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Suisse

Erosion des marges attendue pour les remontées mécaniques suisses

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La réduction de la vitesse des installations est apparue comme la première option possible pour limiter la consommation d'électricité, suivie par le raccourcissement des heures d'ouverture, la baisse du nombre de mouvements, l'arrêt des sièges chauffants et enfin l'absence de ski de nuit. (archives) (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Les remontées mécaniques n'en ont pas encore fini avec les crises. Après la pandémie, les problématiques de l'énergie et de l'inflation pèseront cet hiver sur leurs activités.

Dans ce contexte, l'efficience opérationnelle est incontournable, a indiqué à l'agence AWP Berno Stoffel, directeur de Remontées mécaniques suisses, la faîtière du secteur.

"La saison a bien démarré pour notre branche, au niveau des préventes de forfaits, tout comme de la fréquentation des stations de ski déjà ouvertes", s'est félicité le responsable. Les sujets de préoccupations sont toutefois nombreux, sur le volet de l'approvisionnement énergétique comme sur celui des coûts.

Différentes pistes sont à l'étude pour réduire la consommation de ces infrastructures, certes gourmandes en énergie mais qui ne pèsent que pour moins de 0,3% de l'utilisation d'énergie totale du pays, a-t-il tenu à rappeler.

Dans une enquête menée auprès de 180 sociétés de remontées mécaniques, la réduction de la vitesse des installations est apparue comme la première option possible pour limiter la consommation d'électricité, suivie par le raccourcissement des heures d'ouverture, la baisse du nombre de mouvements, l'arrêt des sièges chauffants et enfin l'absence de ski de nuit.

Automatisation en marche

"En appliquant ces mesures d'économies volontaires, nous pourrions réduire l'utilisation d'énergie de 5% environ, mais il est difficile de trouver des mesures qui ne se traduiraient pas par une baisse de la fréquentation", a estimé le responsable.

Si en règle générale, il faut s'attendre à une érosion des marges pour les remontées mécaniques, toutes ne sont pas logées à la même enseigne. "Certaines entreprises dont le contrat d'électricité pluriannuel est arrivé à échéance récemment verront leurs coûts énergétiques bondir cet hiver, mais d'autres ont encore le temps de voir venir", a expliqué M. Stoffel.

L'année dernière, les coûts de l'énergie ont pesé en moyenne entre 7% et 9% du chiffre d'affaires, mais il faut s'attendre à ce que cette valeur augmente à moyen terme, lorsque la hausse des tarifs sera pleinement répercutée.

En outre, les charges du personnel, qui représentent entre 30% et 38% des recettes, vont augmenter alors que les entreprises accordent des hausses de salaires pour prendre en compte le renchérissement, à l'instar du Valais. "La seule solution pour moins perdre sur les marges est de gagner en efficience au niveau des coûts et l'automatisation est une piste pour y arriver, avec des installations fonctionnant uniquement par contrôle vidéo par exemple", a noté M. Stoffel. De tels équipements sont déjà en service à Saas Fee et Zermatt notamment.

Au cours des cinq dernières années, le prix moyen des forfaits a varié dans une petite fourchette de 32 à 35 francs. Mais face à la forte hausse des coûts, il risque d'augmenter à moyenne échéance, a conclu M. Stoffel.

La plupart des stations appliquent des modèles de prix dynamiques pour les forfaits, ce qui rend les comparaisons difficiles. Plusieurs stations ont toutefois annoncé des augmentations de tarifs pour les abonnements saisonniers, à l'instar de Zermatt où il coûte désormais 5% plus cher à 1680 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

L'étape pour McNulty, le jaune pour Ayuso

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Brandon McNulty intouchable dans le chrono d'Oron. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Brandon McNulty a enlevé la 3e étape du Tour de Romandie, un contre-la-montre de 15,5 km à Oron. Son coéquipier au sein de l’équipe UAE Juan Ayuso endosse le maillot de leader.

