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Suisse

Revue de presse de ce dimanche 26 mai

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La Suisse n'a pas modernisé sa loi sur la protection des données depuis 1992, lorsque Internet n'existait pas encore (image symbolique). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'accord-cadre avec l'Union européenne, la protection des données ou encore le fisc suisse sont quelques-uns des thèmes qui occupent la presse dominicale. 

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: Pour 26% des Suisses, l'actuel projet d'accord-cadre avec l'Union européenne doit être rejeté une fois pour toutes. Telle est la conclusion d'un sondage représentatif mené par Tamedia en collaboration avec les politologues de l'entreprise LeeWas. L'étude publiée dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung révèle aussi que 20% se disent pour une signature rapide du document et 41% sont d'avis que Berne devrait renégocier certains points du traité avec Bruxelles. Pour 32% de ces derniers, c'est la protection salariale qui doit être améliorée. Fin mars, un sondage de l'institut gfs.bern mené sur mandat de la faîtière de la pharma, avait conclu que 60% des Helvètes soutenaient, plus ou moins fortement, l’accord-cadre, s'ils devaient voter à ce moment-là.

NZZ am Sonntag: Le préposé fédéral à la protection des données Adrian Lobsinger et son équipe sont submergés de travail. Entre le 1er avril 2018 et le 31 mars de cette année, ils ont reçu environ 3500 demandes de renseignements, plaintes et notifications, rapporte la NZZ am Sonntag. Selon lui, le règlement de base européen sur la protection des données, qui a renforcé la protection des données des citoyens, a également suscité des attentes à l'égard de son autorité. Des attentes "auxquelles nous ne pouvons guère répondre", regrette-t-il. La Suisse n'a elle pas encore modernisé sa loi en la matière qui remonte à 1992, lorsque Internet n'existait pas encore. Ce retard pose un autre problème à Adrian Lobsinger. "Les autorités nationales chargées de la protection des données sont désormais réunies au sein du Comité européen de la protection des données. Et celui-ci a formellement décidé que la Suisse ne pouvait pas avoir de statut de simple observateur", explique-t-il. Résultat, le préposé et son équipe se retrouvent coupés de certaines informations.

Le Matin Dimanche: Le contribuable a en moyenne une chance sur six de gagner contre le fisc devant le Tribunal fédéral, révèle Le Matin Dimanche dans son édition du jour citant une étude de l'Université de Zurich qui a analysé plus de mille arrêts du TF entre 2007 et 2016. Résultat: l’État obtient gain de cause dans 85,7% des recours, une entreprise (personne morale) dans 24,6% des cas et un particulier dans 12,1% seulement. Une moyenne confirmée au journal par un porte-parole du TF. A titre de comparaison, en Allemagne les chances de succès des contribuables contre le fisc s’élèvent à 42%.

Mais ce n'est pas tout, lorsque c’est le fisc suisse qui fait recours au TF, il gagne dans 50% des cas. Les deux chercheurs à l'origine de cette étude Grégoire Buntschu et Julia Krieg avancent plusieurs pistes pour expliquer cette différence. Le fisc choisirait notamment avec soin les cas où il ira en justice. Et selon les deux scientifiques, "l’Administration fédérale des contributions dispose d’un a priori favorable des juges du Tribunal", dont rares sont ceux qui disposent d’une véritable expertise fiscale. Une autre piste met en cause la question de l’indépendance de la justice face au pouvoir politique. En Suisse, les juges fédéraux sont membres d’un parti.

SonntagsBlick: Après les conclusions cette semaine d'une étude de l'Université de Genève sur la mauvaise qualité du sperme suisse, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a décidé de prendre le problème à bras-le-corps, indique-t-il au SonntagsBlick. La Confédération prévoit de mener une étude nationale sur la biosurveillance humaine. L'objectif sera de déterminer si et dans quelles mesures les produits chimiques avec lesquels la population est en contact quotidiennement ont des répercussions négatives sur le corps afin de limiter à terme ces substances si nécessaire, explique l'OFSP. Un projet pilote va démarrer à l'automne: 1000 personnes issues de Suisse alémanique et romande seront suivies médicalement pendant un an. Si cette phase est concluante, l'étude sera alors étendue à 100'000 participants.

Le Matin Dimanche: Deux élus suisses issus des rangs de l'UDC refusent de jouer la carte de la transparence expressément requise à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), affirme Le Matin Dimanche. L'organisation internationale regroupant 47 pays européens engagés à respecter les droits de l'homme, la démocratie et la primauté de droit demande depuis l'an dernier à ces membres de notamment déclarer leurs revenus, leurs mandats, leurs intérêts afin d'éviter tout scandale de corruption. 21% des membres de l'APCE qui siège à Strasbourg ne veulent pas jouer le jeu, dont deux Suisses, à savoir le conseiller aux États Hannes Germann (UDC/SH) et le conseiller national Thomas Müller (UDC/SG). Ce refus de coopérer les prive donc du droit d'occuper certains postes et de rédiger des rapports de commission. Les dix autres membres de la délégation helvétique se sont pliés au règlement.

