombre de banquiers privés a augmenté de 10%. Par ailleurs, la maison bancaire s'est installée dans son nouveau siège au sein de l'écoquartier de l'Etang, à Vernier, où sont rassemblés ses 700 collaborateurs.
"Croissance organique"
Edmond de Rothschild affiche un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 19,7%, contre 21,2% en 2023. Son ratio de liquidités (LCR) s'élève à 193%, après 220%.
"Nos priorités pour 2025 sont la croissance organique du groupe et la poursuite des affaires en particulier en Suisse", explique François Pradervand, responsable du marché suisse, à l'agence AWP, "avec un renforcement à Lausanne notamment". En juin, sept nouveaux collaborateurs ont renforcé la présence du groupe dans l'Arc lémanique.
A l'international, M. Pradervand souligne le renforcement des bases géographiques porteuses, notamment au Moyen-Orient. En juin, la banque a lancé un projet de fonds de dette d'infrastructure avec la première société de gestion d'Arabie Saoudite, SNB Capital. Au Vietnam, la collaboration avec la Bank for Investment and Development of Vietnam, en vue de fonder la première banque privée du pays, se poursuit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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