L’Américain a su pleinement exploiter l’avantage de rouler avant la pluie. Il s’impose avec une marge de 13’’ sur son compatriote Magnus Sheffield. Également membre de la formation UAE, l’Autrichien Felix Grossschartner a pris la 3e place à 15’’, juste devant Ayuso qui a été relégué à 21’’.

Ce dernier abordera l’étape de samedi vers Leysin avec un avantage de 7’ sur le Belge Ilan Van Wilder, de 10’’ sur le Russe Aleksandr Vlasov et de 11’’ sur son compatriote Carlos Rodriguez. La victoire finale devrait se jouer entre ces quatre hommes. Porteur du maillot jaune lors de ce contre-la-montre, le Belge Thibau Nys n'occupe plus que la 13e place du général.

Sur le plan suisse, Yannis Voisard tire toujours parfaitement son épingle du jeu. Le Jurassien a pris la 24e place de l’étape pour figurer au 9e rang du général à 36’’ d’Ayuso. Le coureur de la formation Tudor a largement les moyens de terminer ce Tour de Romandie parmi les dix premiers.

Samedi, la quatrième étape conduira le peloton de Saillon sur les hauteurs de Leysin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Salle de réalité virtuelle pour enseigner la chimie à Fribourg

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La première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la chimie en Suisse permettra aux étudiants en chimie d’interagir avec des molécules en trois dimensions. (© Uni Fribourg - Département de chimie)

Le département de chimie de l'Université de Fribourg a inauguré officiellement vendredi la première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la branche en Suisse. Le lieu permettra aux étudiants d’interagir avec des molécules en trois dimensions.

"Grâce aux nouvelles technologies, l’enseignement peut véritablement devenir interactif", a indiqué Esra Coskun, président du département de chimie, cité dans un communiqué, à l'occasion d'un événement tenu en présence de Katharina Fromm, la nouvelle rectrice de l'Universtié de Fribourg. La salle est équipée de 20 casques de réalité virtuelle.

Les étudiants pourront y manipuler directement des molécules en trois dimensions, ont précisé les organisateurs de la manifestation. "Ce qui leur permettra de se rendre compte en détail de leur structure chimique, opération qui n’est tout simplement pas possible avec des supports traditionnels en deux dimensions."

La technologie garantira par ailleurs aux étudiants d’acquérir les concepts fondamentaux de la chimie de manière attractive et interactive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Politiques culturelles: les cantons latins unissent leurs forces

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Six ministres de la culture cantonaux de Suisse romande étaient présents vendredi à Lausanne, avec en plus la ministre tessinoise qui est intervenue par vidéoconférence. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les cantons latins veulent unir leurs forces en matière de politique culturelle. Intitulée "Vers un espace culturel romand", leur stratégie commune a été présentée vendredi à Lausanne en présence de huit ministres. Objectif: améliorer les conditions-cadres du secteur.

"La crise du Covid 19 a mis en lumière le caractère essentiel de la culture pour la population, tout en révélant la précarité économique des actrices et acteurs culturels", affirment les sept conseillers et conseillères d'Etat en charge de la culture de leur canton (Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Tessin) lors d'une conférence de presse conjointe.

La stratégie pour renforcer le secteur culturel romand s'articule en cinq axes principaux. Il s'agit de clarifier le statut juridique et économique des acteurs culturels, d'améliorer leur rémunération ainsi que leur prévoyance professionnelle, améliorer l'information et la formation, harmoniser les dispositifs de soutiens cantonaux et, enfin, mieux prendre en compte les publics dans les politiques de soutien à la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?

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Parmi les nouvelles monétisations du jeu vidéo, on retrouve les contenus appelés freemium. A comprendre que le jeu est gratuit, mais des achats y sont intégrés. Cela peut amener à des dérives. (Image d'illustration © Unsplash)

En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.

Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.

A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.

Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

La politique prend son temps

Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.

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