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Suisse

Le marché immobilier sous la loupe de Credit Suisse

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Il y aura davantage de logements vacants sur le marché locatif. C’est l’un des constats de l’étude de Credit Suisse sur le marché immobilier 2019.

La construction dans le secteur va se poursuivre tant que les taux d’intérêt négatifs prédomineront. Le marché est pourtant déjà saturé dans plusieurs régions. Pas sûr non plus que les constructions actuelles répondent à la demande réelle. Sarah Carnazzi Weber, responsable analyse sectorielle au Credit Suisse :

Sarah Carnazzi WeberResponsable analyse sectorielle, Credit Suisse

La grande banque estime que cette hausse attendue de logements locatifs vacants poussera les bailleurs à privilégier la qualité des biens sur le marché. La localisation des logements ou le prix ne seront plus les seuls critères :

Sarah Carnazzi WeberResponsable analyse sectorielle, Credit Suisse

Les plans de sol arrivent aujourd’hui au 4e rang des critères d’évaluation d’un logement. Longtemps négligée, leur qualité peut désormais être mesurée et analysée de manière précise :

Sarah Carnazzi WeberResponsable analyse sectorielle, Credit Suisse

Les économistes du Credit Suisse prévoient un recul des loyers de 1 à 2% en 2019.

De son côté, la propriété reste avantageuse financièrement presque partout en Suisse, malgré la hausse des prix de l’immobilier. En tenant compte de tous les coûts, l’appartement en propriété est en moyenne 18% moins cher qu’un logement comparable en location. Mais l’accès à la propriété se fait au prix de quelques compromis :

Sarah Carnazzi WeberResponsable analyse sectorielle, Credit Suisse

À cause des contraintes réglementaires et du ralentissement de l’offre Credit Suisse estime toutefois que le taux de propriété, près de 39% aujourd'hui, devrait diminuer en 2019… une première depuis longtemps.

L’étude se penche aussi sur les surfaces de bureau. La demande va de paire avec la croissance de l’emploi et se dirige également vers des espaces plus flexibles. Sarah Carnazzi Weber, responsable analyse sectorielle au Credit Suisse.

Sarah Carnazzi WeberResponsable analyse sectorielle, Credit Suisse
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Suisse

Le fossé entre ville et campagne continue de se creuser en Suisse

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Les différences entre la ville et la campagne ont continué à se creuser en Suisse ces dernières années. (Image symbolique) (© Keystone/MICHAEL BUHOLZER)

La population suisse ressent une accentuation du fossé entre ville et campagne, selon un sondage. Les sondés sont en revanche pour la plupart satisfaits de la qualité de vie dans leur commune.

Environ un tiers de la population suisse considère les différences entre ville et campagne comme pesantes pour le pays, révèle le troisième baromètre ville-campagne de la coopérative agricole Fenaco et de l'institut de recherche Sotomo. Il y a quatre ans, seul un quart des personnes interrogées considéraient ce fossé comme un fardeau.

Selon le sondage, de plus en plus de personnes s'identifient politiquement au pôle rural et ce, malgré une urbanisation croissante. Cette proportion est passée de 25% à 33% depuis 2021. Seulement environ un cinquième des sondés se définit encore comme citadin. Globalement, les deux groupes se sentent de moins en moins considérés par l'autre partie.

Une grande majorité de la population (86%) évalue positivement la qualité de vie dans sa commune. C'est dans les communes dont la croissance démographique est supérieure à la moyenne que l'évaluation est la plus positive, même si cette hausse est généralement vue d'un oeil critique. C'est la première fois que le baromètre pointe cette contradiction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le patron de Breitling se réjouit de l'accord douanier avec les USA

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"Nos produits ne suppriment aucun emploi aux USA", a-t-il insisté dans sa prise de position. "Nous sommes exclusivement Swiss Made et c'est aussi la raison pour laquelle nos produits sont achetés aux USA." (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Georges Kern, patron de la marque horlogère Breitling, a assuré être "très heureux de l'abaissement des droits de douane de 39% à 15%", auprès de l'agence AWP. Le directeur général prévoit une forte croissance aux Etats-Unis, principalement grâce à la fin du shutdown.

M. Kern s'est toutefois ému que l'horlogerie ne soit pas exemptée de surtaxes dans le cadre de l'accord entre les deux pays présenté vendredi dernier. Il a aussi regretté que le taux d'environ 2% qui s'appliquait auparavant sur les biens suisses entrant sur le territoire américain ne soit plus que de l'histoire ancienne.

