Suisse
Elections et Big Data: mélange à haut risque
Ce n'est plus un secret pour personne, les partis politiques suisses se sont mis au Big Data. La Confédération a rendu attentifs les partis à leurs devoirs relatifs au traitement des données personnelles des électeurs. Mais la collecte d'infos garde ses zones d'ombre.
En 2017 déjà, le Conseil de l'Europe a remis en question la légalité des bases de données permettant d'évaluer les préférences politiques des citoyens: "Elles peuvent facilement donner lieu à des violations de données massives", écrivait-il dans une étude sur l'utilisation d'internet dans le cadre de campagnes électorales. Cette préoccupation est aussi palpable en Suisse en cette année électorale.
Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence a rappelé début juin les partis à leurs obligations. Il a publié une check-list de dix questions et mis à jour son guide concernant le traitement numérique de données personnelles des citoyens.
Le préposé a rappelé notamment aux partis qu'ils devraient informer de manière complète les visiteurs sur le traitement de leurs données. Si les partis utilisent des Social Plugins de Facebook - des fonctionnalités permettant de récupérer des informations sur le réseau des utilisateurs -, ils sont tenus d'assurer que le pistage et la transmission des données ont reçu l'accord des personnes concernées.
Transparence
Un rapide sondage sur les sites des cinq principaux partis suisses indique effectivement leur politique de protection des données. Le lien, situé généralement dans le bandeau de bas de page, livre les outils d'analyse utilisés comme Google Analytics, quelles données sont enregistrées (adresse IP, date, heure...) et l'usage qui en est fait. L'utilisateur peut choisir de livrer ou non ses données.
Mais cette transparence n'est pas venue toute seule. Selon une recherche de Republik il y a un an et de la radio SRF fin juin, certains partis suisses n'auraient pas respecté à la lettre les règles.
Des cas d'espionnage via les outils de Facebook sont avérés pour les votations sur les détectives des assurances sociales ou No Billag, selon Adrienne Fichter, politologue et journaliste chez Republik. "La plupart des partis et des comités de soutien, à gauche comme à droite, traitent encore trop de données", affirme-t-elle.
Prudence du préposé fédéral
Interrogé sur ces pratiques illicites dénoncées par la presse, le bureau du préposé à la protection des données adopte une attitude très prudente. Il n'entend pas dénoncer publiquement des acteurs politiques en cette année électorale par crainte que son intervention ne soit instrumentalisée par d'autres partis.
Pour le préposé fédéral, il revient à chaque parti d'assumer ses responsabilités envers le public. Il attend de ces acteurs majeurs de la démocratie directe qu'ils respectent de manière exemplaire la loi.
Sébastien Fanti, préposé à la protection des données en Valais, se montre très critique sur la retenue observée à Berne: "Les citoyens ont le droit de savoir par qui et comment ils sont manipulés". C'est le devoir d'une autorité de transparence de dénoncer les mauvais élèves, ajoute-t-il.
Moyens insuffisants
Le Valaisan juge par ailleurs clairement insuffisants les moyens à disposition du préposé fédéral pour traquer les pratiques illicites qui se limitent à des recommandations. "Le Guide élaboré avec les préposés cantonaux constitue un premier pas, mais ne permet pas de juguler les tricheries favorisées par la fulgurance du numérique", explique M. Fanti.
"Le Guide est bien mais trop général", renchérit Adrienne Fichter. Il stipule que "les données ne doivent être traitées que dans le but qui est indiqué lors de leur collecte". Or les partis qui mandatent des agences "chassent" les données personnelles des utilisateurs pour leurs objectifs marketing qui vont bien au-delà, selon elle.
Au chapitre des droits des citoyens, l'histoire n'en est encore qu'à ses débuts. Tant Adrienne Fichter que Sébastien Fanti n'ont connaissance d'aucune procédure engagée par un citoyen contre un parti devant la justice. La marge de manoeuvre est très faible, selon le préposé cantonal. Un recours coûte en outre cher et les sanctions actuellement prévues sont dérisoires.
Pourtant, le droit de ne pas livrer ses données personnelles est essentiel à la qualité de l'information. "La confidentialité protège la liberté d'expression et facilite le débat politique en offrant aux électeurs un espace de réflexion et de choix de leurs positions à l'abri des regards", selon le Conseil de l'Europe.
