Coronavirus
Encore trop tôt pour lever les mesures de lutte contre le Covid
Il est encore trop tôt pour songer à lever les mesures de lutte contre le Covid-19. Même si la situation épidémiologique reste relativement bonne, un renversement de tendance semble se dessiner, a averti mardi Patrick Mathys, de l'Office fédéral de la santé publique.
La Suisse comptait mardi 1240 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon l'OFSP. On déplore deux décès supplémentaires et 21 malades ont été hospitalisés.
La situation n'est pas mauvaise pour le moment, a reconnu M. Mathys devant les médias, à Berne. Le nombre de nouvelles infections plafonne dans de nombreux cantons. Les plus touchés sont ceux avec le taux de vaccination le plus faible, a averti, le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP.
"Nuages noirs"
Selon lui, le rythme actuel de vaccination n'est pas suffisant pour penser à alléger les mesures de lutte contre le coronavirus. "Quelques nuages noirs apparaissent à l'horizon", a-t-il dit, parlant d'un possible renversement de tendance.
Avec l'automne, les gens recommencent à se réunir à l'intérieur. S'y ajoute la reprise des écoles. La situation risque vraisemblablement de s'aggraver. Il y a toujours suffisamment de personnes susceptibles d'être infectées par le virus, y compris dans les groupes à risque.
Le danger d'une surcharge du système de santé n'est pas écarté, a-t-il averti. Actuellement, la situation reste tendue dans les unités de soins intensifs. Environ 120 patients souffrant du Covid-19 y sont traités, un chiffre qui "reste élevé", selon M. Mathys. Ils occupent environ 14% des lits.
Il faut donc faire preuve de patience. Selon lui, cela ne sert à rien de lever les mesures, puis de les remettre en place deux semaines plus tard.
Combattre les fausses informations
La phase de baisse des infections s'est terminée, a renchéri Rudolf Hauri, le président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse. Le risque de devoir renforcer à nouveau les mesures anti-Covid existe. Il faut donc se concentrer sur la vaccination.
Cela passe aussi par le fait de combattre les fausses nouvelles qui circulent. Les effets secondaires sont rares. Le vaccin contre le Covid-19 n'est pas un business pour les laboratoires. La fertilité des femmes n'est pas mise en danger. Par contre, ce n'est pas une maladie bénigne, a lancé le médecin zougois.
Troisième dose souhaitée
Il serait en outre souhaitable d'avoir rapidement une certaine clarté en ce qui concerne une troisième dose de vaccin. Swissmedic est encore en train d'examiner cette possibilité, les médecins cantonaux soutiennent cette voie, a déclaré M. Hauri.
Dans un entretien publié mardi par le Tages-Anzeiger, le médecin avait dit espérer que la troisième dose de vaccin soit bientôt validée. Les autorités sanitaires ne doivent toutefois pas être mises sous pression, mais "décider uniquement sur la base des données et des faits disponibles", avait-il précisé.
Devant les médias, M. Hauri a précisé que les cantons sont prêts à administrer la troisième dose de vaccin. Les personnes immunosupprimées peuvent déjà en bénéficier, a-t-il rappelé.
Baisse des tests
Autre point important, la qualité des tests doit être encore améliorée, selon lui. Il n'est pas possible que des gens obtiennent des certificats sur la base de tests défectueux, cela créerait une fausse sécurité.
Parallèlement, le nombre de tests à diminué. Il est passé d'environ 35'000 par jour la semaine dernière à 24'000 cette semaine. Dans le même temps, le taux de positivité a augmenté: il est désormais de 6,2% pour les tests PCR et 1,1% pour les tests antigéniques. Depuis le 11 octobre, les tests sont payants pour obtenir un certificat Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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