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Coronavirus

Des garanties pour les grands événements culturels

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Avec l'augmentation des vaccinations, les événements réunissant plus de 1000 personnes pourraient redevenir possibles à partir de l'été 2021, estime mercredi le Conseil fédéral.(@KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les manifestations pourraient réunir jusqu'à 3000 personnes dès juillet. Mais les organisateurs ont besoin de garanties. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi les critères leur ouvrant la voie à une indemnisation si la situation sanitaire se détériore.

Les cantons devraient pouvoir autoriser les grandes manifestations accueillant jusqu'à 3000 visiteurs à partir du 1er juillet. Cette limite sera portée à 10'000 en septembre. Le Conseil fédéral a présenté les conditions pour permettre l'organisation de ces événements. Il se prononcera vraisemblablement dans la seconde moitié du mois de juin sur les conditions et les dates précises de ces assouplissements.

"La situation actuelle est assez stable, elle n'est pas du tout hors de contrôle", a indiqué mercredi à Berne le ministre de la santé Alain Berset. Le calendrier devrait pouvoir être tenu si la population continue à faire attention et à se protéger.

Afin de minimiser le risque de contamination, l’organisateur d'un grand événement devra prévoir des plans de protection stricts et limiter l’accès à la manifestation aux personnes vaccinées, guéries ou en possession d’un résultat de test négatif. D’ici à l’été, le certificat Covid-19 simplifiera considérablement les contrôles à l’entrée.

"Les personnes n'ayant pas encore pu se faire vacciner ou ne le souhaitant pourront ainsi également y avoir accès", a précisé le conseiller fédéral. Elles devront se faire tester.

Manifestations pilotes

Avant le 1er juillet, le Conseil fédéral propose aux cantons une phase pilote. Chaque canton pourra permettre l'organisation de trois manifestations d'essai rassemblant entre 300 et 600 personnes. Elles devront montrer s'il est possible d’appliquer les plans de protection et de garantir le contrôle des justificatifs de vaccination, de test négatif ou de guérison.

Les résultats de l’utilisation des autotests réalisés sur place et sous la surveillance de l’organisateur doivent également être analysés. "Il s’agit d'acquérir et d’accumuler assez d’expériences au mois de juin", a résumé M. Berset.

Une assurance

La situation épidémiologique instable fait cependant peser une épée de Damoclès sur tous les organisateurs de grands événements. Ceux-ci exigent de longs préparatifs.

Le Conseil fédéral veut leur donner une sécurité de planification le plus tôt possible. Concrètement, si des manifestations autorisées par un canton ne peuvent avoir lieu pour des raisons épidémiologiques, les organisateurs doivent avoir droit à une indemnisation.

Ce principe, intitulé parapluie de protection, a été introduit par le Parlement dans la loi Covid-19 lors de la session de printemps. Un crédit d'engagement de 150 millions de francs est prévu à cet effet, la moitié à charge de la Confédération et l'autre des cantons, a indiqué le président de la Confédération Guy Parmelin.

Conditions précises

Pour recevoir une indemnisation, une manifestation devra être approuvée par le canton, accueillir des visiteurs venant d'autres cantons et réunir au moins 1000 personnes chaque jour. De son côté, l'organisateur devra payer une franchise de 30'000 francs et une quote-part de 20% sur le montant restant.

En cas d'annulation, le canton paie la moitié du dédommagement, la Confédération l'autre partie. La participation aux coûts de la Confédération et des cantons s'élève à cinq millions de francs au maximum par événement.

Le règlement s'applique aux événements qui se déroulent entre le 1er juin 2021 et le 30 avril 2022. La plupart des cantons doivent encore créer la base légale nécessaire à sa mise en œuvre.

La consultation s'achève le 10 mai. Le Conseil fédéral prendra sa décision le 26 mai.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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