(KEYSTONE-ATS)
Suisse
Le National coupe 250 millions dans la coopération internationale
La coopération internationale devrait se passer de 250 millions de francs en 2025. Le National l'a décidé mercredi lors des débats sur le budget de la Confédération. La gauche et le PVL ont dénoncé une "faute stratégique dramatique".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La 13e rente doit être versée une fois par an, en décembre
La 13e rente doit être versée comme prévu dès décembre 2026. Le Conseil des Etats a donné son feu vert mercredi à l'unanimité à la première partie de la mise en oeuvre de l'initiative sur la 13e rente AVS.
L'initiative de l'Union syndicale suisse a été acceptée le 3 mars dernier à plus de 58%. Elle doit entrer en vigueur en 2026. Celle-ci coûtera environ 4,2 milliards de francs par an dès son entrée en vigueur.
Le supplément sera versé à toute personne ayant droit à une rente de vieillesse. Ce supplément n’aura aucune incidence sur le montant des rentes de vieillesse mensuelles et ne sera pas pris en compte dans le calcul des revenus déterminants pour l’octroi des prestations complémentaires.
Le Conseil ne se prononce toutefois pas sur le financement de cette rente. La commission préparatoire a estimé que la situation financière du fonds ne nécessitait pas de source de financement immédiate et que le Parlement doit prendre son temps pour analyser la situation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Quand des films de Noël donnent vie à une belle action solidaire
Nyon, Vevey et Yverdon ont vu pousser un Sapin solidaire. Un joli projet qui veut permettre à chaque enfant d'avoir un cadeau à déballer à Noël.
Le Sapin solidaire est né en 2018. Le projet a été lancé par l’Église évangélique réformée vaudoise, mais se veut sans connotation religieuse. Il s’adresse aux enfants dont les parents n’ont pas les moyens de leur offrir un cadeau à Noël.
Les enfants choisissent un type de cadeau, par exemple un puzzle ou du matériel scolaire. Ce souhait est retranscrit sur une carte qui décorera le sapin. Tout un chacun pourra ensuite prendre une carte, acheter le cadeau, dont la valeur ne dépasse pas les 40 francs, et le ramener au Sapin solidaire. Les cadeaux seront ensuite distribués aux enfants juste avant Noël. Kevin Bonzon, qui est à l’origine du Sapin solidaire, nous explique comment il en a eu l’idée.
Dans les cadeaux les plus demandés, il y a notamment le matériel scolaire ou pour le bricolage. "Je suis impressionné de voir le nombre de personnes qui ont préféré ce genre de cadeau plutôt qu'une Barbie. Je pense qu'il y a aussi la question du long terme. Un plumier pour l'école, c'est quelque chose qu'un enfant utilise tous les jours, donc avoir un beau plumier tout neuf, c'est important", raconte Kevin Bonzon.
Les familles viennent donc récupérer le cadeau directement vers le Sapin solidaire, juste avant Noël. Un moment toujours touchant.
Comment les enfants réagissent-ils au fait que ce soit finalement un inconnu qui leur offre leur cadeau de Noël?
L'action est d'autant plus belle que l'on réalise vraiment le souhait d'un enfant.
Si vous souhaitez offrir un cadeau à un enfant, vous trouverez le Sapin solidaire de Nyon sur la Place Bel Air du 6 au 18 décembre. À Vevey, il poussera les 7 et 14 décembre sur la Place du 14 Avril. À Yverdon, le Sapin solidaire prendra ses quartiers au marché de Noël ainsi qu'au magasin Manor les lundis et samedis.
Pour les familles qui souhaiteraient recevoir un cadeau, il est encore possible de s'inscrire à Nyon.
Toutes les infos pratiques sur: www.eerv.ch
Suisse
L'ONU demande 47 milliards de dollars pour l'aide en 2025
L'ONU et ses partenaires demandent 47 milliards de dollars pour l'aide humanitaire en 2025, en augmentation par rapport à cette année. "Dans un monde en feu" selon son nouveau chef des affaires humanitaires Tom Fletcher, elle veut assister 190 millions de personnes.
Il y a un an, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) avait dévoilé un appel en large diminution pour davantage coller à la situation financière des donateurs. L'enveloppe demandée mercredi à Genève pour plus de 30 pays repart elle vers le haut avec 305 millions de personnes qui auront besoin d'une aide humanitaire l'année prochaine, selon les estimations.
Parmi les principales crises, en considérant le plan pour l'aide dans toute la région, la crise syrienne reste la plus exigeante. Elle demande un effort de plus de 8,5 milliards de dollars. Le Soudan, en proie à une guerre entre deux généraux rivaux et où une famine est observée dans certaines régions, arrive au second rang avec 4,2 milliards. La situation dans les territoires palestiniens suit de près avec 4 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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