"Nos produits ne suppriment aucun emploi aux USA", a-t-il insisté dans sa prise de position. "Nous sommes exclusivement Swiss Made et c'est aussi la raison pour laquelle nos produits sont achetés aux USA."

Le chef de l'entreprise de Granges, dans le canton de Soleure, assure que le marché américain reste "très solide" avec une croissance "robuste". "Nous somme confiants quant à notre évolution future grâce à notre large présence" sur place. "La retenue temporaire des consommateurs observée cet automne était principalement liée au shutdown (paralysie budgétaire), et non aux nouveaux droits de douane."

En septembre, les exportations de garde-temps vers les Etats-Unis, premier marché des montres suisses, ont plongé de plus de 55,6% sur un an, selon les données de la Fédération horlogère suisse (FH).

Alors que les employés fédéraux ont repris le travail outre-Atlantique, M. Kern table sur une "reprise rapide", avec un retour à des taux de croissance à deux chiffres. Le partenariat avec la National Football League (NFL), l'association des équipes professionnelles de football américain, devrait également y contribuer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité

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Les six candidats veulent faire de Lausanne une ville "réellement écologique et solidaire^". (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Ensemble à Gauche lance six candidats dans la course à la municipalité de Lausanne, le 8 mars prochain. Franziska Meinherz, Johann Dupuis, Léonie Kovaliv, Julien Nagel, Agathe Raboud Sidorenko et Guillaume Matthey forment "un ticket combatif" pour plus d'égalité, de justice et de dignité.

La formation de la gauche radicale veut faire de Lausanne "une ville réellement écologique et solidaire" et "accessible à tous". Elle estime que l'alliance rose-verte à la tête de la municipalité depuis bientôt 40 ans n'offre aucune réponse à la hauteur des défis climatiques et sociaux, écrit-elle lundi dans un communiqué.

Le ticket est composé de membres de Solidarités et d'indépendants de gauche, issus des syndicats et des mouvements sociaux. Il défend une politique de 100% de loyers abordables, des transports publics efficaces et gratuits ainsi des offres culturelles et sportives gratuites pour les personnes à faibles revenus.

Les candidats veulent lutter contre la précarité et les addictions en investissant dans le travail social, l'animation socioculturelle et les dispositifs de réduction des risques. Ils réclament également une profonde transformation de la police lausannoise "pour éliminer le racisme systémique et les violences policières".

Candidats désignés

La plupart des partis ont désormais désigné leurs candidats pour les prochaines élections communales. Les socialistes partent à trois avec les sortants Emilie Moeschler et Grégoire Junod, associés au nouveau venu Julien Eggenberger. Les Vert-e-s lancent leurs élus sortants Natacha Litzistorf et Xavier Company. Le Parti ouvrier et populaire (POP) présente un nouveau candidat, Xavier Roth.

Le PLR mise sur un trio avec Pierre-Antoine Hildbrand (sortant), Marlène Bérard et Mathilde Maillard. L'UDC propose trois candidats, Valentin Christe, Fabrice Moscheni et Patrizia Mori.

Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR). Florence Germond (PS) et David Payot (POP) ne se représentent pas en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Beyond Gravity veut construire des satellites de A à Z

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Beyond Gravity indique développer et construire déjà de nombreux éléments comme la structure des engins, la protection thermique, les ordinateurs, les antennes, les ailes solaires ou encore les instruments de collecte des données. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'entreprise Beyond Gravity, filiale de Ruag International, ambitionne de se charger de la totalité de la construction de ses satellites. Elle s'attend à ce que les engins soient dans l'espace d'ici fin 2028. Aucun montant n'est toutefois dévoilé.

La société spécialisée dans le domaine spatial souhaite "fournir davantage de solutions directes aux clients finaux", selon le communiqué paru lundi. Beyond Gravity explique avoir uni les forces de tous ses sites européens "afin d'accélérer notre capacité à construire des satellites de taille moyenne pour orbites basses" et "peu coûteux", sans plus de précision.

L'objectif est de répondre à la situation géopolitique actuelle sur le Vieux continent, qui montre un besoin de satellites européens supplémentaires. Oliver Grassmann, qui dirige la division des satellites cité dans le document, souligne qu'il s'agit d'occuper une niche du marché, qui n'est ni couverte par de petites jeunes pousses ni par les grands acteurs établis.

Beyond Gravity indique développer et construire déjà de nombreux éléments comme la structure des engins, la protection thermique, les ordinateurs, les antennes, les ailes solaires ou encore les instruments de collecte des données.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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