SonntagsZeitung: Des entreprises chinoises ont engagé deux "agents" pour voler des "plans de construction d'équipements et des secrets de fabrication protégés par des brevets" à Besi Switzerland, une entreprise de haute technologie basée à Zoug. C'est le résultat d'une enquête menée par le bureau du Procureur général de la Confédération, affirme la SonntagsZeitung. Besi Suisse est une filiale du groupe technologique néerlandais Besi qui fabrique des machines pour le traitement des puces informatiques. Opérant depuis Singapour, les agents sont parvenus à corrompre un cadre de la filiale qui habitait en Suisse au moment des faits. Au moins 700 documents volés par le technicien sont parvenus en Chine. En échange, l'employé a reçu environ 35'000 francs. La combine démasquée, les deux agents se sont volatilisés. Et le ministère public a condamné le technicien à une amende de... 35'000 francs.

KEYSTONE-ATS

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Vaud

Piétonne grièvement blessée à Moudon, voiture en fuite

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La police vaudoise cherche la personne qui a pris la fuite après avoir percuté une piétonne à Moudon (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une piétonne a été grièvement blessée jeudi matin vers 05h45 sur la route de Berne à Moudon, à proximité du hameau de Bressonnaz. Elle a été percutée par une voiture qui a pris la fuite.

La victime, une femme de 65 ans habitant dans le canton de Fribourg, a été héliportée au CHUV dans un état grave, indique jeudi la police vaudoise. Celle-ci lance un appel à témoins, notamment pour retrouver la personne qui conduisait la voiture au moment de l'accident.

Le Ministère public a ouvert une instruction pénale et confié les investigations aux spécialistes des unités de circulation de la gendarmerie vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint

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Philippe Joye avait été élu au Conseil d'Etat genevois en 1993 sous la baniière PDC (archives). (© KEYSTONE/PATRICK AVIOLAT)

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.

La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.

En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.

"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré le président du MCG François Baertschi, confirmant l'information à Keystone-ATS. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.

"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.

"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.

Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Premiers cas d'arnaque au QR Code en Valais

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Les escrocs se font passer pour de potentiels acheteurs et demandent à leurs victimes leur numéro de téléphone portable ainsi que leur numéro d'IBAN. (Image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plusieurs arnaques au QR Code ont été signalées à la police valaisanne ces derniers jours. Les victimes sont parfois dépouillées de plusieurs milliers de francs. La police en appel jeudi à la prudence et au bon sens.

"Il s'agit des premiers cas d'arnaques au QR Code signalés dans le canton. Et ce n'est sans doute que la pointe de l'iceberg", précise à Keystone-ATS Stève Léger, porte-parole de la police cantonale valaisanne.

L'escroquerie se joue en principe en quatre actes: D'abord, les malfrats répondent à une annonce sur une plateforme de vente en ligne de type anibis ou marketplace. Une fois en contact avec le vendeur, ils lui demandent son numéro de téléphone et son numéro d'IBAN, tout en l'informant qu'ils paieront via une banque en ligne.

Appel factice

Dans les heures qui suivent, la victime reçoit un appel factice de ladite banque qui lui demande son adresse électronique et l'informe qu'un QR Code lui sera transmis par mail afin de valider la réception du paiement. Lorsque la victime aura scanné le QR Code, les escrocs accéderont à ses différents comptes bancaires.

Une Valaisanne s'est ainsi fait dérober plusieurs milliers de francs en quelques heures. Plus globalement, les cas de cyber-escroquerie ont augmenté en Valais, passant de 214 en 2018 à 872 en 2023, indique Stève Léger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

A9: Une passerelle de mobilité douce inaugurée à Sion (VS)

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La passerelle enjambe l'autoroute A9 et permet notamment aux usagers du site de l'hôpital de rejoindre le centre-ville de Sion à pied ou à vélo. (© OIKEN)

Une passerelle de 180 mètres de long a été inaugurée jeudi à Sion. Elle enjambe l'autoroute A9 pour relier l'hôpital au reste de la ville. Coût des travaux: 9,6 millions de francs.

La passerelle, déjà ouverte au public au début décembre 2023, a été inaugurée en présence des partenaires du projet, indique le canton et le chef-lieu valaisan dans un communiqué commun. Conçue comme une promenade, elle permet notamment aux usagers de l'hôpital du Valais et du futur campus de la santé, de rejoindre le centre-ville à pied ou à vélo.

Les travaux ont duré deux ans. Chacune des cinq étapes du chantier a abouti à la pose d'un tronçon d'une longueur allant de 25 à 50 mètres, ce qui a nécessité plusieurs fermetures temporaires des voies de l'autoroute A9, détaille le communiqué.

Actuellement, 3000 personnes environ empruntent chaque jour la parcelle. "A terme, quelque 5000 usagers sont attendus quotidiennement dans le secteur", précisent les partenaires.

Chauffage intégré

Le coût de l'ouvrage se monte à 9,6 millions de francs dont 3,7 millions pris en charge par la Ville de Sion et 2,6 millions par le canton. Le solde est réparti entre les différents partenaires.

Cette passerelle est le fruit d'un partenariat public-privé et constitue l'une des mesures du projet d'agglomération Agglo Valais central approuvées par la Confédération en septembre 2018. La construction a permis d'intégrer un segment du chauffage à distance de Sion, via des conduites fixées au-dessous de l'ouvrage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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